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Nom, prénom
Département de résidence
Domaines de recherche
Allibert Michaël
06
performance, pandiscinplinaire, lenteur, immobilité, nudité
Plusieurs récurrences traversent le projet chorégraphique de Michaël Allibert : un motif rythmique (la lenteur), un motif gestuel (l’immobilité) et un motif pictural (le corps nu). Ce sont autant d’éléments constitutifs de propositions qui tentent de mettre en jeu des statuts poétiques/politiques dans des environnements poétiques/politiques interrogeant notre façon d’habiter les espaces et de converser avec ceux qui les peuple.   La plasticité sculpturale de cette écriture  « infra-chorégraphique » et les différents formats de représentation qu’expérimente la compagnie depuis 2009 (frontal, quadrifrontal, muséal, en immersion) tendent toujours à mettre le public dans une situation de questionnement en l’invitant à participer à une production collective d’imaginaire en déplaçant son statut de consommateur d'oeuvre vers celui de chercheur. De 2011 à 2020, il est artiste-chercheur au sein de L’L*Chercher autrement en arts vivants à Bruxelles. En juillet 2012, Michaël Allibert a été invité par la SACD et le festival In d’Avignon dans le cadre des Sujets à vif. En 2016, il crée avec Jérôme Grivel la Résidence Croisée, un espace de recherche avec attribution d’une bourse pour deux artistes (art vivant et art plastique). En 2020, une autre commande lui est faite par la SACD est le Festival ActOral dans le cadre de l’objet des mots, avec l’auteure et plasticienne allemande Sarah Bahr. Très investi sur son territoire d’implantation, il crée différents dispositifs de médiation (Soli Me Tangere : face à face entre 1 artiste et 1 spectateur), de diffusion d’oeuvres (Ricochets : écho au Festival ActOral - Marseille), de soutien aux artistes (Résidence croisée) et d’atelier ou workshiop de recherche (GRRR - Groupe de Recherche Relax et Radical).
Andreu Rocamora Antonia
Andrieu Sarah
13
anthropologie, pratiques chorégraphiques ouest-africaines, circulation des savoirs, récit de soi
Sarah Andrieu est anthropologue, maitre de conférences au département des Arts-section danse de l’Université Nice Sophia Antipolis. Elle est membre du « Centre Transdisciplinaire d’Épistémologie de la Littérature et des Arts vivants » (CTEL) et membre associée à l’ « Institut des mondes africains » (IMAF). Ses recherches, menées en Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Burkina Faso, portent d’une part sur les usages politiques des danses traditionnelles par l’état postcolonial et d’autre part sur les dynamiques de circulation d’esthétiques, de savoirs, d’imaginaires dans le champ de la « danse africaine contemporaine ». Elle a participé à différents programmes de recherches collectifs dont les programmes ANR «Système de savoirs et d’apprentissage en Afrique » (SYSAV-2007-2011, coord. Bruno Martinelli et Pascal Maïzi) et « Création musicale, circulation et marché d’identités en contexte global » (GLOBAMUS-2008-2012, coord. Emmanuelle Olivier). Elle est également membre du projet inter-laboratoire de la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme « Récit de soi. Méditerranée-Afrique. Individus, communautés, interculturalités, XVIe-XXIe siècle » (coord. Isabelle Luciani). Elle a notamment publié « Les valeurs de la création chorégraphique au Burkina Faso » (Volume ! La revue des musiques populaires, vol. 10-1, 2014, p.89-112) ; « Artistes en mouvement. Style de vie de chorégraphes burkinabè » (Cahiers d’Ethnomusicologie, vol. 25, 2012, p.55-74.) ; « “Quand danser, c’est parler de soi pour évoquer toutes les autres”. Récits chorégraphiques de soi féminins au Burkina Faso » in I.Luciani (dir.), Récit de soi, présence au monde. Jugement et engagement. Europe Afrique XVIe-XXIe siècles, Aix-en-Provence, PUP, 2014 ; « Entre connaissances chorégraphiques et reconnaissance professionnelle. Les danseurs burkinabè en quête de savoirs reconnus à l’échelle locale et internationale », in P. Maîzi (éd.), Savoirs et mondialisation en Afrique, Paris, Karthala, 2014. Elle est membre du comité scientifique éditorial de la revue Recherches en danse.
ASSAYAS EVA
Baccouche Soraya
Bas-Rhin (67)
sociologie, Danse orientale, danse tunisienne, genre, intersectionnalité
Soraya Baccouche est danseuse, chorégraphe, professeure de danse et doctorante en sociologie à l’université de Strasbourg. Son sujet de recherche porte sur le monde professionnel des danses ANASOH (d'Afrique du Nord à l'Asie du Sud-Ouest et Hybridations ), communément appelées "danse(s) orientale(s)", en France. Elle s’intéresse aux discours et actions mises en œuvre par les artistes dans une perspective de légitimation et de reconnaissance de leurs pratiques, aussi bien dans le domaine chorégraphique que dans la transmission. Elle mène également des recherches anthropologiques sur les danses populaires en Tunisie et leurs évolutions contemporaines.
ballester marion
maine et Loire
formation, philosphie, création, improvisation, voix
Marion Ballester : Marion Ballester débute sa formation au Conservatoire de La Rochelle avant d'intégrer le CNDC d'Angers de 1987 à 1989. Après ces études, elle danse au sein de la compagnie de Dominique Petit puis de la compagnie DCA de Philippe Decouflé de 1989 à 1992. Elle rencontre alors la chorégraphe belge Anne Teresa De Keersmaeker et fait partie de la Compagnie Rosas de 1992 à 1998. Durant cette période, elle participe à l'essentiel des créations de Rosas.En 2001-2002 elle sera également assistante chorégraphique sur Once en 2002 et à nouveau interprète pour le duo Desh, première partie de la nuit en 2005. En 1998, elle réalise une année d'étude au studio Trisha Brown à New York à l’issue de laquelle elle fonde sa propre compagnie, AoXoA. En 2000, elle crée la chorégraphie Unconscious Landscape en relation avec le travail de l'artiste Louise Bourgeois. En 2007, les chorégraphes Osman Khelili, Odile Duboc et Benoît Lachambre composent pour elle Trois Solis pour Marion. En parallèle, elle est interprète de nombreux chorégraphes jusqu’en 2013 dont Philippe Saire et Mathilde Monnier. Depuis 2010 et jusqu'à aujourd'hui, elle danse pour Raimund Hoghe dans Si je meurs laissez le balcon ouvert, Cantatas , Quartet, La Valse. Elle intervient également comme assistante chorégraphique auprès de Michèle Noiret. Marion Ballester est par ailleurs enseignante au Centre national de la danse à Pantin, au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon, et intervient occasionnellement dans les cycles d'étude de P.A.R.T.S. à Bruxelles. En septembre 2013, elle devient directrice pédagogique de l’école du CNDC d’Angers. Elle est diplômée du C.A.
Basselier Laetitia
75
danse classique, Philosophie, Paris années 1930-1980
Bastien Marion
75
Notations, notation Laban, répertoires
Marion Bastien se forme à la notation Laban auprès de Jacqueline Challet-Haas, lors de ses études à l’École supérieures d’études chorégraphiques (1977-1980). Elle se spécialise dans cette discipline aux États-Unis et suit au Dance Notation Bureau, New York, le Notation Teacher Training (1980-1981) et le Notator Training (1984-1985). Elle a noté des pièces de Georges Appaix, Christine Bastin, Dominique Bagouet, Philippe Decouflé et des variations d’August Bounonville, et remonté des solos ou duos d’Hanya Holm (Homage to Mahler), Rosalia Chladek (Totengeleit), Doris Humphrey (Two Ecstatic Themes), Valerie Bettis (The Desperate Heart), Anna Sokolow (Kaddish), et en plusieurs occasions la danse chorale Die Welle, d’Albrecht Knust. De 1993 à 1997 elle a donné des cours d’introduction à la notation Laban à l’université Paris 8 (département danse), à Paris 10 (département ethnologie) et également été chargée de cours dans le cursus spécialisé du Conservatoire de Paris. Elle a été membre de 1984 à 1995 de l’European Seminar for Kinetography, dirigé par le Pr. Roderyk Lange. Depuis 1987, elle est membre de l’International Council for Kinetography Laban (ICKL), et devient membre-expert (Fellow) en 1995. Elle contribue à cette organisation en tant que Présidente (2005-2007) et Secrétaire (1996-2001, et 2013 à ce jour). Elle a participé à l’organisation de plusieurs conférences (Paris, Hong Kong, Barcelone, Columbus OH, Londres, Mexico, Bangkok, Tours), et depuis 2011 codirige la publication des actes. Elle a publié des articles sur des sujets liés à la notation dans des ouvrages collectifs ou revues : « Le Boléro de Ravel chorégraphié par Maurice Béjart », in Le Corps en jeu, dir. Odette Aslan, CNRS éditions, Paris, 1994 ; « Une danse exposée », in Nouvelles de Danse, n° 24, Bruxelles, 1995 ; « Art éphémère et médias multiples », in Marsyas, n° 39-40, Cité de la musique, Paris, 1998 ; « Notation de la danse et du mouvement » in Musique et notations, dir. Yann Orlarey, Aléas/GRAME, coll. Musique et Sciences, Lyon,1999 ; « Notation-in-progress: Double Skin/Double Mind », in Capturing Intention, co-édition Emio Greco | PC & Amsterdam School of the Arts, Amsterdam, 2007 ; « Compagnie Bagouet : reconstruction (Selection) », in < Notation>, RTRSRCH, vol. 2, n° 2, Amsterdam School of the Arts, 2010. Elle a participé à des recherches documentaires pour les ouvrages suivants : Les Ballets russes, Ed. Gourcuff Gradenigo, Montreuil, 2009 ; Körperwissen als Kulturgeschichte. Die Archives Internationales de la Danse (1931-1952), K. Kieser Verlag, Munich, 2008 ; 1931-1952, Les Archives internationales de la danse, Centre national de la danse, 2006, Elle a rejoint en 2004 le Centre national de la danse en tant que chargée de la valorisation des répertoires chorégraphiques.
Bayle Christine
Benitez Lazaro
Bouche du Rhône
Transcorporalité, genre, études post-coloniales, Caraïbes, performance
Performer. Chorégraphe. Chercheur et critique de danse. Installé depuis 2019 à Paris et Marseille. Sa recherche artistique vise à problématiser les frontières du corps et de la performance de genre, la notion de la transcorporalité et ses représentations dans les sociétés contemporaines comme manifestations de dissidence et d’a(r)tivisme ,notamment à Cuba, au Mexique, au Chili, et dans les Caraïbes. Diplômé de l’Université des Arts de La Havane en études théoriques et recherche en danse, il commence ses créations personnelles en 2015 avec Racines, construction personnelle de mon passé d’héros , puis Journal de campagne inédit , pièce chorégraphique pour 4 interprètes en 2017, puis en 2018, création de la performance por 2 interprètes Je n’aime pas les talons qui fera l’objet d’une recréation en 2019 dans le cadre du programme collatéral du Laboratoire Scénique d’Expérimentation Sociales (LEES) lors de la 12ème Biennale d’art contemporain de La Havane. Enfin, en France, en 2020, il participe à la performance in situ Bain de minuit avec l’artiste plasticienne, musicienne, performeuse John Deneuve et le DJ Olivier le Fahler, lors de deux éditions, à l’espace Montevideo (Marseille) et à la galerie Metaxu (Toulon). Il est aussi conseiller artistique de la compagnie cubaine Ad Livintum dirigée par le chorégraphe santiaguero Yanoski Suàrez. Il collabore actuellement avec plusieurs artistes caribéens hispanophones et francophones autour d’une cartographie de la danse contemporaine caribéenne. Il est membre du groupe de recherche et création Descentrados (Décentrés), composé d’artistes et de chercheurs latino-américains avec un regard décolonial sur la danse. Il adonné plusieurs conférences en Amérique latine sur les performances de la région. Actuellement, il termine un master M2 en Danse à l’Université Paris 8.
Besuelle Claire
Bienaise Johanna
Bigé Romain
École supérieure d'art d'Aix-en-Provence
Philosophie, phénoménologie, trans*féminisme, études queer, improvisation, contact improvisation, Etats-Unis
Romain* Bigé enseigne, traduit, écrit et improvise avec des danses contemporaines expérimentales et des philosophies queer& trans*féministes. Iel vit nomadiquement entre Paris, le Périgord, Aix-en-Provence et quelques destinations empruntables par train. Ancienne étudiante de l’École Normale supérieure, agrégée et docteure en philosophie, mais aussi commissaire d’exposition et danseuse, iel développe des installations et des écritures visant à renommer les savoir-sentir et les savoir-penser venus de la performance et des danses improvisées. Iel a notamment publié *Gestes du Contact Improvisation* (Musée de la danse, 2018) et dirigé la monographie *Steve Paxton: Drafting Interior Techniques* (Culturgest, 2019). Iel est actuellement professeure d'épistémologie à l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence.
Bîrzan Thomas
Blanchier Raphaël
63
anthropologie, danse, Mongolie, transmission, globalisation
Raphaël Blanchier est maître de conférences en anthropologie de la danse à l'université Clermont Auvergne, rattaché au Laboratoire ACTé (EA 4281). Il est responsable du master CCS parcours « La danse comme objet anthropologique » et associé aux responsabilités du master international Erasmus Mundus Joint Master Degree « Choreomundus: Dance Knowledge, Practice & Heritage ». Il s'attache à développer une pédagogie de l'anthropologie de la danse qui associe expérimentations pratiques et recherche conceptuelle. Dans sa thèse, intitulée « Les danses mongoles en héritage : performance et transmission du bii biêlgee et de la danse mongole scénique en Mongolie contemporaine » (sous la direction de M. Houseman, EPHE, 2018), il explore la question de la construction des identités collectives à travers les danses mongoles. Ses recherches actuelles portent sur l’impact des processus de globalisation sur la création contemporaine dans les danses mongoles et sur la circulation numérique des savoirs dansés en Mongolie. Il s’engage aussi dans une activité de promotion des relations culturelles franco-mongoles, par exemple en organisant des spectacles franco-mongols (en collaboration avec l’association Focus Trap notamment) associant différents médias (danse, théâtre, musique, texte).
Blœdé Myriam
BORDES Carole
30 et 77
D’abord formée à la technique Mattox, Carole Bordes travaille très tôt en tant qu’interprète pour Serge Keuten, Géraldine Armstrong, Karine Saporta. Danseuse virtuose de par sa formation, Carole a toujours eu besoin de trouver du sens, d’interpréter avec un engagement total du corps et de l’esprit. Elle s’épanouit dans le travail de Laura Scozzi avec qui elle foule les scènes d’opéras de France et d’Europe. En parallèle de son travail d’interprète, elle monte sa compagnie en 2008, conçue comme un lieu idéal d’association d’humains, d’idées, de création. En 2016, Carole Bordes participe à Prototype 3 de Royaumont dirigé par Hervé Robbe sur le sujet de la Citation comme paradigme à la construction chorégraphique. Riche de ce parcours, elle façonne son propre langage : une gestuelle chargée et sensible qui met en avant l’état de corps pour donner à ressentir autant la puissance que la poésie. Depuis 2017, elle travaille avec le regard extérieur de Jean Gaudin, les créations R pour Résistance et L’élan Naïf. Pour chaque pièce, elle effectue un travail de recherche, qui nourrit une danse-matière guidée par le propos et capable de le transcender. En 2020, elle mène une recherche intitulée Méthode Mattox : élaboration, transmission compréhensions, soutenu par le dispositif de l'aide à la recherche et au patrimoine en danse du CND. Ce projet sera présenté au CND le 2 février 2021 et donnera naissance à un web documentaire Mattox Immersion, ainsi qu'à une création Matt et Moi en septembre 21 à micadanses.
BORDES Carole
30 et 77
Mattox, Matt, jazz, Freestyle
D’abord formée à la technique Mattox, Carole Bordes travaille très tôt en tant qu’interprète pour Serge Keuten, Géraldine Armstrong, Karine Saporta. Danseuse virtuose de par sa formation, Carole a toujours eu besoin de trouver du sens, d’interpréter avec un engagement total du corps et de l’esprit. Elle s’épanouit dans le travail de Laura Scozzi avec qui elle foule les scènes d’opéras de France et d’Europe. En parallèle de son travail d’interprète, elle monte sa compagnie en 2008, conçue comme un lieu idéal d’association d’humains, d’idées, de création. En 2016, Carole Bordes participe à Prototype 3 de Royaumont dirigé par Hervé Robbe sur le sujet de la Citation comme paradigme à la construction chorégraphique. Riche de ce parcours, elle façonne son propre langage : une gestuelle chargée et sensible qui met en avant l’état de corps pour donner à ressentir autant la puissance que la poésie. Depuis 2017, elle travaille avec le regard extérieur de Jean Gaudin, les créations R pour Résistance et L’élan Naïf. Pour chaque pièce, elle effectue un travail de recherche, qui nourrit une danse-matière guidée par le propos et capable de le transcender. En 2020, elle mène une recherche intitulée Méthode Mattox : élaboration, transmission compréhensions, soutenu par le dispositif de l'aide à la recherche et au patrimoine en danse du CND. Ce projet sera présenté au CND le 2 février 2021 et donnera naissance à un web documentaire Mattox Immersion, ainsi qu'à une création Matt et Moi en septembre 21 à micadanses. Elle est lauréate de l’aide à l’écriture Danse de l’Association Beaumarchais-SACD pour le solo Matt et Moi. La démarche de transmission fait partie de l’engagement de Carole Bordes depuis ses débuts, en passant son D.E. en 2005 et en assistant les chorégraphes avec qui elle travaille. Elle porte un regard exigent et précis, elle aime pousser le danseur au meilleur de lui-même. Autour des pièces en création, Carole Bordes conçoit des actions artistiques et culturelles en déclinant le propos en direction de différents publics. Elle mène notamment les actions Créer, c’est Résister et Rêver le monde.
Borgo Emilie
Ain
danse, improvisation, inclusion
Je suis danseuse et chorégraphe à l’origine de la Cie Passaros et régulièrement artiste asso. Je défend un art chorégraphique ouvert à l’instant présent et aux rencontres. La question de la transmission de la danse à tous traverse ma démarche. Je suis praticienne de Body-Mind Centering® et spécialiste du développement moteur de l’enfant. Le cheminement avec danse-contact improvisation (Nancy Sartk-Smith, Patricia Kuypers, Isabelle Uski, Urs Stauffer…), la danse inclusive (Adam Benjamin), la danse buto (Masaki Iwana, Bietrix Shenck…), les musiciens et poètes improvisateurs (Olivier Toulemonde, Xavier Saïki, Xavier Charles, Michel Doneda, Emmanuelle Pellegrini…), les danseurs Soto G. Hoffman, Christine Burgos, Olivier Gelpe, Odyle Perrin…) a fortement nourri mon chemin. Les liens entre le corps et le son sont également au centre de ma recherche.
Bourigault Christian
Seine Saint Denis
création en danse, Danse et territoire, danse et éducation, danse et pratique amateure, archives de chorégraphe et d’interprète
Titulaire d’un DE de psychomotricité et d’une Licence de Psychologie Clinique et Psychanalyse en 1974, je suis interprète en danse depuis le début des années 1980. J’ai dansé avec Dominique Bagouet, Odile Duboc, Josette Baïz, Georges Appaix, Josiane Rivoure, Stéphanie Aubin et dans mes propres chorégraphies depuis 1990. Ma recherche en tant que chorégraphe s’oriente sur les violences de masse sur les corps, les processus de transformation de l’identité. Depuis quelques années ma recherche s’oriente sur la création in situ, sorte de land art chorégraphique. J’aime faire découvrir le geste dansé à des populations qui en sont éloignées culturellement. Aujourd’hui la transformation de soi par la pratique de la création en danse dans les paysages ruraux fait se rejoindre ma recherche artistique, pédagogique et humaine.
Bouvier Mathieu
Département art / danse, Paris 8
figural, image, analyse esthétique des oeuvres chorégraphiques
Diplômé des écoles des beaux-arts de Saint-Etienne et de Lyon, et du Fresnoy, le SNAC de Tourcoing, Mathieu Bouvier est artiste visuel, réalisateur, photographe, et doctorant contractuel en art à l’université Paris 8 Saint-Denis. Ses recherches en esthétique portent sur une approche figurale du geste dansé. Il fréquente assidûment le champ de la danse contemporaine, en tant que vidéaste, scénographe et dramaturge. En 2016-2017, en collaboration avec le chorégraphe Loïc Touzé, il dirige à la Manufacture - HETSR de Lausanne /HE.So - un programme de recherche sur le travail de la figure en danse.
Bracci Barbara
Briand Michel
86
antiquité et réceptions, esthétique/politique, littérature/danse, corps/genre/identités, synesthésie
Professeur de langue et littérature à l'université de Poitiers (laboratoire 3816 FoReLLIS). Activités de recherche sur: 1. la littérature grecque ancienne (en particulier poésie archaïque et fiction narrative), questions de corps, genre, sensorialité, dialogue des arts, de danse (perspectives littéraire, esthétique, philosophique, anthropologique) dans l'Antiquité; 2. les réceptions de la littérature et des arts de l'Antiquité (surtout la danse) dans la poésie, les arts visuels et la danse moderne et contemporaine, lien esthétique et poétique, dialectique espaces / identités. Travaux, entre autres: une dizaine d'ouvrages dont (dir.), Corps (in)croyables. Pratiques amateur en danse contemporaine, CnD, 2017; et (trad. et comm.) Pindare. Olympiques, Les Belles Lettres, 2014. Derniers articles sur la danse (2019): « L’Antiquité transculturelle : noms de (la) danse dans le Περὶ ὀρχήσεως de Lucien de Samosate (IIe s.)", in A. B. Fabbricatore (dir.), La danse théâtrale en Europe: identités, altérités, frontières, Hermann, 2019, p. 11-32; « Choreographic/Political Performances: Bodies, Spaces, Actions (Steven Cohen, Femen, Nuit debout)", in Kristie Mortimer (ed.), Proceedings of the Dance Study Association 2018 Conference (Malta), p. 1-18, en ligne : https://dancestudiesassociation.org/publications/conference-proceedings/2018-annual-conference-proceedings.
Briant Sarah
Brunaux Hélène
Haute Garonne
dispositifs, mondes, carrières, identités, médiation.
Sociologue et professeur agrégé d’EPS à l’université de Toulouse 3, Hélène Brunaux enseigne la danse à partir des techniques contemporaines et des théories qui y sont associées dans les champs sociologiques, historiques, esthétiques depuis 1998. Sa thèse soutenue en 2010 à l’université de Lyon 2 est consacrée aux usages de l’espace et aux espaces des usages en danse contemporaine. Elle s’est intéressée aux interactions sociales, aux expériences et aux engagements des acteurs sur les terrains de la transmission de la danse dans des contextes variés d’intervention : espaces publics, espaces privés, espace « hors les murs ». Son travail de recherche et ses postures de chorégraphe, danseuse et pédagogue l’ont conduite à développer une approche ethnographique multi-située et à affiner l’analyse des activités de cadrage de l'expérience dans les phases d’interprétation et de réception des danseurs/chorégraphes/spectateurs. Cette approche permet l’appréhension fine des types d’écritures motrices en fonction des effets de contextes et des contextes de pratiques. A partir de là, elle a travaillé sur les processus d’individuation et de singularisation des artistes et sur leurs circulations sur les segments artistiques du monde de la danse. Le travail de recherche qui se poursuit aujourd’hui comme membre associé au sein de laboratoire toulousain CresCo (EA 7419), envisage trois axes d’étude : migrations internationales, altérité et circulation des artistes dans le monde de la danse ; les effets des dispositifs artistiques institutionnels sur les constructions des savoirs du geste chez les enseignants ; expériences et interactions en milieu scolaire. Formatrice de formateurs Hélène Brunaux participe régulièrement au jury danse des concours de l’Éducation Nationale (agrégation). Elle est vice-présidente de l’association Passeurs de danse et a participé à l'ouvrage collectif "inventer la leçon de danse", CRDP Clermont-Ferrand, 2013 avec deux articles : "Ressources, compétences et rôles sociaux dans la leçon de danse", "Expertise et mémorisation dans la leçon de danse". Dernières publications : « Dispositifs chorégraphiques dans la ville : les effets de l’imprévisible sur les acteurs de l’urbain », revue Sociologie de l’art-Opus, l'Harmattan, 2018 (à paraitre n° 27) ; « Parcours de reconnaissance et principes de singularité dans le monde de la danse », revue SociologieS [en ligne], Théorie et recherches, 2016, URL : http://sociologies.revues.org/5704 ; « Les paradoxes de la médiation en danse contemporaine : un exemple sur le réseau de "la danse à l'école" », in C. Camart, F. Mairesse, C. Prévost-Thomas et P. Vessely (dir.), Les mondes de la médiation culturelle, volume 2, l'Harmattan, coll. Cahiers de la médiation culturelle, 2015, p. 193-206 ; « Les effets des dispositifs spatiaux sur la médiation artistique en danse contemporaine », in F. Montandon et T. Pérez-Roux (dir.), Les médiations culturelles et artistiques. Quels processus d'intégration et de socialisation ?, L'Harmattan, coll. Logiques sociales, 2014, p. 79-101.
Burighel Giuseppe
Labo EA 1573 Scènes et savoirs (Edesta Paris8) & Département Arti visive, performative, mediali (Bologne)
histoire de la danse et du théâtre, dramaturgie, performance, critique
Buttaud Dominique
Rhône
mobilité interne du corps, improvisation, suivi de processus de création
Depuis 1958, Dominique Buttaud se consacre essentiellement à la danse. Apprentissage de la danse classique, puis, après ses études en archéologie et en histoire de l’art et de la musique, apprentissage de la danse contemporaine auprès de ses principaux représentants, élèves de Graham, Limon. Sa formation va finalement la rattacher au courant expressionniste allemand, marqué par l’oeuvre de Rudolph Laban, grâce à un travail intensif avec deux de ses représentants : Marilou Dari à Genève, élève de Magna Kmeilh, elle-même élève de Mary Wigman, et Geneviève Mallarmé à Paris (de 1979 à 1986), élève de Myla Scyrul et l’une des premières à incarner la danse contemporaine en France. De 1969 à 1975, elle développe une activité de Danse à la ZUP de Rillieux, en quelques années plus de 450 enfants feront de la danse à Rillieux. Le manque de moyens et son désir de développer plus sereinement ses recherches, la pousseront à créer sa propre structure. Une de ses élèves poursuivra l’activité danse à Rillieux dans le cadre de la MJC Depuis elle poursuit ses recherches, dans le cadre de son école de danse et de l’Association « Danse Actuelle » qu’elle a crée, à cet effet, et produit ses créations dans le cycle des « Dance in Progress » En 2007, elle intervient au Colloque international de recherche en Danse SDHS, CORD, CND : Repenser pratique et théorie : « le mobile squelette et le corps alien » (D.Buttaud A.Josserand) En juin 2011 elle présente avec A.Josserand une communication : « Le corps passager clandestin de la transmission sauf à ce que la parole ne vienne à le démasquer » au Colloque International de Nice Sophia-Antipolis : la transmission du geste en question. Fin 2011 elle publie, aux éditions « Friches et Bordures », un livre coécrit avec Alain Josserand: « De la danse à la mobilité interne du corps, l’OSDYRE », et elle poursuit, toujours avec Alain Josserand, un séminaire consacré à la théorisation de ses recherches
Calabre Isabelle
Paris
Quadrille créole
Journaliste et auteure spécialiste de danse, j’ai écrit plusieurs ouvrages et de très nombreux articles et critiques, notamment pour les magazines Danser, Ballroom, Danza&Danza ou le site dansercanalhistorique.fr. M’intéressant à toutes les formes chorégraphiques, du ballet classique au krump en passant par le flamenco ou la danse contemporaine notamment africaine, j’ai écrit plusieurs ouvrages : Hip hop et Cies et 1993-2012, Suresnes cités danse, consacrés au festival hip hop de Suresnes, Les 50 ans de l’Ecole de danse Rosella Hightower (co-auteur), Je danse à l’Opéra (livre pour enfants aux éditions Parigramme), et collabore régulièrement avec des théâtres et maisons d’opéra tels que le Ballet de l’Opéra de Lyon, le Théâtre de Chaillot, le Théâtre de Cornouailles et le théâtre Jean Vilar de Suresnes. Je suis par ailleurs membre de la Société des Gens de Lettres. En 2018, j’ai suivi et accompagné la création par la compagnie Difé Kako, dirigée par Chantal Loial, de la pièce Cercle égal demi cercle au carré portant sur les danses sociales du monde créole. Cette première approche m’a incitée à entreprendre un travail de documentation et de recherche sur les quadrilles des Antilles et de la Guyane, patrimoine chorégraphique méconnu et essentiel.
Campeggiani Alessandro
06000
Moyen-âge, Histoire incorporée de la danse, histoire culturelle, religion
J'ai étudié danse classique et contemporaine à l'Accademia Nazionale di Danza (Rome), puis à la Scuola di Ballo del Teatro alla Scala (Milan) et enfin au Pôle National Supérieur de Danse de Cannes-Mougins Rosella Hightower (où j'ai obtenu l'EAT en danse classique et contemporaine). Depuis 2017, je suis inscrit à l'Université Côte d'Azur (Nice) et en 2021, j'ai soutenu le mémoire (de master 2) : Les danses dans les écrits des frères mendiants. Pour une étude des représentations des danses de l'Occident latin au XIIIe siècle (sous la direction de Marina Nordera). Avec cette étude, j'ai remporté ex aequo le prix Ilaria Caccia 2022. Je poursuis actuellement mes recherches sur la danse au Moyen Âge, notamment dans la culture religieuse, avec ma thèse de doctorat : Les danses et l'Église du XIIe au XIVe siècle. Etude pour une histoire culturelle et incorporée (dir. Marina Nordera). Je suis également chargé de cours à l'Université de Nice : j'enseigne l'analyse chorégraphique aux étudiants de Licence.
Canaveira de Campos Alexandra
Portugal
danse baroque, danse contemporaine, patrimoine, mémoire, transmission
Cappelle Laura
75
Casale Camille
75
danse classique, pédagogie, apprentissage, représentations, santé
Centre national de la danse CND
Cervellati Elena
Dipartimento delle Arti
Corps dansant dan le XIXème siècle, danse contemporaine en Italie depuis 1980, vidéodanse.
Elena Cervellati est Professeure associée à l'Alma Mater Studiorum-Université de Bologne (Italie), où elle enseigne "Histoire de la danse et des arts du mouvement" (Licence) et "Théories et poétiques de la danse" (Master), elle s'occupe des Archives Kazuo Ohno, coordonne le Groupe de recherche « Teorie pratiche della danza italiana » (https://site.unibo.it/teorie-pratiche-danza-italiana/it/gruppo). Elle codirige, avec Elena Randi, la revue «Danza e ricerca. Laboratorio di studi, scritture, visioni» (http://danzaericerca.unibo.it), fondée par Eugenia Casini Ropa, Elle est l'auteure de la monographie Théophile Gautier e la danza. La rivelazione del corpo nel balletto del XIX secolo (CLUEB, 2007) e de Storia della danza (Pearson, 2020), ainsi que de quelques essais qui développent ses intérêts de recherche, liées aux formes du spectacles de danse dans la première moitié du XIXe siècle, à la danse contemporaine en Italie depuis les années 1980 et à la vidéodanse. Depuis 2008 elle organise la programmation dédiée à la danse par le Centro La Soffitta et entre 1997 et 2002 elle a été la manager de la Compagnia Abbondanza/Bertoni.
Chairon François
Chapuis Yvane
Ra&D
Historienne de l’art de formation, Yvane est responsable de la Mission recherche de La Manufacture-Haute école des arts de la scène de Suisse romande depuis 2013. Ses recherches ont porté sur les relations entre la danse et les arts plastiques sur la scène new yorkaise des années 1960, et plus spécifiquement sur la manière dont la pratique des danseurs informe celle des plasticiens et l’oriente vers la performance. Cette approche de la transdisciplinarité l’a conduite à accompagner la mise en œuvre de nombreux projets artistiques expérimentaux dans les champs de la danse, du théâtre, et des arts plastiques, dans la cadre de la direction des Laboratoires d’Aubervilliers entre 2001 et 2009. Actuellement, elle consacre ses recherches aux pratiques des arts scéniques. Elle est l’auteur aux éditions Xavier Barral de Musée Précaire Albinet – Thomas Hirschhorn (2005) ; Théâtre Permanent – Cie Gwénael Morin (2011) ; et co-auteur aux éditions des Presses du réel de Partition(s) – objet et concept des pratiques scéniques (20 et 21e siècles) (2016) et de Composer en danse – un vocabulaire des pratiques de la composition (2019).
Chénetier-Alev Marion
Département d'Histoire et Théorie des Arts. Ecole Normale Supérieure d'Ulm
acteur, théâtre contemporain, marionnettes, critique, radio
Marion Chénetier-Alev est maître de conférences en études théâtrales au Département d'Histoire et Théorie des Arts de l’École Normale Supérieure d’Ulm, membre de l’UMR 7172 THALIM (CNRS). Ses recherches portent sur la stylistique et la dramaturgie des écritures dramatiques modernes et contemporaines ; sur la théorie et la poétique du travail de l’acteur ; sur l’histoire et les enjeux de la critique en arts du spectacle ; ainsi que sur les liens entre théâtre et radio, et l'histoire sonore du théâtre. Auteur de L’Oralité dans le théâtre contemporain (Éd. Universitaires Européennes, 2010), elle a également publié un livre d’entretiens avec le dramaturge Valère Novarina, L’Organe du langage, c’est la main (Argol, 2013) ; dirigé des collectifs sur la critique dramatique (PUFR, 2013), l’histoire sonore du théâtre (Éditions Ulm, 2017), et le jeu de Maria Casarès (Revue d’Histoire du Théâtre, 2018). Traductrice, elle a également co-publié l’édition scientifique et bilingue du Théâtre des Fous d’E. Gordon Craig (IIM/L’Entretemps, 2012).
Chénetier-Alev Marion
Département d'Histoire et Théorie des Arts. Ecole Normale Supérieure d'Ulm
textes, corps, acteur, jeu, critique
Je suis maître de conférences en études théâtrales à l’École Normale Supérieure d’Ulm, membre de l’UMR 7172 THALIM (CNRS). Mes recherches portent sur la stylistique et la dramaturgie des écritures dramatiques modernes et contemporaines ; sur la théorie et la poétique du travail de l’acteur ; sur l’histoire et les enjeux de la critique dramatique ; ainsi que sur les liens entre théâtre et radio, et l'histoire sonore du théâtre. Auteur de L’Oralité dans le théâtre contemporain (Éd. Universitaires Européennes, 2010), j'ai également publié un livre d’entretiens avec le dramaturge Valère Novarina, L’Organe du langage, c’est la main (Argol, 2013) ; dirigé des collectifs sur la critique dramatique (Le Texte critique. Expérimenter le théâtre et le cinéma au 20e et 21e siècles, PUFR, 2013), l’histoire sonore du théâtre (L'Écho du théâtre : dynamiques et construction de la mémoire phonique 20e-21e siècles, Revue Sciences/lettres n°5, Éditions Ulm, 2017), et le jeu de Maria Casarès (Le Jeu de M. Casarès ou le théâtre à l'épreuve, Revue d'Histoire du Théâtre n°277, 2018). Traductrice, j'ai également co-publié l’édition scientifique et bilingue du Théâtre des Fous d’E. Gordon Craig (IIM/L’Entretemps, 2012). Dans le cadre de mon enseignement, j'assure un séminaire sur l'histoire de la danse et sur la critique de la danse contemporaine, et je suis amenée à diriger des travaux d'étudiants portant sur la danse. Je m'interroge en particulier sur la dramaturgie des créations chorégraphiques, et sur les liens entre danse et écriture.
Chernetich Gaia Clotilde
dramaturgie, écriture, histoire orale
Danseuse de formation, en 2017 j'ai obtenu mon doctorat de recherche en danse à l'Université Côte d'Azur et à l'Université de Parme, en Italie. Je travaille sur les modalités de transmission des connaissances et du répertoire en danse contemporaine. Je travaille comme dramaturge de danse . J'écris pour la revue numérique italienne Doppiozero (www.doppiozero.com) et je fais partie du projet Springback Magazine du réseau européen Aerowaves Europe.
Chevrier-Bosseau Adeline
75
danse américaine 19ème siècle, danse et littérature, danse et poésie
Docteur en littérature américaine, agrégée d'anglais. Établissement d'exercice: Université Pairs-Est Créteil Domaines de recherche: littérature américaine et arts de la scène (théâtre, danse) aux États-Unis au dix-neuvième siècle, rapports entre littérature et danse, entre poésie et danse en particulier, enjeux culturels, politiques et littéraires de l'interaction entre la littérature américaine du dix-neuvième siècle et les arts de la scène. Quelques publications: - « L’Orientalisme Shakespearien d’Emily Dickinson » Shakespeare aux Etats-Unis, les paradoxes de l’héritage, numéro dirigé par Vincent Broqua et Ronan Ludot-Vlasak, Représentations, Revue Électronique du CEMRA, Université Stendhal Grenoble 3, décembre 2014, 6-22. - « “Because I see —New Englandly”: Subverting Legacies in Emily Dickinson’s Poems », Thy Truth Then Be Thy Dowry, Questions of Inheritance in American Women’s Literature, dirigé par Stéphanie Durrans, Cambridge Scholars Publishing, 2014, 21-36. - « “By a Mouth that cannot speak”, l’écriture paradoxale de la peur dans les poèmes d’Emily Dickinson » De la peur en Amérique : l’écriture au défi du frisson, dirigé par Sylvie Bauer, Cécile Roudeau, et Marie-Odile Salati, Chambéry : Editions de l’université de Savoie, janvier 2011, 53-73. - « The influence of Shakespearean Theatricality on Emily Dickinson’s Lyrical Self » Dossier « American Shakespeare » dirigé par Vincent Broqua, revue en ligne Transatlantica, 1, 2010. Communications récentes et à venir : – « L’Orientalisme dans La Bayadère de R. Noureev », UPEC (Université Paris-Est Créteil), 9 novembre 2015. – « Questions of Lyricism in Emily Dickinson and Walt Whitman’s poems » Dans le cadre de la table ronde du colloque « Walt Whitman and Emily Dickinson : A Colloquy », organisé par Éric Athenot, Cristanne Miller et Adeline Chevrier-Bosseau, UPEC (Université Paris-Est Créteil), 12-13 mars 2015. À venir : – « Emily Dickinson, The Poet as Experimental Dancer », Emily Dickinson International Society Conference « “The Angled Road Preferred against the Mind”, Experimental Dickinson », Paris, Cité Internationale Universitaire, 24-26 juin 2016. – "Fanny Elssler in America, The Political Capital of the Ballerina's Body", Corps en Politique, UPEC, septembre 2016.
Claire Elizabeth
Centre de recherches historiques
histoire du corps, imagination, médecine, danses de société, genre
Elizabeth Claire est chargée de recherche au CNRS, membre du Centre de recherches historiques (CRH) et membre associé au Centre de recherches sur les Arts et le Langage (CRAL). L’une des fondateurs de l’Atelier d’histoire culturelle de la danse (AHCD), son séminaire de recherche avec l’AHCD sur l’Histoire culturelle de la danse, se complète avec des séminaires sur l’Histoire du genre dans les arts vivants, et sur Les pouvoirs de l’imagination : approches historiques, à l’École des hautes études en sciences sociales. Elle coordonne avec Sylvie Steinberg le Groupe de recherche Histoire du genre au CRH, et codirige avec Michelle Zancarini-Fournel un numéro CLIO. Femmes, genre, histoire sur « Danser » en 2017. Ancienne allocataire postdoctorale de l'Institut Émilie du Châtelet, elle a l'honneur et le plaisir de participer au Comité Directeur de cette institution francilienne depuis 2014. Recherches: J'effectue actuellement une recherche historique concernant « L’éloquence du corps et l’articulation de l’âme : la circulation des savoirs médicaux et genrés sur l’imagination, la sensibilité, et l’art de la danse (18e-19e siècles) ». L’originalité de mes travaux réside dans le croisement des sources médicales sur l’imagination, sur la danse et sur le corps féminin (question de la folie, de la grossesse, et des maladies nerveuses), avec des sources traitant de l’imagination dans la philosophie de l’esthétique appliquée à la danse. Cette étude comparative contextualise la réception des nouvelles pratiques de danse tels le ballet-pantomime pour la scène, ou la valse pour le cas du bal. Elle interroge des aspects genrés de l’avancement d’une pensée républicaine en France, Angleterre et l’Europe, ainsi que l’avènement d’une médecine clinique pour le traitement de l’hystérie dont l’impact sur l’évolution de la psychiatrie occidentale était très important. De nombreuses thématiques sont communes à ces domaines (art, politique, médicine) qui semblaient pourtant isolées : la contagion et l’épidémie ; la dichotomie opposant génie et folie ; la performance du genre ; la ‘sociabilité’ ; l’expressivité ‘sans recours aux mots’ du corps symptomatique, sexué, et d’artiste. Au final, le pouvoir de l’imagination et la question du genre constituent le socle fédérateur à ces thématiques.
Clavel Joanne
34
écologie, Somatiques, Expérience, Vivants, Ethiques
Joanne Clavel est Docteure en Écologie et Évolution. Depuis 2008 elle s’est rapprochées des sciences humaines : Art et Performance, Écologie Politique, Médiation (université Paris 8, ULg de Liège, UC-Berkeley, Université Conplutense de Madrid, groupe TRACES). Elle est aujourd’hui chercheuse au Muséum National d’Histoire Naturelle et chercheuse associée de l’université Paris 8 (groupe Soma et Po). Elle a enseigné l’écologie, l’évolution, l’Art-Science dans diverses structures université Paris-Sud, université Paris 7, MNHN, l’école des Pont et Chaussées, ATEN, mais aussi la danse contemporaine et la flute traversière (Daensité, JP musique). Diplômée de conservatoire en danse et musique, elle fonde en 2008 le collectif d’artistes Natural Movement afin de monter des projets de médiation artistique sur la biodiversité en espérant développer les graines d’une éco-culture. http://www.natural-movement.fr/
Clavier Evelyne
75 et 54
S.Beckett, M.Marin, D. Dupuy, Danse-théâtre, transition inclusive, handicaps
Auteure d'une thèse intitulée Danser avec Samuel Beckett ( 2018), Evelyne Clavier s'intéresse aux relations de la danse et de la littérature au 20e et 21e siècle . Elle a publié un article sur le rapport de Samuel Beckett à la danse moderne dans ''Beckett and Modernism'( Palgrave, 2018) et elle se prépare à écrire sur les adaptations chorégraphiques des oeuvres de Samuel Beckett en France pour le même éditeur. Elle a mené une recherche-création avec les chorégraphes et danseuses Marie Cambois et Anne Marion à partir de "Comment dire / What is The Word", le dernier poème de Samuel Beckett, une recherche-action dont elle rend compte dans "Essayer une danse de textes et de gestes"( Actes du colloque de Cerisy ''Gestualités/ textualités en danse contemporaine,'2018). Elle a entrepris également des recherches -actions sur le terrain de l'école dite inclusive avec des élèves en situation de handicap ayant des troubles des fonctions cognitives. Elle s'appuie pour cela sur les travaux de Guillemette Bolens qui portent sur l'intelligence kinésique ( 2008, 2016). " Ateliers dansephilo : faire expérimenter l'altérité pour la mise en oeuvre de l'école inclusive"( Diotime, 2017), "Gestes et textes en Ulis TFC : écrire avec May B de Marin' ( Le Français aujourd'hui, juin 2019) sont deux articles qui analysent ces expérimentations. Elle a communiqué sur cette question de la danse et des pratiques artistiques comme leviers possibles de l'école inclusive dans "Quel rôle pour pratiques artistiques dans la transition inclusive"( CND , mai 2019) et "L'éducation artistique comme levier de l'éducation inclusive ( Congrès de l'AREF, juillet 2019).
Cléren Marie
Abstraction Danse Arst plastiques Poésie XXe XXIe siècles
Marie Cléren, agrégée de Lettres Modernes, prépare un doctorat en Littérature Comparée intitulé « De la figuration à l'abstraction, échanges et influences entre les peintres et les poètes entre 1909 et 1933 », à l'Université Paris-IV Sorbonne sous la direction du Professeur Bernard Franco. Elle est ATER au département des Arts du spectacle de l'Université de Caen-Basse-Normandie. Ses axes de recherches sont centrées autour de la danse, l'histoire de l'art, la poésie et la question de la synthèse des arts au début du XXe siècle.
Conquet Angela
Melbourne Australie
pratiques et politiques curatoriales en danse
Directrice programmes de résidence danse Mains d'Oeuvres Paris 2006-2011 Directrice artistique Dancehouse Melbourne Australie 2011-2020 Guest Curator Festival Dance in Vancouver Canada 2021 Membre réseau Asia Network For Dance 2018- Boursière Fondation Saison Japon 2019 Etudiante Doctorat Université de Melbourne - projet de recherche 2021- STAYING WITH THE PROBLEM – COSMOPOLITICS OF CURATING DANCE
Contour Catherine
Isère
danse, in-situ, outil hypnotique, dispositifs
Artiste-exploratrice qui, à travers le corps, le mouvement et les dispositifs de (re)présentation, questionne la notion de « relation », à partir d’une double formation en danse contemporaine et en scénographie à l’Ecole nationale supérieure des arts-décoratifs de Paris. Elle crée Maison Contour, à la fois marque de fabrique artistique, site internet évolutif et mode de création nomade basé sur des co-habitations temporaires dans des lieux. Elle s’associe avec chercheurs et artistes dans les nombreux champs qu’elle aborde, parmi lesquels le jardin, le paysage et l’hypnose, dont elle explore les possibilités pédagogiques et artistiques, forgeant un outil pour les créateurs, basé sur l’autonomie et l’émancipation. Au gré des lieux et des rencontres, ses créations forment des îlots de partage pour une danse qui intensifie la présence au monde et invite à cultiver ses ressources et l’art du repos.
Contredanse Contredanse
Belgique
documentation, information, édition, publications, formation
Fondée en 1984 par la danseuse et chorégraphe belge Patricia Kuypers, Contredanse s’est donné pour mission, dès l’origine, de soutenir la création chorégraphique. L’association bruxelloise souhaite offrir des outils et des ressources aux chorégraphes et aux danseurs pour leur permettre de relier leur travail en studio à une analyse de la pensée du mouvement, du corps, de la composition, de l’histoire de leur discipline. Ses activités sont principalement orientées vers l’information, la documentation, l’édition et la formation.
Côté Julie-Anne
Université du Québec à Montréal / Paris 8
muséologie, danse, collection, patrimoine
Formée en danse contemporaine à l’Université Concordia à Montréal (1997-2000), j'ai travaillé dans le milieu des arts et de la culture. Candidate au programme de doctorat en Muséologie, médiation, patrimoine à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) en co-tutelle de thèse au département de danse de l'Université Paris 8, ma recherche sous la direction d’Yves Bergeron (UQAM) et d’Isabelle Launay (Paris 8) porte sur la préservation et la muséalisation de la danse en Occident.
Cramer Franz Anton
Université des Arts de Berlin (UdK), Centre Interuniversitaire de danse
janvier à juin 2013
Crang Simone
d'Arcy Chloé
19e siècle, ballet romantique, Marie Taglioni, bals, thermalisme
Doctorante contractuelle à l’École Pratique des Hautes Études depuis octobre 2019, Chloé d’Arcy prépare une thèse d’histoire culturelle et sociale du 19e siècle, intitulée « Bals et spectacles dans les stations thermales et balnéaires. Sociabilités mondaines et artistiques, 1816-1872 », sous la direction de Jean-Claude Yon (SAPRAT). En 2017, Chloé d’Arcy a soutenu un mémoire d’histoire à l’Institut d’Études Politiques de Paris, sous la direction de Jean-François Sirinelli (CHSP) : « Marie Taglioni, Étoile de la danse. Constructions, évolutions et implications du vedettariat de la ballerine (1822-1870) ». Ce master a obtenu une mention spéciale du prix Mnémosyne 2018. Elle a été invitée à présenter ses recherches sur Aligre FM, dans l’émission Éclats d’histoire « Autour de l’histoire des femmes », le 7 mars 2019. En parallèle, Chloé d’Arcy se forme aux RIDC de Paris en vue d'obtenir le Diplôme d'Etat de professeure de danse contemporaine.
Danse Paris 8 Laboratoire
Dariane Cynthia
75
littérature, danse, femme
De Luca Valeria
IdF, Paris 75
tango argentin, sémiotique, improvisation, figuralité, imaginaire
Valeria De Luca est docteur en Science du Langage/Sémiotique à l’Université de Limoges, où elle a soutenu une thèse portant sur la danse, notamment sur tango argentin vu en tant que phénomène composite, articulant plusieurs plans et formes de production de sens. Elle a été ATER à l’Université Lumière Lyon2 et est actuellement chercheuse associée à l’Université de Limoges. Ses travaux et axes de recherche portent sur les notions de forme/figure en danse et en sémiotique générale, ainsi que sur celles de style et de figural, et trouvent des applications dans plusieurs pratiques socio-esthétiques (reenactment, artisanat textile, performance). Elle a publié une vingtaine d’articles et se consacre actuellement à la rédaction de son premier ouvrage sur le tango abordé du point de vue sémiotique.
de Morant Alix
34
performance, histoire de la danse 20e et 21, intermédialité, in situ.
Alix de Morant est maîtresse de conférences en esthétiques théâtrales et chorégraphiques à l’université Paul-Valéry Montpellier 3 et membre du RIRRA21 (EA 4209). Elle est à ce titre associée au Master EXERCE adossé à l’université Paul Valéry et à ICI- Centre Chorégraphique National de Montpellier-Occitanie dirigé par Christian Rizzo. Autrice avec Eliane Beaufils de Scènes en partage ( Montpellier, Deuxième Epoque, 2018) et avec Sylvie Clidière d’Extérieur Danse, essai sur la danse dans l’espace public, (Montpellier, L’Entretemps 2009) , elle a participé aux ouvrages collectifs : Danser la rue (Presses universitaires de Rouen, 2019), Art &Ville contemporaine:rythmes et flux (Presses universitaires de Saint Etienne, 2012), Butô(s) (Paris, CNRS, 2002),La scène et les images (Paris, CNRS 2001). Collaboratrice des revues Ligeia, E pur si muove, Ballet/Tanz, Alternatives Théâtrales, Théâtre/Public, ArtPress, elle a contribué à l’aventure éditoriale de Stradda, Scènes Urbaines, Dédale, Cassandre. Elle a aussi travaillé comme programmatrice et conseillère artistique auprès de plusieurs compagnies chorégraphiques et d’institutions culturelles en France et aux Pays-Bas où elle a longtemps résidé. Outre son intérêt pour les démarches chorégraphiques in situ et les expériences participatives en espace public ses recherches portent sur les esthétiques théâtrales et chorégraphiques contemporaines, la performance, sur l’histoire de la danse au 20e et 21e siècles et plus particulièrement sur les ramifications européennes du butô, notamment au sein d'un projet de recherche CND sur la contemporanéité des outils du Body Weather.
De Plée Cathy
Bruxelles
danse ancienne, Renaissance, archives, systèmes d'écriture en danse, communication
Historienne de l'art spécialisée en arts de la Renaissance et danseuse amateure, particulièrement intéressée par les danses anciennes, j'ai eu la chance de faire partie de la première promotion de la formation en culture chorégraphique de Laurence Louppe à Aubagne en 2001-2002. L'approche pratique-théorie qui y était enseignée pour aborder et transmettre l'histoire de la danse m'a durablement marquée. Employée à l'asbl Contredanse de 2000 à 2014 à la fois comme documentaliste et co-rédactrice du journal NDD (Nouvelles de danse), j'ai eu l'occasion de côtoyer le monde professionnel de la danse contemporaine belge et étrangère à la fois dans le domaine de la création, de l'enseignement que de la recherche. Un second Master en Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (2015-2017) réalisé en vue de mieux comprendre les enjeux et fonctionnement de notre monde contemporain m'a étrangement ramenée vers le passé et réveillé mon goût pour les archives. Je réalise en effet un mémoire intitulé "Décrire la danse en ses archives, enjeux, histoire, méthodes" qui, se basant sur mon expérience croisée de documentaliste, de rédactrice, d'historienne de l'art et de danseuse amateure, tente d'analyser ce que sont les archives de danse, comment elles se communiquent et ce qu'elles peuvent apporter au monde de la recherche en danse mais aussi en sciences humaines. Depuis, je me suis engagée dans une recherche sur les traités italiens du XVe siècle, leur construction et leurs influences.
De Rosa Sinibaldo
Drama -university of Exeter - and Music - Cardiff university
Turquie, ethnologie, notation, rituel, transnationalism
Sinibaldo De Rosa est anthropologue et s’intéresse à l’expérimentation et à la pédagogie dans les arts de la performance, aux traditions kinesthésiques et aux études multidisciplinaires et collaboratives des rituels. Il a obtenu un License en Anthropologie Culturelle à l’Université di Bologne, un Master recherche en Asian and Middle Eastern Studies avec une spécialisation sur la Turquie à l’Université de Leiden et un diplôme de premier cycle supérieur en notation Laban au CNSMDP. Avec des programmes d’échange Erasmus il a étudié aussi à l’Université de Marmara et l’Université Technique du Moyen Orient. En 2013 son article intitulé “Samah: Kardeşlik Töreni — A Dynamic Bodily Archive For The Alevi Semah” a reçu le Selma Jeanne Cohen Graduate Student Award pendant la conférence du CORD et SDHS hébergé à l’Université de Californie – Riverside. Grace à une bourse du AHRC SWW DTP permettant une cotutelle entre le département du théâtre à l’Université de Exeter et la section ethnomusicologie à l’Université de Cardiff il écris maintenant une thèse de doctorat sur les adaptations pour la scène du semah des Alevis en Turquie autant que en Europe Occidentale.
Debellis Julie
Déodat Caroline
Després Aurore
25
kinesthésie, XXe-XXIe, art chorégraphique, art performance, archive audiovisuelle
Aurore Després est maître de conférences en esthétique des arts et de la danse à l’université de Franche-Comté et membre du laboratoire ELLIADD (EA 4661) depuis 2002. En lien avec sa pratique de danseuse et de chorégraphe, ses recherches portent sur les logiques de la perception et du geste, du temps et de l’archive dans le champ de l’art chorégraphique contemporain et des nouvelles esthétiques de la danse à la croisée des arts plastiques et de l'art performance. Après avoir réalisé trois pièces en coproduction avec la Comédie de Saint-Étienne dont Bing Bang Monsieur Artaud (1989) d’après l’œuvre d’Antonin Artaud, elle réalise une thèse sous la direction de M.Bernard (Paris 8) sur le Travail des sensations dans la pratique de la danse contemporaine. Logique du geste esthétique (ANRT, 2000) où, au travers notamment des danses d’Odile Duboc, de Trisha Brown et du Contact Improvisation, elle accorde à la kinesthésie et à la “pondéralité” comme “manière de se porter” une place importante à l’analyse des œuvres. En 2011, elle crée le Diplôme Universitaire Art, danse et performance à l’université de Franche-Comté, formation continue expérimentale questionnant la « performance » à la croisée des arts, en partenariat avec le Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort et l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon. Creuset de partages et de réflexions, plus de cent-cinquante artistes, chercheurs, critiques ou acteurs culturels y participeront entre 2011 et 2014 (http://duadp.hypotheses.org). Interrogeant les logiques du temps et les gestes de mémoire et d’histoire constitutifs de l’art chorégraphique contemporain, elle conçoit FANA Danse contemporaine, première ressource en ligne permettant d’accéder à des fonds d’archives audiovisuelles exhaustivement et précisément constitués autour d’un chorégraphe ou d’une compagnie chorégraphique. FANA présente actuellement les fonds Dominique Bagouet-Carnets Bagouet, Ingeborg Liptay et prochainement les fonds Olivia Grandville et Mark Tompkins (http://fanum.univ-fcomte.fr/fana/). Dernières publications : - Gestes en Éclats. Art, danse, performance, (direction), ouvrage collectif à paraître fin 2015, Presses du Réel. - « L'archive, c'est nous ! Réflexion sur l'art chorégraphique et l'archive dans le contexte de la construction du Fonds d’Archives Numériques Audiovisuelles Dominique Bagouet-Carnets Bagouet de FANA Danse Contemporaine » in L'archive dans les arts vivants. Performance, danse, théâtre, Isabelle Barbéris (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2015. - « Performances américaines des années 60-70. Les enjeux d’une autre relation à la gravité », Corps et performance , Revue LIGEIA n°121-124, 2013.
Dufau Isabelle
Val d'Oise
Espace, Rythme du corps, associer théorie et pratique
Artiste et chercheuse en danse, elle commence sa formation par la ballet classique, puis choisit la danse contemporaine. Elle suit les cours de Karin Waehner à la Schola Cantorum, puis de Françoise et Dominique Dupuy, Jacqueline Robinson, Brigitte Hyon aux RIDC à Paris. Elle danse pour la chorégraphe Colette Portman. Elle s’installe au Brésil en 87 et commence son parcours de danseuse interprète en travaillant notamment avec la chorégraphe nord américaine Holly Cavrell. Elle développe en parallèle sa propre recherche chorégraphique pour laquelle elle reçoit les prix : « Movimentos de Dança » en 96, 95 et 93, « Chorégraphe Révélation » en 93 décerné par l’Association des Critiques d’Art de São Paulo, « Bolsa Vitae de Arte » en 95 décerné par la Fondation Vitae d’Aide à la Création. De retour en France, elle obtient son Diplôme d’Etat de professeur de Danse en 99, suit les Formations Supérieures en Culture Chorégraphique de Laurence Louppe et en Rythmes du Corps de Françoise Dupuy, dont elle est diplômée. Elle possède également un Master 2 de recherche en danse de l’Université Paris VIII. En 2003, elle rejoint la compagnie « Ombre et Parenthèses » de Laurence Saboye à Montpellier, danse de 2004 à 2006 dans la Compagnie Dominique Dupuy pour WMD, travaille depuis 2001 avec la chorégraphe Lidia Martinez. Elle danse pour la chorégraphe Clara Gibson Maxwell depuis 2011, et avec la chorégraphe Hélène Marc depuis 2012. Sa démarche chorégraphique interroge la relation du corps au paysage, en lien avec l’espace, la matière sensible du mouvement et le rythme. Ses derniers projets : Landscape, 3 Jardins et Jardin(s), s’inscrivent dans cette recherche. Très sensible à la relation danse-musique et à la porosité entre les différents langages artistiques, elle collabore régulièrement avec des musiciens, des plasticiens et des comédiens pour ses créations et pour ses interventions pédagogiques. Elle enseigne l’Histoire de la Danse et la technique contemporaine, intervenant dans plusieurs structures auprès de danseurs amateurs et professionnels. Elle assiste régulièrement Françoise Dupuy dans ses interventions pédagogiques, et elle est une des danseuses référentes du réseau CDC Paris pour le projet Planetary Dance de Anna Halprin. Elle fait partie du groupe les dormeuses, qu’elle a fondé en 2012 avec Laurence Saboye et Véronique Albert (www.lesdormeuses.blogspot.fr). CV complet sur le site : www.isabelledufau.com
Dumont Agathe
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danse contemporaine, arts du cirque, travail, santé, virtuosité
Agathe Dumont est enseignante-chercheuse indépendante et travaille dans les domaine des arts du cirque et de la danse. Docteure en arts du spectacle, elle enseigne régulièrement au Centre national de danse contemporaine d'Angers, au Centre national des arts du cirque de Chalon-en-Champagne, pour le DE de professeur de danse (centre de formation en danse Désoblique) au Pont supérieur à Nantes et à l'Université, notamment dans le cadre de la formation de formateurs. Elle s’intéresse notamment à la transmission des activités physiques et artistiques et les croisements entre pratique et théorie. Elle travaille comme experte ou auteure pour différents projets: la Fédération européenne des écoles du cirque, CircusNext, le Centre national de la danse. Le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Elle a également publié plusieurs manuels pédagogiques avec la FEDEC sur la pédagogie en arts du cirque (projets Intents) et écrit régulièrement pour différentes revues scientifiques mais aussi pour des revues généralistes, des programmes d'opéras ou de théâtres. Ses recherches portent principalement sur le travail des interprètes en danse et cirque. Elle a été résidente à l'L (recherche expérimentale en arts de la scène, Bruxelles) avec Mariam Faquir pour un projet autour du travail du danseur au quotidien et mène une recherche sur les enjeux de santé dans l’entraînement du danseur. Elle a été lauréate en 2016 de l’aide à la recherche et au patrimoine en danse du Centre national de la danse pour le projet “Perception des enjeux de santé par les danseurs contemporain” et lauréate de "l'appel à projets recherche en théâtre, cirque, marionnette, arts de la rue, conte, mime et arts du geste 2019", du Ministère de la Culture pour le projet “Pratiques de la santé et du soin chez les artistes de cirque”.
Duval Hélène
Université du Québec à Montréal
El Amrani Karima
93 - 75
Karima El Amrani a commencé la danse à l’âge de dix ans à la Manufacture-Vendetta Mathea à Aurillac. Elle se forme ensuite en danse contemporaine au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle s'installe à Londres en 2011 où elle travaille pour Hofesh Shechter. Depuis 2013, elle collabore avec Christoph Winkler à Berlin, Clod Ensemble à Londres et la Compagnie 7273 à Genève. Parallèlement, elle se certifie dans l’enseignement du yoga ashtanga et rejoint les projets chorégraphiques de David Drouard, Damien Jalet, Thomas Lebrun et plus récemment Myriam Gourfink pour la création Structure souffle. La compagnie smitten a été créée en 2018 et s’articule dans la continuité de son parcours d’interprète, comme un laboratoire de recherche extensible et poreux accueillant en son sein de multiples problématiques et désirs mouvementés. Album de chorégraphies (2020) en est la première création. En 2021, elle s’engage avec Anne-Sophie Lancelin sur la co-création du duo Les figures de l’attention. En 2022, elle met en place une commission chargée de réfléchir à l'agentivité du danseur dans son parcours professionnel et artistique.
Fabbricatore Arianna Beatrice
75
danse, musique, opéra, théâtre, XVIIIe siècle, pantomime, Comédie-Italienne, traduction, interprétation, herméneutique, sociologie, histoire culturelle, humanités numériques
Philosophe de formation avec une thèse sur l'esthétique du théâtre (obtenue à Naples, Université L'Orientale), titulaire d'un Doctorat de recherche international (Paris-Florence-Bonn), professeur agrégée d’italien et ancien professeur de danse (DE et Certificat d'Aptitude), Arianna Fabbricatore est coordinatrice du GRDDanse (Groupe de Recherche XVIIe-XIX siècles), au sein du projet « Discours sur la danse », Labex Obvil, Université Paris-Sorbonne et porteur d’un projet de recherche appliquée soutenu par le Service Recherche et Répertoires chorégraphiques du CND. Elle est membre de l’ELCI (Equipe littérature et culture italiennes, Paris-Sorbonne), membre associé du CETHEFI (Centre d’études Foires et Comédie-Italienne de l’université de Nantes) et elle fait partie de plusieurs programmes de recherche internationaux, ARPREGO (Espagne), PRITEPS (France), AIRDANZA (Italie). Se recherches portent sur l’histoire culturelle de la danse et du théâtre de l’époque moderne, sur la poétique, l’esthétique et la sémiotique de la danse dans une perspective herméneutique et sociale. Elle s’intéresse aux problématiques liées au dialogue entre les textes et à la traduction (interlinguistique et intersémiotique). Son approche interdisciplinaire a recours aux outils de la littérature, de la sociologie et de la sémiotique. Elle a publié de nombreux articles et édité des textes sur la danse. Son ouvrage La Querelle des Pantomimes. Danse, culture et société dans l'Europe des Lumières (PUR, 2017) analyse la dramaturgie du ballet-pantomime et explore les enjeux esthétiques et sociaux de la polémique milanaise sur le nouveau genre.
Falconi Talía
Paris
danse, Équateur, Talia, Falconi, chorégraphe, danseuse, professeur
Talía Falconi est née à Quito, en Équateur. Depuis plus de 30 ans, elle travaille comme artiste indépendant dans la création, la production et la diffusion d'œuvres chorégraphiques, ainsi que la vidéo-danse. Son travail chorégraphique est éclectique, mais il est résolument basé sur l'expérimentation du mouvement et développe -depuis la scène- un univers poétique. Elle a été invitée à réaliser des ateliers, des résidences artistiques et des productions chorégraphiques avec diverses compagnies et espaces de danse et cirque au Venezuela, en Colombie, en Équateur, en Espagne, en France, en Bolivie, aux États-Unis et au Mexique. En 2010, elle commence à développer des projets scéniques en collaboration avec Federea.
FANOUILLET LAURA
Ile de France / Isère
danse, corps, Sensation, Symbole, transmission
Laura Fanouillet travaille comme danseuse interprète et dramaturge avec des chorégraphes contemporains. Elle a mené des recherches en Philosophie, inspirées de l’œuvre de Raymond Ruyer, à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction de Renaud Barbaras. Elle est également l’auteur d’un essai philosophique, Le Corps ou le fruit de l’expérience, coécrit avec Guillaume Allardi, publié aux Editions Larousse en 2010. Sa découverte du baile flamenco la mène actuellement à un doctorat en danse, sous la direction de Gretchen Schiller, à l’Université de Grenoble-Alpes. Cette recherche se propose d’étudier les modalités de transmission des sensations et des imaginaires kinesthésiques dans la création chorégraphique contemporaine. Qu’avons-nous à notre disposition comme ressources corporelles, langagières et technologiques, pour témoigner de cette transmission et l’enrichir ? L’hypothèse repose sur la manière dont la structure de la danse se tient au plus près de la métaphore vitale, par une connaissance des sensations qui régissent la vie affective humaine et qui impriment des styles au corps. La méthodologie vise à établir des liens entre le discours qui exprime la sensation, et un langage qui serait proprement corporel. Pourquoi et comment l’effort de nommer les sensations pour les transmettre, participe-t-il d’un processus de création symbolique ? Par le biais de dispositifs d’échanges et d’entretiens, seront développés, d’une part, des outils conceptuels et langagiers pour traduire les sensations kinesthésiques du danseur et en enrichir l’expression, et analysés, d’autre part, les outils numériques (principalement sonores) utilisés pour la mise en mémoire et la transmission des processus chorégraphiques. Ce projet de thèse s’inscrit dans le programme scientifique ECLAIR (Expériences Chorégraphiques, Lieu Artistique inscrit dans la Recherche) de la Maison de la Création, attaché au laboratoire Litt&Arts (UMR 5316). Celui-ci a pour objectif d’interroger les manières dont les processus kinesthésiques et chorégraphiques, qui sous-tendent la création contemporaine, peuvent être transmis, répertoriés et mis en mémoire. Il mobilise la collaboration de chercheurs régionaux (Université de Grenoble-Alpes, Valence, Lyon 2), internationaux (Université de Coventry, Québec, Stanford), mais aussi d’artistes associés aux partenaires culturels de la région Auvergne Rhône-Alpes (Centre Chorégraphique National CCN2, Centre de Développement Chorégraphique Le Pacifique, Maison de la Culture MC2, Centre National de la Danse, Maison de la danse et Biennale de la danse à Lyon, Hexagone de Meylan, École Supérieure d’Art et Design de Valence, ENSATT).
Fanton-Bayrou Marie-France
Tunis
Interactions, guidage, style d’enseignement, situation complexe, situation ciblée.
Formation : Cursus STAPS à l’UFR STAPS de Tarbes (Maitrise obtenue en 2002). Préparation CAPEPS : PLC1 à l’IUFM de Pau. CAPEPS externe obtenu en 2004. Préparation à l’agrégation interne d’EPS à l’Université de Paris Nanterre. Agrégation interne obtenue en 2011. Diplôme : Master 2 STAPS : « recherche en sciences de l’intervention » obtenu en 2015 (Université de Bordeaux) Poste : professeur d’EPS en poste au lycée Pierre Mendes France à Tunis en charge de l’enseignement de la danse à l’école primaire (CM2). Projet : Pilote d’un projet intitulé « Osons le spectacle » danse/théâtre/Lettres pour les niveaux CM2/6ème. Communication orale au colloque international de l’Association pour la recherche sur l’Intervention en Sport (ARIS), à Hammamet en mai 2016, intitulée : Enseignement par situations complexes et ciblées en danse: étude comparative des procédures de guidage selon les acquisitions visées.
FERRARA Patricia
81
Feste Irène
Val-de-Marne
Gourdoux-Daux, Saint-Léon, Despréaux, empire, baroque
Irène Feste Danseuse, chorégraphe, pédagogue, spécialisée dans les danses anciennes du 16e au 19e siècle. Ingénieur-maître en télécommunications et réseaux, diplômée d’État en danse classique, elle se forme dès son plus jeune âge à la danse classique, auprès de J. Pelletier, Y. Meyer, S. Prince, M. Denard... et est lauréate de concours régionaux et nationaux. Elle découvre la « Belle Dance », en 2006, en intégrant la Cie L'Eclat des Muses de C. Bayle. De 2007 à 2020, avec P.-F. Dollé, elle dirige la Cie Fantaisies Baroques pour laquelle elle est chorégraphe, interprète et pédagogue. Elle propose des actions pédagogiques en milieu scolaire et conservatoires. Elle danse pour de nombreuses compagnies en France et à l'International : Les Corps Eloquents, Divertimenty, Le Baroque Nomade, La Tempesta, Doulce Mémoire... En 2021, elle est chorégraphe et interprète du spectacle jeune public « Le Ballet des 5 Sens », de la compagnie Danses au (Pas)sé. Elle se passionne pour la recherche et elle obtient, à plusieurs reprises, l'Aide à la Recherche et au Patrimoine en Danse du Centre National de la danse sur les thèmes : 2013 - « La Pratique d’une esthétique nouvelle : la danse sous Henri 4-Un style de danse en découverte selon le Manuscrit Instruction pour dancer les dances... (ca 1612) », avec Christine Bayle 2014 - « Evolution de la danse de bal sous le Premier Empire et la Restauration à travers le corpus chorégraphique des traités de J. H. Gourdoux-Daux, entre 1811 et 1823. », avec P.-F. Dollé 2016 - « De l'entraînement du danseur à la théâtralité d'une variation chorégraphique dans les cahiers de Michel St Léon entre 1829 et 1836 », avec P.-F. Dollé 2020 - « Vers le bal Louis 13 d’après Apologie de François de Lauze », avec Christine Bayle 2020 - « Les quadrilles de Jean-Étienne Despréaux, organisateur des divertissements et spectacles à la cour de Napoléon 1er » En 2018-2019, elle participe au programme Danse en Amateur et Répertoire du Centre National de la danse, avec le groupe de danse de la Maison de la Musique et de la Danse de Bagneux : - « Balet de neuf danseurs » de Raoul Auger Feuillet
Filiberti Irene
67100
actuellement conseil artistique & enseignante arts du spectacle (danse) Université de Strasbourg / Dramaturge pour différentes Cies. Auteure, a notamment publié et ou collaboré aux ouvrages suivants : Biennale de danse du val-de-marne (1979/2019), ed.Scala 03-19 //Olga Mesa, double vision, ed. Cie Hors Champs 11-16 // Daniel Larrieu, Memento (1982-2012), ed Actes Sud 11-14// réalisation du n° special Bref Chaillot-Jean Vilar (2012)// Bleue, saignante, à point, carbonisée, Rodrigo Garcia, ed. Les solitaires intempestifs, 2009 // Rosaura, Brigitte Seth et Roser Montllo Guberna, éd. L’œil d’or 2009 // Membre du conseil scientifique du Dictionnaire de la Danse (dir. P. Le Moal, éd. Larousse, 1999-rééd. 2008), Catherine Diverrès, Mémoires passantes (coédition L’œil d’or, CND,2010) // Dansez, dansez… (Les Solitaires intempestifs, 2003).
Filloux-Vigreux Marianne
Cantal 15 (je me déplace facilement)
Politique culturelle de la danse, histoire et esthétique, pédagogie - enseignement
Historienne (PhD en Histoire, Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne), chercheur indépendante associée au CHS-Paris 1, danseuse de formation, pédagogue et enseignante en danse, formatrice en culture chorégraphique, chargée de missions et/ou d’études (Evaluations / diagnostics, plans de développement, communication, médiation vers les publics, développement de projets, …), conférencière, auteur de diverses publications (ouvrages et articles …) en lien avec les pratiques chorégraphiques et les politiques culturelles, …. Principales publications : La danse et l'institution (2001), La politique de la danse (2001), Spectacles en France archives et recherches (2014), Focus danse in "Politique et pratique de la culture" (2005, 2010, 2017), ... Site internet : www.mfv-cultureconseil.com
Fitas Sofia
92
Experimentation, Intuition, Devenir, perception, Inconscient
Fleischle-Braun Claudia
FLETY LAURA
93
Anthropologie de la danse, Andes, rituel, performance, corps
Anthropologue formée à l’université de Paris Ouest Nanterre, Laura Fléty est post-doctorante, affiliée au LESC (CNRS-UMR 7186). Sa thèse, « Les cortèges de la fortune. Dynamiques sociales et corporelles chez les danseurs de morenada (La Paz, Bolivie) », développe une réflexion sur la corporisation des relations sociales et rituelles en analysant les performances chorégraphiques d’une communauté d’artisans et commerçants urbains, issus de la migration indigène, en Bolivie. Après avoir bénéficié d’une bourse de recherche au Musée du Quai Branly et enseigné au Département d’ethnomusicologie de Paris 8 (ATER), Laura Fléty est actuellement boursière de la fondation FYSSEN au Museu Nacional de Rio de Janeiro (Brésil) où elle a engagé de nouvelles recherches sur les langages sensibles et l’anthropologie de la danse.
Fontaine Geisha
Fratagnoli Federica
Garandeau Virginie
75019
baroque, jazz, masque
Virginie Garandeau est professeur de culture chorégraphique au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris depuis 2010. Elle est aussi chercheuse indépendante, conférencière et professeur d'histoire de la danse. Elle travaille pour de nombreux organismes : centres de formation au D.E de professeur de danse, conservatoires, associations, Centre National de la Danse à Pantin. Elle est titulaire des Diplômes d'Etat de professeur de danse jazz et contemporaine, auxquels on ajoutera une longue pratique de la danse classique et baroque. Publications in: Dictionnaire de la danse (Larousse), annales de l'ACRAS, Jazzpulsions, "Scènes de bal, bals en scène" (CND), Dictionnaire des femmes créatrices (éditions Des femmes).
GARCIA ANTUNEZ Carla
Saint Denis
Nijinska, danse, femmes chorégraphes, XX siècle, genre
Gauthier Céline
75
discours de danseurs, pratiques d’écriture artistiques, poétique, XXIe siècle
Céline Gauthier est doctorante en danse à l’Université de Nice-Sophia Antipolis. Après un mémoire de master à l’EHESS consacré aux autobiographies des danseuses de la modernité, elle mène actuellement une recherche sur les pratiques d’écriture des danseurs contemporains.
Gauthier Eglantine
Danse et changement social, identités, Circulation des images et savoirs, Appropriation, Figures de danseur.ses
Gauthier Céline
75 - Paris
corps et langages, récits d'expériences, pratiques d'écritures, analyse des discours
Après un double parcours en danse et littérature en CPGE et à l’Université Paris VIII, puis un master à l’EHESS (département Arts et Langages) sur la poétique des autobiographies de danseuses de la Belle Époque, Céline Gauthier est actuellement titulaire d’un contrat doctoral à l’Université de Nice – Sophia Antipolis. Son travail de thèse, mené sous la direction de Marina Nordera, porte sur l’étude des pratiques d’écritures des danseurs et chorégraphes contemporains.
Genetti Stefano
Dipartimento di Lingue e letterature straniere Università di Verona
danse et littérature, collaborations entre écrivains et chorégraphes, théâtre, performance et danse contemporaine
Enseigne la littérature française à l'Université de Vérone (XXe-XXIe siècles). Projets en cours Traces du chorégraphique chez S. Beckett/Beckett en danse (corpus pièces chorégraphiques inspirées de son œuvre); Pensée de la danse et collaborations chorégraphiques de Pascal Quignard. - Pas de mots. De la littérature à la danse, sous la direction de Laura Colombo et Stefano Genetti, Paris, Hermann, 2010 (Entrées et trajectoires: épaulements, écarts et combinaisons, pp. 11-17; Écrire, danser, d’après la voix perdue: Pascal Quignard, Angelin Preljocaj et “L’Anoure”, pp. 239-257). - Figure e intersezioni: tra danza e letteratura. Con un saggio di J. Lotman inedito in Italia. Quarto quaderno del Dottorato in Letterature Straniere e Scienze della Letteratura, a cura di Laura Colombo e Stefano Genetti, Verona, Fiorini, 2010 (Danza in letteratura, letteratura in danza, pp. VII-XV; Tra Beckett e Maguy Marin, da “May B” a “Cap au pire”, pp. 385-404). - Approche de la danse, tremblements, in Pascal Quignard ou la littérature démembrée par les muses, Mireille Calle-Gruber, Gilles Declercq et Stella Spriet (éds), Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2011, pp. 127-135. - Filiations chorégraphiques: Winnie selon Béjart et chez les Dupuy, in Filiations & Connexions/Filiations & Connecting Lines, édité par Yann Mével, Dominique Rabaté et Sjef Houppermans, “Samuel Beckett Today/Aujourd’hui”, 23, 2011, pp. 49-62. - Par art interposé. Le discours sur la danse de Gautier à Valéry: un espace littéraire allégorique et réflexif, “Revue d’histoire littéraire de la France”, 112, 2, avril 2012, pp. 431-441. - Le Funambule, in Dictionnaire Jean Genet, sous la direction de Marie-Claude Hubert, Paris, Champion, 2014, pp. 268-273. - Pascal Quignard: les écrits pour la danse; Pascal Quignard, Stefano Genetti, Entretien, in Danse contemporaine et littérature entre fictions et performances écrites, sous la direction de Magali Nachtergael et Lucille Toth, Pantin, Centre national de la danse, 2015, pp. 103-109; pp. 110-117. - Méditer Médée, in Pascal Quignard, translations et métamorphoses, sous la direction de Mireille Calle-Gruber, Jonathan Degenève et Irène Fenoglio, Paris Hermann, 2015, pp. 435-447.
Germain-Thomas Patrick
Gervais-Ragu Alice
75
écologie, milieux, modes d'existence
Danseuse et chercheuse, Alice Gervais-Ragu conduit actuellement une thèse au Département danse de l’Université Paris 8, sous la direction d’Isabelle Ginot. Ses recherches portent sur l’étude des milieux et des modes d’existence que s’inventent les danseurs face à une situation de crise économique et sociale. En 2015, elle collabore au séminaire de master « Autour de la table : écologie d’un projet » (Département danse, Université Paris 8). Par ailleurs elle publie différents articles sous formes écrites ou sonores.
Gil Emma
Paris (75)
ballet, danse, europe, Allemagne, esthétique et politique
J'ai réalisé ma licence sur le campus franco-allemand de Sciences Po Nancy, j'ai également effectué une double licence avec la Europa Universität Viadrina en Kulturwissenscaft. J'ai rédigé un mémoire de licence intitulé "Bachelorarbeit - Sowjetischer Tänzer als politische Künstler im Frankreich der 1960er Jahre: Rudolf Nurejew und Maja Plissezkaja im Vergleich". Je souhaite rédiger un mémoire de master sur le thème de la danse, probablement du ballet allemand. Je suis en master 1 et souhaite faire une année de césure l'an prochain pour approfondir ma recherche et éplucher les archives.
Gilabert Milena
Ginot Isabelle
Gioffredi Paule
Rhône
danse contemporaine, Esthétique, phénoménologie, Merleau-Ponty
Agrégée de philosophie, Paule Gioffredi a soutenu en 2012 à l'université Paris-Ouest-Nanterre une thèse dirigée par Maryvonne Saison et intitulée "Le porte-à-faux: une notion merleau-pontyenne pour penser la danse contemporaine". A la suite d'un colloque international rassemblant chercheurs, artistes et journalistes, qu'elle a co-organisé avec E. Phitoussi, elle a dirigé en 2009 la publication chez l'Harmattan de "A l[a'r]encontre de la danse contemporaine: porosités et résistances". Elle a écrit, dans des ouvrages et revues spécialisées en danse ou en philosophie, des articles sur les oeuvres de C. Rizzo, E. Huynh, M. Gourfink et B. Charmatz. Elle est actuellement maître de conférences au département des Arts de la Scène, de l'Image et de l'Ecran de Lyon 2 et travaille actuellement à l'élaboration d'une phénoménologie de la parole des artistes de danse.
Giulia Taddeo
Bologna
Givors Martin
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Anthropologie de la perception, interprètes, rituels, politique des affects, pratiques somatiques chinoises (qi gong, kung fu)
Martin Givors est Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche en Arts de la scène à l’Université Grenoble Alpes et membre du laboratoire Litt&Arts (UMR5316). Ses recherches portent sur les notions de perception de l’environnement, d’individuation et de rituels à travers l’étude de pratiques issues de la danse, du cirque et du Qi Gong. En 2019, il obtient le grade de docteur avec une thèse intitulée « La compagnie de Fractus V (Eastman / Sidi Larbi Cherkaoui) comme foyer de régénération pour les interprètes » au sein de laquelle il développe une approche anthropologique. Ses recherches le conduisent aujourd’hui à explorer les liens unissant les arts de la scène avec ses activités de thérapeute en Médecine Chinoise et professeur de Qi Gong.
Glon Marie
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Histoire, écriture, Lumières, métier, corps
Marie Glon a terminé en 2014 une thèse d'histoire intitulée Les Lumières chorégraphiques. Les maîtres de danse européens au cœur d'un phénomène éditorial (1700-1760), sous la direction de Georges Vigarello (École des Hautes Études en Sciences Sociales). De 2003 à 2015, elle a assuré la rédaction en chef de la revue Repères, cahier de danse, publiée par la Briqueterie / Centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne (http://www.cairn.info/revue-reperes-cahier-de-danse.htm) et a conçu des programmes de médiation et de formation en culture chorégraphique pour plusieurs institutions, comme le Centre Pompidou, Arcadi ou le musée du Louvre. Elle a notamment coordonné, entre 2009 et 2013, la Petite université populaire de la danse (partenariat entre le Théâtre National de Chaillot, le musée du Louvre et le département Danse de l'université Paris 8). En septembre 2015, élue maître de conférences en danse au département Arts de Lille 3, elle a rejoint le Centre d'étude des arts contemporains, où elle poursuit ses recherches sur l'histoire de la danse, dans ses aspects sociaux et esthétiques. Elle est également chercheuse associée au Centre Edgar-Morin (IIAC, UMR 8177) et au laboratoire Analyse des discours et pratiques en danse (Paris 8, équipe d'accueil 1572).
Godfroy Alice
06
Poésie moderne et contemporain, phénoménologie, Esthétique, corps et langage, correspondance entre les arts
Alice Godfroy est agrégée de Lettres, docteure en Littérature comparée et Maître de conférences en danse à l'université de Nice Sophia-Antipolis. Elle mène de front un double parcours – artistique et universitaire – dans lequel se cherchent les articulations de l’un à l’autre. Pratiquant la danse depuis le plus jeune âge, elle se spécialise peu à peu dans l’improvisation et choisit la danse Contact Improvisation comme champ privilégié d’investigation, de performance et de transmission. Membre de la Cie Dégadézo (Strasbourg) depuis 2011, initiatrice d’un collectif d’improvisateurs, regard extérieur pour différents projets scéniques, elle explore les savoirs des corps dansants et les processus de poétisation de leurs gestes. Ses recherches se développent au croisement de la phénoménologie, de la littérature et de l’esthétique. Ses derniers travaux ont élaboré le concept d’une dansité de l’écriture poétique, en définissant le mouvement des textes à partir de l’expérience du corps dansant : Danse et poésie: le pli du mouvement dans l’écriture. Michaux, Celan, du Bouchet, Noël (Paris, Honoré Champion, 2015) ; Prendre corps et langue. Étude pour une dansité de l'écriture poétique (Paris, Ganse – Arts & Lettres, 2015). Elle est par ailleurs rédactrice en chef de la revue Corps-Objet-Image, dédiée aux arts contemporains de la marionnette.
Gonçalves Stéphanie
Bruxelles, Belgique
histoire (XIXe-XXIe s.), ballet, guerre froide, diplomatie culturelle
Stéphanie Gonçalves est docteure en histoire contemporaine de l’Université libre de Bruxelles depuis mars 2015. Sa thèse a été publiée aux Presses universitaires de Rennes en 2018 sous le titre " Danser pendant la guerre froide, 1945-1968. Après six années comme assistante en histoire contemporaine à l’ULB, elle a réalisé un post-doctorat à l’Institut Historique Belge de Rome sur la direction du ballet de l’Opéra de Rome par la danseuse soviétique Maya Plissetskaya, puis a été ATER au Département d’Histoire de l’Université de Rennes 2 et collaboratrice scientifique au Département d’Histoire de l'ULB. Elle est aujourd'hui chargée de recherche (post-doctorante) au Fonds National de la Recherche Scientifique à l'ULB. Elle travaille actuellement sur Maurice Béjart Ses thèmes de recherche concernent l’histoire de la Guerre froide, la diplomatie culturelle, l’histoire culturelle, les relations transatlantiques dans le ballet et les liens entre danse et politique. Elle est secrétaire de l’AcD depuis juin 2018. Elle a publié plusieurs articles sur le lien entre danse et politique dans des revues et des ouvrages collectifs : « Dien Bien Phu, Soviet Ballet and the Cold War: The First Paris Tour, May 1954 », Dance Chronicle, vol. 42, n°1, 2019, pp. 53-77 ; Stéphanie Gonçalves, « Ballet, propaganda, and politics in the Cold War: the Bolshoi Ballet in London and the Sadler’s Wells Ballet in Moscow, October–November 1956 », Cold War History, 2018, DOI: 10.1080/14682745.2018.1468436 ; « Ballet, politique et diplomatie culturelle : l’Opéra de Paris aux Etats-Unis en 1948 », Relations Internationales, 2017/2, n°170, pp. 35-46, ; « Quand les ballets soviétiques dansent à Paris et Londres, enjeux politiques et culturels de la diplomatie dansante pendant la Guerre froide », dossier édité par Marie-Pierre Rey, Les Cahiers Irice, 2016 ; « Dance as a tool for cultural diplomacy in the Cold War, Bolshoï and Kirov Ballets in Paris and London, 1954-1968 », dans Pekka Suutari et Simo Mikkonnen (dir.), Music, Art and Diplomacy: East-West Cultural Exchanges and the Cold War, Farnham, Ashgate, 2015 (sous presse) ; « Traverser la Manche en dansant, les relations franco-britanniques à travers la danse au XXème siècle, 1903-1963 », dans Michel Rapoport et Diana Cooper-Richet (dir.), Les relations culturelles franco-britanniques revisitées, Paris, Atlande, 2014, pp. 161-174 ; « Les ballets soviétiques en Europe pendant la Guerre froide : des images « spectaculaires », entre propagande et mythification. Le Ballet du Bolchoï à Londres en 1956 », Degrés, Revue de synthèse à orientation sémiologique, n°151-152, automne-hiver 2012 ; « Les tournées dansées pendant la Guerre froide, une danse pour la paix ? », ILCEA, Revue de l’Institut des langues et cultures d’Europe et d’Amérique, n°16, juillet 2012. Elle prépare actuellement un article sur la danseuse Maya Plissetskaya.
Gonzalez del Valle Maria Angeles
Bruxelles
articulation théorie pratique, recherche création, analyse de pratiques chorégraphiques et de processus créatifs, écritures performatives, études féministes
La danse m’anime, ne cesse de m’émerveiller, de me questionner. J’explore ses mouvements par la création, la recherche, l’écriture et la pratique pédagogique. Des expériences qui se mêlent et entrecroisent. J’interroge les liens privilégiés que la danse entretien avec le vivant, les savoirs des danseurs et des danseuses, la transmission des « germes de danse ». Je cherche comment préserver la vie et le mouvement dans l’écriture. J’ai habité dans différentes villes en Espagne avant d’arriver à Bruxelles, où je suis restée. Je me déplace entre la danse, la recherche et l’écriture. Le partage et la pratique pédagogique donnent du sens à mon travail et l’animent. J’ai dansé dans une grande compagnie flamande que j’ai abandonnée pour faire des études et donner mon énergie à mes propres créations chorégraphiques. Depuis 1993 j’ai signé plusieurs pièces. Après la naissance de ma fille, j’ai repris des études et je me suis engagée dans la recherche. En 2013, j’ai obtenu le titre de docteure en art-danse à l’Université de Nice. Après la publication de ma thèse, Matières vivantes (Rhuthmos, 2017), la pratique de l’écriture s’est intensifiée, devenant de plus en plus liée à la danse, à la création chorégraphique. Les projets hybrides, Danses en dormance (Rhuthmos, 2020) et Danser la disparition (en cours) émergent de cette alliance.
Gouju Julie
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PHILOSOPHIE DE LA DANSE, pédagogie, ARTISTE-CHERCHEUR, TRAGIQUE
Julie Gouju est chorégraphe, danseuse, chercheuse en danse et pédagogue. Formée à la philosophie, à l’Université de la Sorbonne (Paris 4), elle mène des recherches en esthétique et philosophie de l’art sur la danse contemporaine. En 2012, elle rédige un mémoire intitulé « Construction du sens dans la danse contemporaine : entre « présentation » et « représentation » », sous la direction de Frédéric Pouillaude. Basées sur une étude empirique des œuvres, ses recherches visent à interroger les modalités de « présence » et de « représentation » dans la danse contemporaine, à travers une approche analytique (Nelson Goodman) et phénoménologique. En 2013, elle rejoint le master en chorégraphie, ex.e.r.ce, au CCN de Montpellier dirigé par Mathilde Monnier, qui la conduit à s’engager pleinement dans la création. En 2015, elle crée la performance Les papillons ne mordent ni ne piquent avec Yasmine Hugonnet et Bojana Bauer au Festival FAR° en Suisse. Elle est lauréate de la bourse danceWEB à Impulstanz, à Vienne. En 2018, elle crée À 10CM PRÈS avec Adaline Anobile, lors de Vivat la Danse. Puis elle signe deux pièces sur le tragique : FAON, acte tragique (au Next Festival 2019) et FAON, un portrait dansé (à Artdanthé 2022). En 2021, elle réalise avec Brano Gilan, un premier film de danse, INITIATION - DANSER BRUT, dont la version italienne sera créée en 2023, à l’invitation de la Triennale Milano. Elle vient de présenter LES DANSES D'EXTASE à l’occasion des 20 ans du Palais de Tokyo. En parallèle, Julie poursuit une démarche d’artiste-chercheuse. Elle mène des laboratoires impliquant artistes, universitaires et danseurs non-professionnels. Elle participe à plusieurs projets de recherche en art (Manufacture-Lausanne ; Black Box Teater-Oslo), intervient dans différentes écoles d’art (à l’Université des Arts d’Amsterdam, aux Beaux-Arts de Tourcoing). Pendant trois ans, elle a participé à Constellation, un dispositif d’éducation culturelle et artistique du Centre National de la Danse. Deux de ses articles sont publiées dans la revue Recherches en Danse : _ Créer les conditions d’une expérience de danse /co-écrit avec F. Delmas, C. Bidault, S. Fabre / [numéro 11 "Danse et éducation"], 2014 _ À l'œuvre / co-écrit avec L. Pichaud / [numéro 2 « savoirs et métier : l’interprète en danse], 2022 En 2018, elle fonde la compagnie L’inesthétique : une plateforme de création et de recherche, qui a pour fondement la danse et la philosophie, et dont l’activité principale est la création chorégraphique, la pédagogie et la recherche en arts.
Goupillon-Villefort Lucile
75013
Forsythe, Deconstruction, Renouveau, danse classique, réception critique
Formée à la danse classique à l’Académie Chaptal à Paris, c’est au travers cette discipline qu’elle commence à éprouver la scène. Elle rencontre et s’intéresse également à la danse contemporaine notamment par le biais universitaire (licence arts du spectacle à Paris 8). Parallèlement, diplômée d’Etat, elle débute son expérience dans l’enseignement au Conservatoire « Les Portes de l’Essonne ».Toujours passionnée par l'histoire de la danse, elle reprend ses études à L'Ecoles des Hautes Etudes en Sciences Sociales où elle débute des recherches sur l'émergence de la figure du chorégraphe William Forsythe. Aujourd'hui doctorante, elle poursuit ses recherches sous la direction d'Esteban Buch et Elizabeth Claire en interrogeant la question de la "déconstruction" dans le travail de William Forsythe.
Granger Caroline
Seine Maritime
Merce Cunningham, danse américaine, écopoétique
Caroline Granger est Docteure en Études Anglophones à l'Université de Caen Normandie où elle a soutenu une thèse intitulée " À la rencontre de l'histoire culturelle et de l'écopoétique, une étude des torsions dans l'oeuvre du chorégraphe Merce Cunningham". Ses recherches défendent une écriture "natureculturelle"de l'histoire de la danse américaine du XXème siècle; une écriture qui implique de considérer la multiplicité des espaces au sein d'un évènement chorégraphique.
gras coline
nature/culture, recherche en mouvement, art
Grouet Cathy
Grouet Cathy
Guibert Camille
Charente-Maritime
transe, initiation, théâtre, incarnation, tradition
Après des études en Arts Vivants, à Poitiers puis Bordeaux, j'entame une carrière de danseur et chorégraphe en danse contemporaine. Je poursuis des recherches entamées en 2018, après deux voyages successifs en Afrique de l'Ouest (chez les Bwiti du Cameroun en 2017 puis dans le vodou togolais en 2018), sur les phénomènes de transe. Recherche qui se nourrit autant de l'expérimentation artistique, qui m'amène à créer des pièces de danse-performance ainsi que des ateliers d'initiation à la transe que de la réflexion anthropologique, discipline pour laquelle je prépare une thèse à l'EPHE, sous la direction d'Agnès Kedzierska Manzon.
Guilbert Laure
Guisgand Philippe
59
danse contemporaine, Esthétique, analyse chorégraphique, recherches adossée à la pratique
Philippe Guisgand est professeur des universités en danse ; il est chercheur au Centre d’Etude des Arts Contemporains de Lille (UDL3/CEAC). Il enseigne également l’analyse chorégraphique et l’esthétique de la danse au Département Danse de l’Université de Lille 3. Il est également membre fondateur de l’Association des Chercheurs en Danse. Il est spécialiste de l’œuvre d’Anne Teresa de Keersmaeker à qui il a consacré sa thèse de doctorat en Esthétique des arts, deux livres : Les fils d’un entrelacs sans fin. La danse dans l’œuvre d’Anne Teresa De Keersmaeker, Presses Universitaires du Septentrion, 2008 et Anne Teresa De Keersmaeker, Palerme, L’Epos, 2009 (livre d’entretien publié en italien) ainsi que de nombreux articles et communications (sur De Keersmaeker mais aussi Edouard Lock, Jérôme Bel, Johanne Saunier, Wim Vandekeybus ou Saburo Teshigawara…). Ses autres axes de recherche le portent à dialoguer avec les autres disciplines à propos des œuvres, à mettre en œuvre une démarche d’analyse des pratiques chorégraphiques, à travailler les rapports entre la danse et ses discours de réception. Il aime à mêler son travail de recherche aux démarches de création de chorégraphes (Marion Ballester, Rosalind Crisp, Laurent Pichaud, Farid Berki) et de plasticiennes (Béatrice Balcou, Mylène Benoît). Enfin, il a collaboré aux livres Approche philosophique du geste dansé (Presses Universitaires du Septentrion, 2006), A la rencontre de la danse contemporaine : résistances et porosités, (L'Harmattan, 2009), Les rythmes du corps dans l’espace spectaculaire et textuel 2 : Arts ouverts (Le Manuscrit, 2011), Passions du corps dans les dramaturgies contemporaines (Presses Universitaires du Septentrion, 2011) et Pratiques performatives. Body remix (Presses de l’Université du Québec, 2012).
Hamlin Susan
Hangars Numeriques
la Réunion
danse animée, recherche
Le centre de recherche en danse animée est déployé par Hangars Numériques depuis 2014, il offre un espace d'étude et de soutien à la création en Danse Animée. Le festival FIDA# est un temps fort annuel et un outil de diffusion pour les auteurs qui articulent danse et arts visuels animés comme moyen d'expression.
Harbonnier Nicole
Montréal
danse, analyse du mouvement, AFCMD, analyse activité, explicitation
Nicole Harbonnier est professeur en « étude du mouvement » à l’Université du Québec à Montréal depuis 2004. Elle a été interprète en danse, directrice artistique de la compagnie La Marelle et formatrice de professeurs de danse, spécialiste en Analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD), en France, entre 1980 et 2004. Après une maîtrise portant sur L’étirement du danseur, entre idéal et efficacité (Université Paris 8, 2000), elle obtient un Doctorat en Formation des adultes (Conservatoire National des Arts et Métiers, 2009) avec une thèse qui regarde l’enseignement de la danse à partir du champ de l’Analyse d’activité. Une étude (subvention du programme «Développement Savoir » du Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada, 2013-2016) portant sur l’activité d’observation-analyse chez des experts formés dans deux approches différentes, l’analyse du mouvement selon Laban (LMA) et l’analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD), lui a permis d'élaborer une nouvelle proposition d'organisation des paramètres du mouvement. Cette recherche s’appuyait sur l’épistémologie de l’Analyse d’activité (Jean-Marie Barbier) et utilisait la méthodologie psycho-phénoménologique de l'entretien d'explicitation proposée par Pierre Vermersch. Elle poursuit actuellement ce projet (subvention du programme « Savoir » du Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada, 2019-2024) en appliquant la nouvelle proposition de cadre d'Observation Analyse du Mouvement (OAM) à différents terrains artistiques (interprètes chorégraphiques, artistes mimes, gestuelle des chefs de choeur) et éducatifs (enseignement de la danse, intervention en danse adaptée). Harbonnier, N. (2019). De la marche au saut, il n'y a qu'un pas. In On danse? (pp. 31-40). Marseille: Lienart & Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MUCEM). Harbonnier, N. (2018). Faire ressentir : explorer la partie non visible de l’iceberg. In H. Duval, C. Raymond, & N. Turcotte (Eds.), Faire danser à l'école (pp. 151-171). Québec: Les Presses de l'Université Laval. Harbonnier, N. (2018). Représenter le mouvement pour le transformer. In J.-M. Barbier & M. Durand (Eds.), Représenter/ transformer. Débats en analyse des activités (pp. 103-128). Paris: L'Harmattan. Harbonnier-Topin, N. (2017). Associations d'activités dans l'enseignement de la danse. In J.-M. Barbier & M. Durand (Eds.), Encyclopédie d’analyse des activités (pp. 413-427): PUF. Harbonnier, N., Dussault, G., & Ferri, C. (2016). Regard croisé sur deux pratiques d’analyse du mouvement – l’analyse du mouvement selon Laban (LMA) et l’analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD) Recherches en danse, 5. doi: 10.4000/danse.1404 Harbonnier, N., Dussault, G., & Ferri, C. (2015). A psycho-phenomenological approach to movement analysis. Communication présentée à Ingenious Convergence of Dance culture II, SangMyung University, Seoul. Harbonnier Topin, N., Dussault, G., & Ferri, C. (2015). Vers une actualisation de l’analyse du mouvement dansé. Dans C. Stock (Éd.), Contemporanéiser le passé : Envisager le futur. Proceedings of the WDA Global Dance Summit. Angers: World Dance Alliance Harbonnier Topin, N., & Simard, H. (2015). Towards a constructive interaction between Somatic education and introspective verbalization. Dans Sarah Whatley, Natalie Garrett Brown & Kirsty Alexander (Éds.), Attending to Movement. Somatic Perspectives on Living in this World (pp. 239-250). : Triarchy Press. Harbonnier Topin, N., & Barbier, J.-M. (2014). L’apprentissage par imitation en danse : une « résonance » constructive? STAPS 103 "Artistique et sensible..." 2è partie, 35(1), 53-68. Harbonnier-Topin, N., & Barbier, J.-M. (2012). How seeing helps doing, and doing allows to see more: The process of imitation in the dance class. Research in Dance Education, 13(3), 301-325. Harbonnier-Topin, N. (2009). Autour de la proposition dansée. Regard sur les interactions professeur-élève dans la classe technique de danse contemporaine. (Doctorat Thèse de doctorat en sciences de l'éducation), Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris. Harbonnier-Topin, N. (2008). Et si Platon avait raison? Dans S. Fortin (Éd.), Danse et santé: Du corps intime au corps social (pp. 157-167): Presses de l’Université du Québec. Harbonnier-Topin, N. (2001). L'Analyse du mouvement, une danse du regard: l'enseignement d'Hubert Godard. Nouvelles de Danse, 46-47 "Incorporer", 100-113.
Heiter Gerrit Berenike
Hinz Guilherme
Paris
Huesca Roland
Département Arts
Jablonka Guillaume
Hauts de Seine
baroque, ballet, pantomime, XVIIIe siècle, divertissement
JABLONKA Guillaume – Danseur / Chorégraphe / Chercheur praticien Après une formation à la danse classique à Strasbourg, il débute en tant que danseur à Hanovre, puis continue au Ballet National de Marseille et au Ballet du Nord avec Jean Guizérix et Wilfride Piollet. Il danse leurs chorégraphies de « L’Amour Médecin » à la Comédie Française et intègre leurs barres flexibles à son propre travail d’entraînement et de création. Il découvre la danse baroque au sein de la Cie l’Eventail dirigée par Marie-Geneviève Massé et poursuit son parcours baroque d’interprète dans l’ensemble Donaires d’Ana Yepes, ou auprès de Cristina Deda Colonna pour « Armide » de Lully. En 2006 il fonde la Cie Divertimenty et crée en tant que chorégraphe de nombreux spectacles dont le détail se trouve sur www.divertimenty.org. Il développe également son activité de chercheur praticien grâce à cette compagnie et notamment en tâchant de restaurer les danses du manuscrit Ferrère d'après les notations chorégraphiques datant de 1782. Un premier article intitulé « Restituer les danses du Manuscrit Ferrère » relate ce travail, cet article est consultable dans « Restitution et création dans la remise en spectacle des oeuvres des XVIIè et XVIIIè siècles », Annales de l'A.C.R.A.S, Juin 2010, p.259-266. Il est invité internationalement à présenter des conférences au sujet de son travail de recherche et a bénéficié du dispositif Aide à la Recherche et au Patrimoine en Danse pour le projet Identité du ballet-pantomime au XVIIIe siècle : des théâtres de la foire au manuscrit Ferrère, distingué par le Ministère de la Culture et le Centre National de la Danse. Une ressource documentaire est disponible à la consultation à la médiathèque du C.N.D. et le volume « All'Ungaresca – Al Español, 3. Rothenfelser Tanzsymposion », Freiburg (Allemagne), Fagisis, 2012, contient p.73 à 82 un article lié au projet et intitulé « French-Italian Dance Technique on the European Stage of the late Eighteenth Century ». Des éléments vidéos relatifs à ces recherches sont consultables sur le site www.divertimenty.org. Il est actuellement inscrit en Master 2 d'Études Théâtrales à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Il est également titulaire du Diplôme d'Etat de Professeur de Danse et intervient régulièrement dans les conservatoires comme dans les écoles primaires, collèges et lycées. Il coordonne la Formation du Danseur à la Danse baroque, cycle annuel soutenu par la région Ile-de-France.
Jacotot Sophie
Jaquet Victoire
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Maroc, danse contemporaine, politique, Esthétique
Je suis Victoire Jaquet, doctorante en anthropologie de la danse en deuxième année sous la direction de Jean-Michel Beaudet, au CREM de Nanterre. Je travaille à Marrakech auprès d'un groupe de danseurs depuis juin 2019. Mon travail s'intéresse aux modalités et aux enjeux de réception et de création en danse contemporaine.
Jarrasse Bénédicte
Paris
littérature comparée, danse théâtrale, XIXe siècle, presse
Professeur agrégé de lettres modernes. Docteur en littérature comparée (dir. Guy Ducrey, Strasbourg, 2014). Enseignante à l'université Paris Sorbonne Nouvelle (UFR Arts et Médias - Département de Médiation culturelle). Auteur d'un ouvrage intitulé Les Deux Corps de la danse. Imaginaires et représentations à l'âge romantique, Pantin, Centre national de la danse, coll. "Histoires", 2018. Page : https://independent.academia.edu/B%C3%A9n%C3%A9dicteJarrasse
Jimenez Ivan
Paris
histoire (XXe), Amérique latine (Cuba, Colombie), imaginaires, altérité, danse et politique
Maître de conférences en espagnol et études latino-américaines à l’Université Paris-Est Créteil (Département LEA, Langues étrangères appliquées; laboratoire IMAGER-CREER EA 3958), Ivan Jimenez s’intéresse initialement à la convergence entre histoire et fiction chez certains romanciers de l’Argentine et de la Colombie (Andrés Rivera et Pablo Montoya, entre autres). Entre 2013 et 2019, au sein de l’ESPE, son travail dans la formation des enseignant.e.s du premier et du second degrés, l’amène à approfondir les liens entre pratiques artistiques et pratiques langagières en éducation. En parallèle, il développe son projet théâtral (cie. trazo) avec la mise en scène des monologues du Cubain Abilio Estévez. En danse, dans une démarche interdisciplinaire qui articule plusieurs champs – analyse du mouvement, études sur les imaginaires et l’altérité, certaines approches sociolinguistiques –, il étudie la dimension politique des gestes – dans la pratique amateur notamment –, et les rapports entre le passé historique et ‘le contemporain’ dans le travail de chorégraphes (« Tourner en rond : la danse entre inter- et transdisciplinarité dans AfterLight de Russell Maliphant », in De l’interdisciplinarité à la transdiciplinarité? (2017) ; « El amanecer de los cuerpos : ‘tiempo’ y ‘contemporaneidad’ en la danza de Cesena de Anne Teresa De Keersmaeker » (2016), Eidos 24 [en ligne]). Depuis quelque temps, ses recherches en histoire de la danse sont centrées sur plusieurs études de cas. À Cuba, il explore la période formative des fondateurs du Ballet Nacional, Alicia, Fernando et Alberto Alonso (« Une Carmen en cache une autre », in Danser en 68. Perspectives internationales (2018) ; « Corps et altérité : Giselle d’après Alicia Alonso (1943-1966) », Iberic@l 12 [en ligne]). En Colombie, il analyse le parcours du duo de danses folkloriques Los Darof – formé par Ofelia Betancur et Darío Arboleda (années 1960) – et le travail de la danseuse et chorégraphe Mónica Gontovnik avec le groupe Koré à Barranquilla (années 1970-1990). À présent, il avance dans la traduction en espagnol de De la création chorégraphique de Michel Bernard, et mène une recherche sur “danses et territoires” en collaboration avec le chorégraphe Sylvain Groud et le Ballet du Nord à Roubaix. https://imager.u-pec.fr/membres/enseignants-chercheurs/jimenez-ivan
Kérouanton Joël
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communauté de spectateurs, démocratie culturelle, médiation horizontale, création participative
Je vis à Saint-Nazaire (France) et dans les TGV/TER/RER/Métro/Bus. J’écris des livres à compte d’éditeur (essai, fiction, poésie, œuvre numérique) autour de l’éducation, du travail social et de l’art, notamment la danse. Après un parcours d’éducateur spécialisé, puis de responsable art & travail social dans l’enseignement supérieur, je me suis associé en 2015 avec la coopérative culturelle Oz. J’y fabrique, en tant que directeur artistique, des œuvres à dimension participative mettant en jeu des spectateurs ou lecteurs d’horizons éloignés (très éloignés même). Le résultat de ces aventures est présenté en imprimé, sur écran ou lors d’ouverture publique. Avec la coopérative Oz, je développe des enseignements en écriture créative et en art du spectacle à l’université et en école d’art. J’interviens dans le cadre de la formation professionnelle autour des problématiques d’éducation artistique et culturelle.
Kurzi Isabelle
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Interprète, perception, temps, présence
Isabelle Kurzi a étudié la danse classique, contemporaine et jazz à l’Ecole de Danse de Genève avant de suivre le cursus du CNDC d’Angers dont elle sort diplômée en 1994. Elle a travaillé en tant qu’interprète avec les chorégraphes Bernardo Montet au CCN de Rennes, Thierry Bäe, Josef Nadj au CCN d’Orléans, Eric Lamoureux et Héla Fattoumi au CCN de Caen et Catherine Diverrès avec qui elle a construit un long parcours composé d’une dizaine de créations dont la dernière Jour et nuit. En 2009, elle rencontre le chorégraphe Olivier Dubois et participe aux créations et tournées de Révolution et Tragédie. Titulaire depuis l’année 2000 du diplôme d’état pour l’enseignement de la danse contemporaine, Isabelle Kürzi a enseigné pour les compagnies de danse avec lesquelles elle travaillait, en milieu scolaire et pour le théâtre. En 2017, elle met en scène la pièce En rotation, à partir du poème « Ode maritime » de Fernando Pessoa, pour les vingt comédiens de 3ème année de l’Ecole du jeu à Paris. Isabelle Kürzi fonde en 2006 la compagnie Stalker lors de la création du solo Unheimlich (L’inquiétante étrangeté) dont l’écriture associait le geste et la parole. Avec sa deuxième pièce Tempus Octo créée en 2015 elle poursuit ce chemin partant de la figure de l’actrice Jean Seberg en l’inscrivant dans la mystérieuse ronde du temps. Les projets pédagogiques menés au sein de la compagnie proposent d’expérimenter des thèmes et outils des pièces Unheimlich, Tempus Octo et En rotation. Diplômée d’un master Arts, Philosophie, Esthétique option Danse à L'Université de Paris VIII en 2017 elle rédige un mémoire sur la question de l’expérience temporelle en danse à partir de témoignages personnels et d’entretiens avec des interprètes. Elle poursuivra se travail de recherche dans le cadre du projet « L’expérience temporelle en danse » soutenu par le Centre National de la Danse dans le cadre de l’Aide à la recherche et au patrimoine en danse 2020.
L. Boulba Pauline
75
analyses d'oeuvres, recherche-création, genre et féminisme, études queer
La Manufacture Haute Ecole des Arts de la scène
Ra&D
Initier, Encourager, Développer, Nourrir, Chercher
La recherche que mène la Manufacture est en prise directe avec les questionnements les plus aigus de la création contemporaine dans le champ des arts performatifs. Elle embrasse les trois orientations de la recherche en arts : une recherche sur l’art comme peuvent l’être les sciences humaines ; une recherche pour l’art comme peuvent l’être les sciences et technologies ; et une recherche par l’art appelée aussi recherche-création. Cette recherche fondée sur les pratiques artistiques développe des savoirs singuliers au croisement des disciplines et se distingue de la recherche académique universitaire. Ses problématiques se forgent - et ses résultats s’élaborent - dans l’expérience de la scène et de la performance ou à partir d’une connaissance fine et approfondie de cette expérience. Elle élabore des méthodologies spécifiques, et invente et/ou développe des formats de publication (de mise en partage des résultats) adaptés. Elle concerne l’ensemble des pratiques et des réflexions aptes à nourrir, innover, décloisonner les arts performatifs ; aptes à renouveler les approches et les méthodes de la création scénique ; à interroger les pratiques traditionnelles ; à mettre en œuvre des protocoles de recherche et d’enseignement articulant théorie et pratique ; et à rendre les pratiques artistiques actives au sein d’autres champs. Dans cet objectif, la mission recherche de la Manufacture travaille en partenariat avec d’autres hautes écoles d’art, des universités et la profession des arts de la scène, à l’échelle nationale et internationale et veille à encourager la relève. La Manufacture s’engage ainsi à identifier des formes de recherche propres à une haute école du domaine des arts performatifs, à initier une attitude de recherche au sein de l’ensemble des filières de formation, et à favoriser des projets permettant l’intégration de jeunes chercheurs, voire leur autonomie. Chaque projet développé réunit une équipe intégrant des praticiens et des théoriciens, en fonction des objectifs spécifiques de la recherche. La majorité des membres de ces équipes enseignent également au sein des différentes filières en qualité d’intervenants. Certains projets associent les étudiants et leur permettent ainsi de se confronter régulièrement aux différentes problématiques de la recherche lors de séances d’expérimentation alliant théorie et pratique, et de développer une véritable culture de la recherche. Yvane Chapuis, responsable de la recherche
lafont lucile
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pédagogie, guidage, tutorat, coopération, danses
Professeur agrégé d'EPS en Collège et Lycée, je suis actuellement professeur émérite des Universités à l'UFSTAPS de Bordeaux. J'ai suivi un double cursus en EPS et en Pssychologie. Mes recherches portent sur le rôle des modèles et modèles ajustés en EPS et dans les activités artistiques. Je suis aussi spécialiste des interactions tutorielles et coopératives entre élèves. J'ai pratiqué la danse Jazz et la danse contemporaine, je pratique les danses traditionnelles de différentes régions et m'intéresse à leur actualité au plan de leur diffusion/transmission aujourd'hui. Activité Scientifique en relation avec la danse : Lafont L. (1994) « Modalités sociales d’acquisition d’habiletés motrices complexes ». Thèse non publiée. Psychologie. Université Paris Descartes. Lafont L. (2002). Efficacité comparée de la démonstration explicitée et de l’imitation-modélisation interactive pour l’acquisition d’une séquence dansée chez des adolescentes de 12 à 15 ans. STAPS Revue internationale des sciences du sport et de l'éducation physique 58, 69-79 Lafont L. (2003). Interactions sociales et acquisition des habiletés motrices. Document non publié pour l’Habilitation à Diriger des Recherches en STAPS. Université Victor Segalen Bordeaux2. Lafont L., Bouthier D. (2004). Plaisir d’enseigner, désir d’apprendre : techniques corporelles et techniques d’intervention, enjeux et usages en didactique de l’EPS. In Carlier G. (Ed.), Enseigner l’EPS ou si on parlait du plaisir d’enseigner. AFRAPS, pp. 85-98. Lafont, L. & Martin, L. (2014). Apprentissage et enseignement dans les activités physiques à dimension artistique : considérations théoriques et résultats de recherches. STAPS, Revue internationale des sciences du sport et de l'éducation physique, 35, 103, 39-52 Lafont, L., Rivière, C., Darnis, F. and Legrain, P. (2016). How to structure group work? Conditions of efficacy and methodological considerations in PE. European Review of Physical Education. 2016, Conférence invitée par l'IGEN EPS Plan national de formation des IA-IPR et référents en Danse. Situations d’apprentissage et procédures de guidage : l’exemple de la danse
LAMOLIERE Maëva
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butô, Histoire, archives, grotesque, erotisme
Formée au conservatoire de la Roche sur Yon puis au Trinity Laban conservatoire de Londres, Maëva se forme à différentes techniques de danse tout en développant sa sensibilité artistique et chorégraphique. Intéressée par les liens entre pratique et théorie, Maëva poursuit ses son parcours au département danse de Paris 8 où elle soutient en 2016 son mémoire de master 2 et envisage de s'inscrire en doctorat en septembre 2018. Ses recherches portent sur la danse butô et l’histoire de la danse en France. En parallèle à son parcours universitaire elle collabore régulièrement avec Alain Michard, Marguerite Danguy des Déserts et Marie-Gabrielle Rotie. Elle fonde en 2014 l’association Allégorie Danse et crée un solo, Momentum qui sera diffusé en France et à l’étranger. Diplômée d’état en danse contemporaine, Maëva enseigne également l’histoire de la danse au conservatoire de Gennevilliers et mène régulièrement des actions de sensibilisation artistique. En 2017 Maëva obtient une bourse d'aide à la formation de l'Adami en partenariat avec le CND de Pantin.
Laorrabaquio-Saad Alejandra Georgina
Strasbourg
Anthropologie de la danse, danse traditionnelle, Danse Mexicaine, Ethnocoreologie, Notation du Mouvement
Née à Mexico de parents mexicains d’ascendance basque et libanaise. Depuis un très jeune âge, elle a participé à de diverse discipline artistique. Elle est danseuse, diplômée de l'École Nationale de Danse Folklorique (ENDF) de l'Institut National de Beaux Arts (INBA). Diplôme de l’Institut Tecnológico de Monterrey avec un Bac+5 en Relations Internationales ainsi qu’un master en Droit International. Par l’Université de Guadalajara elle a obtenu la Bac+5 de Gestion Culturelle, une spécialisation en Gestion et Politique Culturelle par l'UAM, Université Autonome Métropolitaine et en Education Artistique par le Centre des Haut Etude Universitaire de l’Organisation des Etats Ibéro-américains. Elle a plus de quinze ans d’expérience comme promotrice culturelle et professeure d’art. Dès 2006 elle a résidé à Beijing, Chine, et est arrivée à Strasbourg, France en 2012. Elle fait maintenant des études de doctorat en Anthropologie Social à l'Université nationale d'enseignement à distance (UNED) à Espagne. Membre du Conseil International de Cinétographie Laban (International Council of Kinetography Laban, ICKL), et de la Société des Chercheurs en Histoire de la Danse (Society of Dance History Scholars, SDHS).
Lassibille Mahalia
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anthropologie, Afrique, tradition, contemporanéité, catégorie en danse
Anthropologue en danse et spécialisée en Afrique, Mahalia Lassibille est maître de conférences au département danse de l’université Paris 8. Son travail ethnographique a été centré au départ sur l'analyse des danses des Peuls WoDaaBe du Niger dans un cadre cérémoniel, scénique puis touristique, en croisant des outils utilisés en danse (analyse du mouvement...) et en anthropologie. Elle mène actuellement ses recherches sur l’usage des catégories en danse, en particulier celles de « danse africaine » et de « danse africaine contemporaine », en considérant la manière dont les chorégraphes et danseurs les utilisent, se les réapproprient et les réinterprètent (Niger, Mali). Elle est trésorière adjointe de l’aCD et membre du comité scientifique éditorial de la revue Recherches en danse. Parmi ses publications : « « La danse africaine », une catégorie à déconstruire » (Cahiers d’Etudes Africaines, N° 75, 2004 : 681-690) ; « Les danses woDaaBe entre spectacles touristiques et scènes internationales : les coulisses d’une migration chorégraphique » (Autrepart, N°40, 2006 : 113-129) ; « Les danses africaines traditionnelles: des pratiques contemporaines » (in Annie DUPUIS (dir.), Ethnocentrisme et Création, Editions de la Maison des Sciences de l'Homme, Paris, 2013: 451-469)…
Launay Isabelle
Lebon Marianne Louise
Paris / La Réunion
analyse chorégraphique, corps dansant, danse animée, image, informatique
Vidéaste-plasticienne et chercheuse indépendante en danse, Marianne Louise Lebon est formée en danse jazz et titulaire d'un master en Arts et Technologies Numériques à l'Université de Rennes. Depuis 2008, elle poursuit une recherche pionnière et approfondie sur le passage "Du corps dansant à son image". Les questions d'hybridation, de métamorphose et de mutation à l'ère informatique sont centrales dans sa recherche à la fois plastique, théorique et poétique. Directrice artistique du Festival International de Danse Animée porté par l'association Hangars Numériques à La Réunion, elle dirige un centre d'étude et de recherche en danse animée et une plateforme participative dédiée à l'animation en danse.
LEDREIN Marina
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danse et soin, pouvoir d'agir, recherche-création
Marina Ledrein est artiste plasticienne, art-thérapeute et doctorante contractuelle au sein de l'équipe « Danse, geste et corporéité » de l’EDESTA depuis la rentrée 2021. Son parcours académique pluridisciplinaire entre arts plastiques, danse et soin l’amène aujourd’hui à tisser ensemble pratique artistique et recherche avec ses expériences en tant que soignante au sein d’institutions de santé. Elle s’intéresse aux nouvelles esthétiques de la danse à la croisée des arts plastiques et de la performance et imagine des dispositifs qui placent la relation au cœur des processus. Dans son travail, il est question de penser les circulations possibles entre l’art et le réel comme un problème d’ordre politique et social en plaçant le sensible, les théories du care et les savoirs situés au cœur de la recherche-création. Elle est par ailleurs co-fondatrice de BLACKCUT, plateforme de production et de diffusion dédiée aux pratiques artistiques collaboratives, qui soutient notamment le collectif MOUVEMENT(s) créé à l’hôpital psychiatrique Robert BALLANGER (93), à l’initiative de ses usagers et de Karine DEBONO (psychologue clinicienne). Aujourd’hui, le collectif se fixe pour objectif d’interroger les espaces de la psychiatrie en passant par les pratiques artistiques en mouvements. Lauréate du prix du Master développement durable et inclusif du territoire de l’Université Paris 8 en 2020 pour son mémoire sur les pratiques collaboratives en danse accompagné du court métrage Chorée, sa recherche doctorale également dirigée par Isabelle GINOT s’intitule Pour une architecture vivante – L’hôpital psychiatrique à l’épreuve du sentir et de l’expérimentation dansée. Le projet de thèse a pour terrain une co-recherche entre artistes et usagers autour de l’enfermement psychiatrique. Il interroge les possibles stratégies de réappropriation des espaces de soin offertes par le travail du geste. La thèse multiplie les formats (écriture, performance, cartographies) pour répondre à la multiplicité des adresses et la complexité des auctorialités à l’œuvre dans les processus de création collective. Marina Ledrein est également soutenue par le Théâtre Louis Aragon à Tremblay-en-France, le CENTQUATRE à Paris et le programme Agir IN Seine-Saint-Denis du Conseil Départemental. Elle participe également au laboratoire Mouvements engagés (séminaire public et bodystormings) initié par le département Danse de l’Université Paris 8 & l’équipe de A.I.M.E.- Association d’Individus en Mouvements Engagés.
Lefèvre Betty
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anthropologie, corps, cultures, danse contemporaine, arts de la rue
Betty Lefèvre est Professeure émérite des Universités, Anthropologue et chercheure du laboratoire CETAPS de l'université de Rouen. En tant qu'anthropologue, ses recherches se sont focalisées non pas sur une zone géographique mais sur une activité sociale: les pratiques corporelles artistiques. Enseignante/danseuse, son terrain d'observation des corporéités s'est initié avec la danse d'expression africaine en France (sujet de sa thèse en sociologie) puis s'est porté sur les danses contemporaines et les arts de la rue. À partir d'une posture pragmatique, les multiples variations des corps en mouvement exposés vont être appréhendées comme des "totalités signifiantes" : en quoi ces activités artistiques font-elles sens pour ceux qui les pratiquent, ou qui les regardent, que font-elles, que font-elles faire, que font-elles dire ? En quoi sont-elles une manière de se voir et de se dire pour les sociétés comme lieux privilégiés de la réflexivité ? Parmi ses axes de recherches, Betty Lefevre s'intéresse aux processus de transformations des imaginaires sociaux sur les masculinités/féminités dans « les mondes de la danse ». Elle a publié deux ouvrages, des chapitres d'ouvrages et des articles dont voici les plus récents : La fabrique du féminin en danse contemporaine, communication en ligne dans Actes du 1er Congrès international Etudes de genre en France, ENS de Lyon du 3 au 5 septembre 2014 ; « La danse contemporaine et ses rituels », in Corps et Culture n° 4 (1999), traduit pour la Revue australienne The Dancehouse Diary, issue#7 Sacred and profaned-rituals of now, 2014 ; Arts métis: l'exemple de la danse et du cirque contemporains, in BLIN Myriam-Odile (dir.) Arts et cultures d'Afrique. Vers une anthropologie solidaire, Rouen, PURH, 2014, pp. 173-182 ; L’atelier en danse contemporaine, in Association Passeurs de danse (dir.), Inventer la leçon de danse, CRDP de Clermont Ferrand, 2013 ; « Pratiques corporelles artistiques et regard de l’autre », Revue L’Ethnographie/ Création, Pratiques, Publics, numéro spécial, Éditions l’Entretemps, 2012 ; « Variations sur le genre dans une formation au professorat de danse », Journal des Anthropologues. Les rapports de sexes sont-ils solubles dans le genre ?, n° 124-125, 2011.
Lenfant Vincent
Les Carnets Bagouet
La disparition de Dominique Bagouet a posé avec brutalité le problème de la préservation et de la transmission d'un patrimoine chorégraphique. En 1993, la structure « Carnets Bagouet » est créée pour coordonner et réaliser toutes les initiatives à imaginer à partir de cette œuvre. L’association Les Carnets Bagouet est ainsi fondée sur : une certitude : être dépositaire de quelque chose « qui vit en nous » ; une évidence : l’importance de cet héritage et l’importance des traces matérielles ; une nécessité : transmettre. L’originalité des Carnets Bagouet est dans le choix méthodologique du collectif, autant que dans la réflexion en acte, la discussion critique et cette interrogation sur le rapport à l’œuvre qui émerge de ces vingt années. La multiplicité des réponses, des manières de faire, des supports, des formulations, fait qu’au lieu d'apparaître limité, le travail de mémoire s'ouvre. Au nombre prévisible et relativement clos de tâches se substitue le travail d'une ouverture vers de nouveaux projets. Nous savons que la danse de Dominique n'est plus. Advient alors une nécessité nouvelle, celle de l'ouverture à d'autres regards, à d'autres pensées, celle de la confrontation à d'autres disciplines, à d'autres modes de réflexion, à d'autres modes d'action, à des personnes qui n'ont pas connu elles-mêmes Dominique Bagouet.
LESPINASSE-MILAN Sophie
Paris - Île de France
Danse Geste Corps, spiritualité, Sacré Mysticisme, autoportrait
J'étudie, en recherche-création, l'articulation entre vie spirituelle et danse dans les rituels laïcs, athées ou religieux. PROJET : http://www.danserdieu.com/
Letellier Sylvaine
Leucci Tiziana
Lhortolat Elisa
Ligore Bruno
Paris
Archéologie, archives, Occident XVIIIe-XIXe, pantomime, Taglioni (Marie)
Bruno Ligore est doctorant en danse à l'Université Côte d'Azur. Après le diplôme de premier niveau en Danse contemporaine à l’Académie nationale de danse de Rome et des expériences différentes en tant que danseur (contemporain, renaissance, jazz) il obtient un Master recherche en danse à l’Université Paris 8, auquel suit une formation en Danse baroque avec la Cie Divertimenty. Il est membre de l'association italienne AIRDanza et collabore avec la Société Auguste Vestris. Il est associé à l'IMLA (Istituto per lo studio della Musica Latino Americana) en tant que référent pour la danse au sujet des migrations Italo-Argentines. Depuis 2014 il fait partie de l'équipe organisatrice de Pratiques de Thèse en danse, l'atelier des doctorants du CND. Ses recherches portent sur la construction de la corporéité entre le XVIIIe et le XIXe siècle en rapport à l’archéologie, ainsi que sur la Pantomime et sur Marie Taglioni.
Locatelli Axelle
Rhône
Modernités, systèmes d'écriture en danse, cinétographie Laban
Long Gustavo
94
danse classique, reconstruction, archives, Notation du Mouvement
En 2007, Gustavo Long obtient le diplôme de danseur interprète, ainsi que le diplôme de licence en composition chorégraphique à l’IUNA (Instituto Universitario Nacional de las Artes) en 2010. Il est également titulaire du diplôme de professeur (Universidad del Salvador). Entre 2013 et 2016, il travaille comme professeur de danse classique à l’université nationale des arts (Argentine). En France, il poursuit ses études (licence et master) au sein du département danse de l’université Paris 8. Actuellement, il est étudiant de la formation de notation du mouvement Benesh au CNSMDP. Il étudie aussi un Master 2 Mémoire et archives de la scène à l'université Sorbonne Nouvelle. À partir de 2020, il intègre le groupe de recherche Equipo de Investigación sobre el Ritmo en el Arte (EIRA - Université Nationale des Arts. Proyectos ACyT) dont l’axe de recherche est le rythme dans les arts. En 2021, il obtient la dispense du DE en danse classique.
López Arnaiz Irene
Madrid
danse, Histoire de l'art moderne, transculturalité. genre, Sud et Sud'est de l'Asie
Irene López Arnaiz est docteure en Histoire de l’Art (Université Complutense de Madrid, 2018). Elle a réalisé sa thèse de doctorat entre 2014 et 2018, financée par un contrat pré-doctoral du Ministère de l'Économie et de la Compétitivité (Gouvernement de l’Espagne). Elle est actuellement chercheuse postdoctorale à l'Institut d'Histoire du Conseil national de la recherche espagnol (Consejo Superior de Investigaciones Científicas). Elle fait partie des projets de recherche Trama et Sílfide financés par le gouvernement espagnol, portant respectivement sur l'étude transculturelle de l'art moderne et contemporain et sur l'étude de la danse en Espagne. Elle a fait plusieurs séjours de recherche à Paris (Institut national d'histoire de l'art et Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud, EHESS-CNRS), à Londres (Victoria and Albert Museum) et à Barcelone (Universitat de Barcelona). Ses lignes de recherche portent sur l'étude interdisciplinaire de la danse et des arts visuels aux 19e et 20e siècles, en accordant une attention particulière aux processus de construction des imaginaires "orientalistes" dans ces contextes. Dans ce domaine, elle accorde une attention particulière à la diffusion des danses du Sud et du Sud-est de l’Asie en Occident au cours de cette période. Elle étude également des relations entre l'ésotérisme et les arts visuelles et scéniques. Elle analyse aussi l'œuvre des artistes femmes dans les domaines de la danse et des arts visuels à cette époque. Elle a enseigné à l'Université Antonio de Nebrija et au Département d'histoire de l'art de l'Université Complutense de Madrid. Entre 2018 et 2020 elle a travaillé au Musée National Thyssen-Bornemisza. Voici une sélection de ses œuvres les plus significatives : « Sculptures vivantes : la réception et re-création des danses indiennes en Occident (1900-1939) », Perspective. Danser, nº 2, 2020. - « La danse de Śiva d’Auguste Rodin à Nyota Inyoka. La métaphore de la cosmogonie et de la création artistique », T.L et R.R (dir.), La danse de Shiva : icone du rhythm et language des gestes entre l'Inde, l'Europe et les États Unis, Les Indes Savantes, Paris (à paraître). - «Movimientos imaginados, gestos rastreados. Nyota Inyoka, una (re)creación mestiza de las danzas indias», E.F.B et S.R.A (dir.), Las mujeres que inventaron el arte indio, Madrid, Asimétricas (à paraitre, 2021). - «De la creación escénica a la ficción autobiográfica. Las bailarinas hindúes encarnan su propio mito», Géneros y subjetividades en las prácticas artísticas contemporáneas, Editorial Arcibel.- «El arte encarna la vida. Ritmo, movimiento y cuerpo en la modernidad europea», T.A. ; C.I ; E.F (dir.), Ritmo: el pulso del arte y la vida, Madrid, Abada, 2015, pp. 111-136.
López Rodríguez Fernando
75
DANSES TRADITIONNELLES, flamenco, Queer, PHILOSOPHIE DE LA DANSE
Fernando López Rodríguez (Madrid, 1990) a suivi une double formation en Philosophie et en Danse. En Philosophie, il a fait sa Licence et son Master à l’Université Complutense de Madrid et puis un Master en Philosophie et Critiques Contemporaines de la Culture à l’Université Paris VIII. En danse, il a fait des études en Danse Flamenco en Espagne à la Chair de Flamencologie de Jerez de la Frontera (APDE) ainsi qu’une Licence et un Master en Danse à l’Université Paris VIII. Entre 2016 et 2019 il a été doctorant contractuel dans le Département Danse de la même Université où il enseigne dans le domaine théorico-pratique. En parallèle, il a développé sa carrière comme danseur et chorégraphe dans différentes compagnies en Espagne, France et Allemagne, et comme écrivain et chercheur. Dans le domaine de la création, il dirige son propre projet chorégraphique depuis 2009 avec lequel il a créé Bailar las palabras (2013), H2OHNO (2014), Bailar en hombre (2015), Intimo Interior Meo (2016) , DeCid (2016), Too easy to see (2018) et Pensaor (2018) Dans le domaine de la recherche il a gagné le I Prix de Recherche en Danse de l’Académie des Arts Scéniques de l’Espagne avec son Mémoire de M2, qui a été traduit et publié en espagnol sous le nom Espejismos de la identidad coreográfica : estéticas y transformaciones de la farruca. Il a aussi publié De puertas para dentro : disidencia sexual y disconformidad de género en la tradición flamenca (Egales, 2017). Recherche: http://www.danse.univ-paris8.fr/chercheur.php?cc_id=6&ch_id=404 Performances: http://dancefromspain.feced.org/en/lr-2/ Actualités: www.lrparrafernando.com
Loyer Anais
06 Alpes Maritimes
Cinétographie, transmission, notation Laban
Doctorante au sein du Centre Transdisciplinaire d’Épistémologie de la Littérature et des arts vivants (CTEL) de l'université de Nice Cote d'azur depuis 2017, sous la direction de Marina Nordera et Joëlle Vellet. Mes travaux de recherche questionnent les outils Labanien au coeur du processus de re-création chorégraphique à partir d'une partition en Cinétographie. Diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, en Cinétographie Laban depuis 2017. Chargé de TD à l’université Nice Côte d’Azur. Membre active de l’Association National des Notateurs du Mouvement, Envol des signes et de l’International Council of Kinetography Laban. Publication : Anaïs Loyer, «La notation chorégraphique : une forme de survivance du passé», La Revue du Conservatoire [En ligne], Création/Re-création, Le sixième numéro, La revue du Conservatoire, mis à jour le : 08/12/2017, URL : http://larevue.conservatoiredeparis.fr/index.php?id=1815.
Malandain Thierry
Manko Polina
Seine-Saint-Denis
Histoire, danse moderne, XX siècle, Russie, révolution
Mares Roxane
gironde
danse & santé, vivance, flow, pratiques du mouvement, recherche en mouvement
Le mouvement primordial, naturel, authentique et "vital", ou le "flow", "l'être-au-monde", la "vivance" pour les phénoménologues, ou encore "l'état de performance" pour les sportifs est le sujet central à la fois de mes pratiques et de mon exploration. Au sein de ma Cie, MéliMél'Ondes ou au sein de ViEnCorps ! une association, la danse est le vecteur qui mêle art et sciences humaines interrogeant ce principe de" Vivance" et d'"être - au - monde" Depuis un an, j'élabore une intention de recherche et son protocole qui permettra de rendre compte de l'exploration, à la fois autour des discours en m'appuyant sur l'approche phénoménologique et le regard anthropologique sur le patrimoine immatériel que sont les danses de guérison, également en réalisant une série de Portrait(S) d’Être – au – monde & de connexion au mouvement de la Vie grâce et au travers de diverses pratiques du mouvement élaborés de manière artistique (portraits chorégraphiés, photographiés et entretiens) Le projet de recherche est de tenter de rendre compte du commun qui existe entre différents discours parlant la danse comme l’art de guérison au sens de créer harmonie et équilibre d’un système, que le mouvement corporel, qu’il soit physique, psychologique, social, émotionnel, quantique ou cosmogonique en est le média organisateur. D’une danse définie comme simple expression artistique ou esthétique, l’approche phénoménologique nous permettra d’en dégager le « sentiment de Vivance », une perception d’un vécu sensible du mouvement dans l’instant présent. Que la danse relie et ouvre les portes à la circulation dans un espace-temps organisé et matérialisé. Cette recherche se réalisera en France et en Afrique de l’Ouest avec l’intention d’en rendre compte sous forme d’écrit scientifique, d’exposition sensorielle et de performance. Elle s’appuiera aussi sur les terrains de mes pratiques comme recueil de matériaux.
MARIN Zenaida
Ile de France
histoire de la danse 20e et 21, écrits de danseurs
Danseuse improvisatrice et chercheuse en danse, Zenaïda Marïn commence sa formation à l’École de danse et ballet de l’Université des Andes à Mérida au Venezuela puis poursuit une formation comme interprète de danse classique à l’École Nationale d’Art de la Havane à Cuba à la fin des années 1990. À son retour au Venezuela, elle arrête la danse classique et intègre la troupe de danse contemporaine Danza-T, dirigée par Merysol Léón. Cette expérience se compose de performances et interventions urbaines surgies pour ré-habiter poétiquement certains espaces et a pour effet un profond changement de sa corporéité. A cette période, elle reprend des études à la Faculté des Humanités de l’Université des Andes, d’abord en Licence d’Histoire de l’art (2007), puis en Master de Philosophie (2011). Depuis 2007, elle est invitée à faire partie des artistes engagés à la création des études en danse et arts de mouvement au sein de la nouvelle Faculté d’Art de l’Université des Andes ULA. À partir de 2009 et jusqu’en 2020, elle fera partie des enseignantes de cette faculté, lieu de résistance contre l’autoritarisme du régime politique en place. Le groupe Hambrientos de Libertad créé en 2017 a été une expérience de lutte collective dans la rue à travers le geste dansé à Merida au Venezuela. En 2018, elle quitte son pays pour venir en France faire le Master en Art mention Danse au département danse de l’Université Paris 8. Sa recherche s’intéresse tout d’abord aux liens entre des œuvres chorégraphiques contemporaines et la notion de sex-appeal de l’inorganique du philosophe italien Mario Perniola, puis évolue au cours de sa demande d’asile et au contact d’autres recherches. Exilée politique depuis 2019, elle prend conscience de l’importance de développer l’histoire de la danse moderne au Venezuela et travaille sur les traces de la danseuse Sonia Sanoja, une des figures pionnières de la danse moderne dans son pays, en soutenant le mémoire : Circulations de la danse moderne : dialogues avec les traces de Sonia Sanoja (1946-1994), sous la direction de Sylviane Pagès. En 2020, suite au confinement global dû à la COVID-19, elle crée le Virtual Dance Lab (VDL) avec Juliana Mendonca aux États-Unis et Eric Urriola en Espagne, anciens enseignants à l’ULA et danseurs-chorégraphes de la diaspora vénézuélienne. Elle est doctorante contractuelle à l’École doctorale esthétique, sciences et technologies des Arts EDESTA à l’Université Paris 8, depuis novembre 2022. Son projet de recherche-création intitulé : Traversée en danseuse les écrits de la chorégraphe vénézuélienne Sonia Sanoja : réinventer les pratiques de soi dans l’exil est dirigé par Julie Perrin et codirigée par Sylviane Pagès
Marquié Hélène
Paris
genre, histoire (XIXe-XXIe s.), historiographie, corps, esthétique et politique
Hélène Marquié est professeure au département d’Études de genre de l’Université de Paris 8, membre du LEGS (UMR 8238). Elle est docteure en esthétique sciences et technologies des arts, mention danse, agrégée de sciences de la vie et de la terre. Elle est également chorégraphe de danse contemporaine. Depuis une thèse consacrée aux processus de création surréalistes en danse et en arts plastiques, et à leur dimension politique pour des artistes femmes, sa démarche s’inscrit délibérément dans une perspective interdisciplinaire. Elle est aujourd’hui spécialiste des questions de genre en danse et plus généralement dans les arts vivants. Elle a consacré une part importante de son travail à penser une épistémologie des recherches à l'intersection des études en danse et des études de genre. Elle a publié en 2016, Non, la danse n’est pas un truc de filles ! Essai sur le genre en danse, aux éditions de l’Attribut, et codirigé avec Marina Nordera le n° 3 de Recherches en danse, Perspectives genrées sur les femmes dans l’histoire de la danse (2015). Elle développe une réflexion critique sur l’histoire et l'historiographie de la danse, ainsi que sur la façon dont esthétiques et idéologies se nouent. Après avoir centré ses recherches sur les sources ontologiques d'une conception symbolique féminisée de la danse, puis sur l'émergence et la cristallisation de cette conception et son inscription dans la réalité du ballet après la révolution de 1830, ses recherches actuelles portent sur la danse au tournant des XIXe et XXe siècles, interrogeant l'historiographie et les idéologies qui la traversent. Et elle même un important travail de recherche sur les premières maîtresses de ballet et la féminisation de la profession entre 1871 et 1919. Un autre axe concerne les mises en œuvre du genre dans la danse actuelle, au travers des normes et des hiérarchies, à la fois dans les milieux professionnels et dans les représentations spectaculaires. Il s’agit aussi de penser comment la danse peut, ou pourrait, résister au système de genre et proposer d’autres modalités identitaires et relationnelles. Elle s’intéresse également aux processus d'incorporation des systèmes et des normes culturels, et aux apports des études en danse et des études théâtrales aux concepts de performance et de performativité développés au sein des études de genre. Hélène Marquié est par ailleurs membre fondatrice du syndicat Chorégraphes associés et de l’association HF Île-de-France pour l’égalité dans la culture. Elle conjugue travail et expérience de terrain (artistique et politique) et recherche universitaire. Bibliographie disponible sur https://legs.cnrs.fr/lequipe/membres/helene-marquie/
Marquis Christophe
02
CDCN, danse, résidences, festival
L'échangeur – Centre de Développement Chorégraphique National Hauts-de-France (Château-Thierry) inscrit au centre de son projet le soutien à la création et la relation entre les œuvres chorégraphiques et les populations. Pour ce faire, il s’attache à assurer une présence d’équipes artistiques sur le territoire qui l’environne, en particulier sous forme d’accueils en résidence destinés à soutenir leur travail de création mais aussi par la diffusion de leurs œuvres durant les manifestations et festivals qu’il organise ou à travers les partenariats qu’il établit. L’échangeur défend une action faisant la part belle à la qualité des relations mises en place, conjuguant accueil et convivialité, création et médiation, proximité et rayonnement. Vigilant aux questions d’égalité, L’échangeur travaille également à une représentativité réelle dans ses invitations d’artistes avec une attention forte portée à la parité femme-homme, à la diversité, à la pluralité générationnelle et géographique. La permanence artistique ainsi constituée permet une politique forte de relations avec les populations et d’actions culturelles. En lien avec les équipes artistiques invitées en résidence, L'échangeur – CDCN développe de nombreuses actions de sensibilisation, d’éducation artistique et culturelle et des temps de rencontre permettant un contact direct des populations avec la création d’aujourd’hui en prise avec les enjeux sociétaux. Le CDCN développe un Centre de ressources (livres, revues, etc.) concernant la création chorégraphique, en s'attachant à couvrir également une approche historique et esthétique. Le catalogue répertorie plus de 1 000 documents. Afin de partager avec le plus grand nombre et de communiquer sur les ouvrages disponibles et référencés, L’échangeur – CDCN et la Médiathèque Jean Macé de Château-Thierry ont décidé de mettre en commun leurs bases de données en ligne en 2017.
Martinez Del Fresno Beatriz
Maubert Oriane
91 - Essonne
danse contemporaine, marionnette, recherche, transmission, spectacle
Oriane Maubert est ATER à l'Institut d'Etudes Théâtrales de Paris3, et a été Enseignante contractuelle à l'université d'Artois et chargée de cours à Paris 8 Saint-Denis-Vincennes. Elle délivre des cours sur la marionnette et le corps, le théâtre et la vidéo, l'histoire de la mise en scène, la méthodologie du travail universitaire, la scénographie, et a donné des ateliers du spectateur sur la marionnette et la danse contemporaine. Elle prépare actuellement une thèse intitulée « La Marionnette danse. Ré-activer le geste sur la scène contemporaine » à l’Université de Montpellier 3 Paul-Valéry sous la direction du Pr. Didier Plassard au sein du laboratoire RIRRA 21. Oriane Maubert est membre du comité éditorial de la revue MANIP, Journal Trimestriel de la Marionnette édité par THEMAA, ainsi que rédactrice pour Action Parallèle et Le Cercle de la Critique. Depuis 2014, Oriane Maubert bénéficie des bourses de résidence de recherches à l’Institut International de la Marionnette. Elle a obtenu une bourse de l'aCD en 2016. Après deux ans de classes préparatoires littéraires et des études en Lettres Modernes et en Études Théâtrales, Oriane Maubert a effectué un Master Recherches à Paris 3 sous la direction d’Éloi Recoing intitulé "Neville Tranter et la marionnette : une incarnation désincarnée". Elle a également travaillé pendant un an pour THEMAA en qualité de chargée de communication et de valorisation des traces des journées de recherches. Elle fait partie de l'équipe de coordination de l'Atelier des doctorants en danse, chapeauté par le C ND, Service Recherches et Répertoires.
Maurmayr Bianca
59
transferts culturels, Venise-Paris XVIIᵉ siècle, danse théâtrale, catégorie en danse, livret d'opéra
Docteure en danse, Bianca Maurmayr a soutenue sa thèse intitulée "Une culture chorégraphique au fil des airs. Transferts et adaptations poïétiques entre Venise et Paris au 17e siècle" en novembre 2018, à l’université Côte d’Azur, sous la direction de Marina Nordera. Elle est actuellement ATER à l'Université de Lille. Ses domaines principaux de recherche concernent l’histoire de la danse et du corps à l’époque moderne, les transferts culturels et l’articulation entre théorie et pratique des arts. Elle fait partie d’AIRDanza, de l’aCD et a été membre de Pratiques de thèse en danse (CND) entre 2014 et 2016. Elle est chargée de la coordination et de la communication de l’aCD. Elle a participé à l’organisation de plusieurs colloques internationaux, dont "La recherche en danse en France et en Italie : approches, méthodes et objets" (Nice-Turin, 2-6 avril 2014) ou l'"Atelier de la danse n°8 : Traversées : carrières, genre, circulations" (Cannes, 8-10 décembre 2017). Elle a été associée au projet "Revisiter l’historiographie de la danse et éclairer l’histoire du genre : étude de quelques figures de danseuses (France, fin 17e– début 20e siècle)" coordonné par Hélène Marquié et Marina Nordera. Entre juin 2014 et juin 2015, elle a coordonné le cycle de séminaires "Usages des catégories dans la recherche en danse" avec Marina Nordera, au laboratoire CTEL de l'UNSA. Auteure de « Sirene e Cigni coreutici. Il ballo nella Napoli secentesca », in MAIONE Paologiovanni (dir.), Storia della musica e dello spettacolo a Napoli. Il Seicento, Napoli, Fondazione Pietà dei Turchini, (à paraître) ; « Effets de retour des échanges culturels : regards croisés sur la danse française des scènes vénitiennes (1670-1700) », in FABBRICATORE Arianna Beatrice (dir.), La danse théâtrale en Europe, identités, altérités, frontières, Paris, Hermann, (sous presse), pp. 133-152 ; « Libretti in controluce. Per uno studio della danza teatrale veneziana del Seicento », in VEROLI Patrizia (dir.), Il libretto di ballo. Riflessioni storiche e teoriche in omaggio ad Alberto Testa, Bologna, Massimiliano Piretti Editore, pp. 99-131 ; « De la ‘‘danse baroque’’ à la ‘‘belle dance’’ et retour : usages d’une catégorie », Recherches en danse [En ligne], 5|2016, mis en ligne le 15 décembre 2016 ; « Venetian Theatrical Dance Coming to Paris : Italian Influence on French Ballet during the Seventeenth-Century», in SCHLOTTERMÜLLER Uwe, WEINER Howard, RICHET Maria (dir.), Tanz in Italien. Italienischer Tanz in Europa 1400-1900, Für Barbara Sparti (1932- 2013), 4. Symposium für Historischen Tanz, Freiburg, fa-gisis, 2016, p. 121-134.
Maxwell Adeline
danse contemporaine, Amérique-Latine, utopie, hétérotopie, post-identité et micropolitique
Docteure en Arts (CTEL-UNICE), Master en Études en Danse, diplômée en Recherches Sociales sur le Corps et en Histoire de l’Art, Adeline Maxwell est chercheuse, enseignante universitaire ainsi que dans des collectifs indépendants. Créatrice et directrice du Centre de Recherches sur la Corporéité et les Arts de la Scène (Chili), elle a notamment crée l’Espace d’Échange sur Danse et Genre et le Festival de Danse en Espace non Urbain. Adeline Maxwell est également membre du comité de lecture des revues Revue de l’association des Chercheurs en Danse (aCD, France) et Efimera Revista (Espagne), du jury du Mestrado em Dança de l’Université Fédérale de Bahía, Brésil, éditrice-auteure de la plateforme DanzaSur, créatrice et collaboratrice du réseau latino-américain de la danse DanzaSur et responsable de l’atelier nomade "Cartographies imaginaires". Actuellement elle effectue un post-doctorat au sein du laboratoire RIRRA 21 de l’Université Paul Valéry Montpellier 3. Entre ses dernières publications se trouvent Lecturas Emergentes sobre Danza Contemporánea (LOM, 2015), livre dont elle est l’éditrice, DanzaSur: Viaje por el continente de las maravillas (CNCA, 2016); Street-space as heterotopic resistance in Chilean contemporary dance, dans DeFrantz T. y Rothfield P. (eds.), « Choreography and Corporeality: Relay in Motion » (Palgrave, 2016); Creative disclosing and appropriation of otherness: New horizons for a discipline that was called dance, dans Postdance MDT (Routledge, 2017), Danse indépendante. Nouvelles pratiques de résistance au Chili (Ed. de la Marge, 2017), Danse Scénique Chilienne et Héritage. Entre Recherche d’un “Langage National” et “Transferts Culturels” (Danza e ricerca. Laboratorio di studi, scritture, visioni, 2018) et Micropolítica de la escena (a veces sin escena): ¿Cómo imaginar otras formas de encuentro entre personas a partir de algo a lo que se le suele llamar danza? (Efimera Revista, 2018).
Mayemba Mayimona Didier
95200
Titulaire du DU (diplôme universitaire) du chorégraphe un métier à UFRSTAPS (Unité de Formation et de Recherche en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives de l’Université De Caen Normandie) La méthode du Mayembisme aspire au bien être de l’esprit créatif, et le secret de ce bien être réside dans une expression sincère de sa voix, de son être profond, authentique, fier de sa réalité. cette sincérité est synonyme de liberté , ainsi le mayembisme tend à former une génération de libre penseurs, une génération de danseurs qui osent dépasser la limite des cases au sein des quels on enferme la création. Ces danseurs formés sur la base de la liberté due à une expression authentique de leur être profond oseront l’échange sincère et profond avec autrui, et le mélange entre les différents genres, engageant une mutualisation des esprits créatifs
Medeiros de Almeida Fernandes Iris
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Anthropologie de la danse, danse au musée, interdisciplinarité, toucher
Je suis et je viens du croisement de plusieurs langages artistiques différents. Au Brésil, mon pays d’origine, je me suis formée auprès de la GRS, du cirque, du jonglage, des arts plastiques, du théâtre de l’opprimé (Augusto Boal) et de la danse. Sous un point de vue plus formel, j’ai deux formations universitaires, un Bac+5 en Sciences de l’éducation (UFRJ-Brésil/Rio) et une Licence Arts du Spectacle, mention danse (Paris VIII - Saint-Denis) en plus d’une formation en arts visuels (Ecole d’Arts Visuels du Parque Lage/Rio). Au Brésil j’ai travaillé en tant qu’artiste dans la cie « Martin Malabares », j’ai intégré le collectif d’arts de rue « Coletivo Bravos » et de la troupe théâtrale "Madalenas". J'ai aussi travaillé au Centre d'art de Marè avec Lia Rodrigues. En 2016, j’étais lauréat de la bourse "Profession culture" (Ministère de la Culture français/l’Institut Français) pour une formation de 3 mois au CND Pantin. En France j’ai performée et assistée la chorégraphe Fanny Vignals (Cie Ona Tourna) pour la création de « Ainda da – textes pour un non poème ». Les projets professionnels plus importants en ce moment sont : médiation culturelle et artistique (voir dansée) au Musée d’Art Contemporain du Val-de-Marne (MAC VAL) ; performances ponctuels avec ou sans jonglage de feu ; et je chorégraphie et j’assiste le metteur en scène et écrivain Cédric Jacquemont pour la création “PRELUDE OU LA CHUTE DE” (2020-2021). Depuis 2019 je suis inscrite à Paris 8 pour un Master en Danse, sous la direction de Mahalia Lassibille. Mon objet d’étude est le projet Dancing Museums, une coopération entre six pays d’Europe, porté par le CDCN La Briqueterie, dont le MAC VAL est partenaire. Six artistes chorégraphes ont été choisis pour bénéficier de : dix semaines de résidences artistiques, trois séminaires, six workshops et des évènements divers dans les institutions partenaires au long de trois ans. L’objectif de ce projet est de comprendre comment, à travers la danse, il est possible d’offrir de nouvelles manières d’expérimenter l’art et l’héritage, en aidant les publics et spectateurs à s’engager viscéralement et intellectuellement avec les œuvres d’art. A travers une étude de cas, je propose d’interroger le « toucher » dans un espace muséal via la résidence de recherche de la chorégraphe qui représente la France dans cette coopération internationale : Ana Pi. Le choix du sujet se dessinait déjà avant la pandémie, le contexte lequel nous vivions actuellement a rendu le sujet encore plus pertinent : questionner ce que l’on touche quand ce geste devient « impossible », indépendamment du protocole de conservation des œuvres d’art.
MEIRELLES PARELLI THAIS
Franche Comté
Nijinsky, mémoire, transmission, archives
Thais Parelli est danseuse, professeur de danse classique et Pilates au Brésil et chercheuse passionnée pour les œuvres de Nijinsky. Formée à l'Université de Campinas (Brésil) où elle a obtenu un master en Littérature Comparée (titre du mémoire : La poétique de l'après-midi d'un faune: dès vers à la scène) elle est aussi venu en France pour faire son deuxième master en Arts du Spectacle à l'Université de Franche Comté avec la direction d'Aurore Després (titre du mémoire : Un regard sur les archives et recréations chorégraphiques de L’après-midi d’un faune (1912) de Nijinski - Analyse comparée de trois versions du ballet : Joffrey Ballet (1979) ; Ann Hutchinson Guest & Claudia Jeschke (1991) ; Dominique Brun (2007) ). Actuellement au doctorat, ses recherches portent sur les archives, mémoires et transmissions des œuvres de Nijinsky au XXIème siècle. Parallèlement à ses études en danse et arts du spectacle, elle fait des études qui concernent l'anatomie de la danse et l'analyse du mouvement et elle est certifiée par la méthode Progressing Ballet Technique. 
Menicacci Armando
Mesager Mélanie
Meyer-Heine Julie
92170
Danseuse, Julie Meyer-Heine est interprète pour Didier Théron, Gabriel Hernandez, Christine, Gérard, François Verret, Maïté Fossen, Daniel Dobbels, Christina Towles et Laurence Pages ; actuellement elle danse pour la compagnie Kalam’ qui mêle des danseurs autistes à ses projets. Parallèlement à la scène, elle mène un travail de recherche qui interroge différents champs de la danse touchant à la fois à l’artistique au culturel et au pédagogique. Elle questionne les fondamentaux en danse liés à l’espace le temps le poids le regard la relation... pour proposer une manière d’entrer dans la danse la plus pertinente possible. Ces entrées se matérialisent par des actions culturelles et artistiques auprès des publics souvent éloignés de la culture, mais aussi auprès d’étudiants, enseignants danseurs. D’un point de vue de la recherche elle soulève des sujets qui lient le pédagogique et l’artistique, tels que: Comment les mouvements primaires influent sur notre manière de bouger. Comment la maturité en danse se vie. Elle apprend la langue française des signes, et tisse un travail pédagogique et artistique avec des personnes en situation de handicap. Titulaire du DE, elle intervient dans le cadre d’actions artistiques, de formations pour formateurs, d’ateliers du regard, de la danse au Bac, auprès de nombreuses structures culturelles. Elle est responsable du 94 coordination danse, pour le Projet Démos avec la Philharmonie : expérience éducative centrée sur la pratique musicale collective et l’accès à l’univers de la musique classique, et coordonne une équipe artistique pour des résidences territoriales aux Ulis en partenariat avec le théâtre Boris Vian. Elle tient un blog : « Poétique de l'oblique ». Quand le pédagogique rencontre l'artistique. Passerelles et transversalités autour de l'atelier en danse : http://poetiquedeloblique.overblog.com/
Molina Rafael
technique graham, pédagogie - enseignement, danse moderne
Rafael Molina étudie la danse classique et contemporaine au Conservatoire à Rayonnement Régional de St Etienne, dont il sort diplômé en 2006. Il étudie au premier cycle franco-allemand puis à l’école doctorale de Sciences Po Paris et obtient, en 2011, un master de recherche en science politique spécialité théorie politique. Lauréat de la bourse Fulbright du gouvernement américain en 2012, il se forme à la technique et au répertoire Martha Graham dans son berceau new yorkais. Il intègre le jeune ballet Graham 2 et obtient son diplôme de la Martha Graham School en 2014. De retour en France et parallèlement à sa carrière d’interprète en danse contemporaine, Raphaël s’engage pour la transmission de l’héritage grahamien et fonde Graham For Europe, une organisation qui promeut et démocratise l'enseignement Graham, reliant les professionnels européens au travers de master classes, rencontres, conférences et échanges avec New York. Rafael enseigne régulièrement le langage Graham au sein de Conservatoires, dans des écoles de formation ou lors d’Entraînement Régulier du Danseur.
Molloy Deirdre
31000
africain, diaspora, blues, hip, decolonial
I begin a Music/Dance PhD at University College Cork this fall, 2022. This research-creation doctorat follows a Masters with First Class Honours in Ethnochoreology from the University of Limerick. My Masters thesis and ongoing research title is "From Blues Dance to African Diaspora Identity". Integrated with my thesis was Decode Noir – a multimedia history of African Diaspora Rhythms – as a presentation and an online exhibition. It features ethnographic interviews and drum recordings, a timeline, dance demonstrations and archival material. The data is in French and English, from local and international sources/terrains. The story of the African diaspora is bigger than France, bigger than Ireland, sometimes its known as the 'Black Atlantic'... I'm consciously contributing to that story. https://www.decodenoir.org
Montabord Karine
69
dada, danse moderne, avant-garde, 20e siècle, art
Monteiro Vargas Escobar Luar Maria
Paris
Dramaturgie en danse, geste, Danse contemporaine occidentale
Luar Maria Escobar est chercheuse, enseignante et chorégraphe. Docteure en danse et en arts du spectacle, sa thèse intitulée « De la chorégraphie à la dramaturgie du geste : mutations de pratiques chorégraphiques du théâtre à Rio de Janeiro » a été réalisée dans le cadre d’une cotutelle entre l’Université Paris 8 et l’Université fédérale de l’état du Rio de Janeiro (UNIRIO). Actuellement, elle est post-doctorante à l’École universitaire de recherche ArTeC, rattachée au laboratoire Geste, Danse et Corporéité de l’Université Paris 8. Madame Julie Perrin est sa correspondante scientifique. Son projet de recherche postdoctoral s’intitule « Un violador en tu camino et Black Lives Matter : gestes, média et agentivité politique de la vulnérabilité ». Sa recherche vise à interroger la mise en geste des actions politiques au sein du mouvement féministe Un violador en tu camino (octobre 2019) et du mouvement antiraciste Black Lives Matter (juin 2020). Elle a pour objectif d’examiner la manière dont ces actions politiques expriment à travers des gestes et, à plus grande échelle, des chorégraphies, un pouvoir d’agir incarné, capable de questionner la prétendue incompatibilité entre vulnérabilité et action politique. À cet effet, son projet examinera les productions audiovisuelles sur ces deux mouvements protestataires, diffusées notamment à travers les réseaux sociaux, afin de répertorier et décrypter leur contenu gestuel et chorégraphique par l’approche des études en danse. Ses recherches se consacrent essentiellement à explorer l’interaction entre les dimensions sensibles et signifiantes du geste humain dans le domaine de la danse contemporaine, du théâtre performatif et du monde social. La dimension dramaturgique du geste constitue le cœur de sa démarche. Ses thèmes de recherche sont principalement : Dramaturgie en danse ; Analyse des pratiques en danse contemporaine ; Pratique artistique et monde social et Analyse des pratiques par l’analyse du mouvement. Elle a publié et présenté ses recherches au Brésil, au Portugal et en France. Ces travaux plus récents sont : . La dramaturgie, un exercice de médiation in Isabelle LAUNAY et Silvia SOTER (dir.), Sismographies, Lia Rodrigues, 30 ans de compagnie, Paris, Éd. de l’Attribut, 2021 ( à apparaître). . Klauss Vianna et le geste comme dimension dramaturgique dans le théâtre brésilien : de la chorégraphie à la direction de mouvement, in M. DE OLIVEIRA (dir.), A presença do texto na dança e no teatro contemporâneos, Lisboa, Centro de Estudos de Teatro da Faculdade de Letras da Universidade de Lisboa, 2020 (avec Joana Tavares). Dans le domaine artistique, Luar Maria Escobar a collaboré avec plusieurs artistes et compagnies brésiliennes comme celles de Eleonora Fabião, Dani Lima et Intrépida Trupe, dans des projets en théâtre, en danse et en performance. Depuis 2010 elle signe ses propres créations au moyen desquelles elle explore la « dramaturgie du geste ». Lauréate 2020 de l’Institut français, elle a développé une création chorégraphique dans le cadre d’une résidence artistique à la Cité internationale des arts de Paris.
Morales Valdés Valentina Paz
Paris
analyse du mouvement, Bausch (Pina), analyse esthétique des oeuvres chorégraphiques
En juin 2019, Valentina Morales Valdés obtient le grade de Docteure en Esthétique, Sciences et Technologies des Arts - Spécialité Danse et Arts du Geste avec une thèse intitulée « Une corporéité de la solitude. Pour une esthétique de la danse de Pina Bausch ». L’étude propose un regard sur le style de la chorégraphe à travers les notions de solo et solitude en danse, et une analyse profonde sur le geste et les corporéités dansantes au sein de son œuvre. Valentina Morales Valdés est née en 1985, elle réalise sa formation en danse contemporaine à Santiago, au Chili, à l'Universidad Academia de Humanismo Cristiano, (« Espiral ») avec Patricio Bunster. En 2010, elle obtient le titre de Chorégraphe et Pédagogue en danse et commence son travail comme chorégraphe et danseuse indépendante. Cette même année elle remporte le concours du Fond National des Arts au Chili (FONDART) pour la création de son œuvre interdisciplinaire « Un Viaje a Macondo » (2011), inspirée de l'ouvrage de Gabriel García Márquez, « Cent ans de Solitude ». En 2011 elle arrive en France pour démarrer une recherche autour de l'esthétique de la danse de Pina Bausch (1940-2009). En 2013, elle obtient un Master en recherche au sein du département Danse de l'université Paris 8 - Saint-Denis, sous la direction d'Isabelle Ginot, avec un mémoire intitulé : « Où est Pina ? Regards, états des corps et modes de présence : Quelques approches pour une analyse gestuelle de la danse de Pina Bausch ». En 2013, elle bénéficie de la bourse nationale chilienne de doctorat à l'étranger (CONICYT) pour continuer sa recherche autour de Pina Bausch, sous la direction d'Isabelle Ginot. Entre 2013 et 2015, elle produit au Chili un projet afin d'inviter des danseurs qui ont travaillé avec Pina Bausch pour amener des spectacles indépendants, conférences-dansées et workshops de technique et création, à destination des danseurs et les étudiant·e·s de danse chiliens et latino-américains : en juillet 2013, avec le Trio CDT (Clémentine Deluy, Thusnelda Mercy, Damiano Ottavio Bigi, Scott Jennings) ; en juillet 2015, avec Daphnis Kokkinos ; en août 2015, avec Pablo Arán et Jorge Puerta. Depuis 2015, Valentina Morales Valdés a commencé à enseigner en tant qu'intervenante invitée dans différentes centres, principalement au Chili et en France (Centre National de la Danse, Conservatoire National de Musique et Danse de Lyon, Université Paris 8) pour réaliser des conférences-dansées et des stages autour de sa recherche, en proposant une méthodologie théorique-pratique comme base de son travail. A partir de 2019, elle habite à Wuppertal en Allemagne et a été invitée par Sophia Otto et Bénédicte Billiet pour co-fonder la Cie. « Entretemps ». En janvier 2020, elle fonde avec Hugo Cordeau le collectif « Paréidolie - art & écologie ».
Mota Hellem
99
ballet, music hall, circulation, identités, transferts culturels
Franco-brésilienne vivant entre Rio et Paris. Professeur de danse, artiste de variétés, animatrice jeunes enfants, anthropologue, gestion de musées. Danse au Brésil 1930 - 1960, entre tuttus et rebolados - circulation internacional des artistes et construction de l'identité nationale. Recherche de fonds chorégraphiques et iconographiques. Patrimoine et marché chorégraphique. Histoire culturelle de la danse.
MOTAIS-LOUVEL Guylène
ille et vilaine
EAC, enseignements artistiques à l'école, danse et pratiques chorégraphiques à l'école, partenariat structures culturelles, formation
Thèmes et activités de Recherche : Enseignement- apprentissage de la danse, domaine artistique à l’école Le corps et l’art à l’Ecole : concepts théoriques, sociaux et politiques ( le corporel, le rapport aux œuvres, le spectacle vivant , les ressources filmiques) Evaluation des apprentissages en danse, thèse soutenue le 30 mars 2007. ) Théorie de l’action conjointe en didactique TACD / Approche comparatiste en didactiques Analyse de configurations et d’interactions d’acteurs au sein du système scolaire travail partenarial enseignants/artistes associés, structures culturelles (monographie d’un enseignement artistique en Ille et Vilaine (enseignement, partenariat et formation ) Mise en œuvre de formations et de projets associant structures culturelles/ artistes/ enseignants à l'école / analyse et production de ressources
Mourey Marie-Thérèse
Sorbonne Université, Lettres, UFR Etudes Germaniques
Allemagne, spectacles, baroque, anthropologie, arts
Marie-Thérèse Mourey est Professeur émérite de littérature allemande et d'histoire culturelle du monde germanique (Sorbonne Université, Lettres). Ses recherches portent en particulier sur la danse et les arts du spectacle depuis le XVIe siècle (anthropologie historique, poétique et esthétique du ballet, livret de ballet, théories des représentations et de la performance), en contexte européen, ce qui inclut la question des modèles et des transferts entre aires culturelles, ainsi que les phénomènes d'hostilité religieuse envers les arts profanes. En dehors de nombreux articles (dont: Entre pratiques, techniques et esthétiques : politiques et imaginaires de la danse dans l’espace germanique, in: Allemagne d'aujourd'hui, N° 220, 2017; « Le Corps, le Verbe, les sens: la haine du théâtre dans l'espace germanique (XVIe-XVIIIe siècle) », in: La Haine du théâtre. Débats et controverses, dir. François Lecercle et Clotilde Thouret, Toulouse, Presses Universitaires du Midi [Littératures classiques N° 98, 2019), elle a dirigé plusieurs ouvrages: La danse baroque. La pratique de la danse à la lumière des sources vers 1700 (2008), Danseur, chorégraphe, théoricien de la danse et du ballet: Jean-Georges Noverre (1727-1810), un artiste européen au siècle des Lumières (2011), ainsi que Tauberts « Rechtschaffener Tantzmeister » (Leipzig 1717): Kontexte - Lektüren – Praktiken (2019). A paraître: deux monographies: Les Corps en spectacle. Danser en Allemagne au XVIIe siècle, et Les Corps éloquents. Poétique et esthétique de la 'belle danse' française à la lumière des sources allemandes (XVIIe-XVIIIe siècles).
Nikitin Sonia
Rhône
créations partagées, médiation, pédagogie, épistémologie
Nikitina Tatiana
transfert culturel, théâtre/ballet russe du 19e siècle, théâtre/ballet français du 19e siècle, circulation artistique
Tatiana Nikitina est actuellement doctorante en études slaves à l’université Bordeaux Montaigne, au sein du CLARE (Cultures, Littératures, Arts, Représentations, Esthétiques - EA 4593). Sa thèse intitulée « Entre Romantisme et âge d’argent, l’exemple d’hybridation culturelle : “le ballet russe” de Marius Petipa » est en cours d'achèvement. Elle travaille sur l’œuvre de Marius Petipa, un exemple d’hybridation culturelle à la frontière entre deux pays et deux époques ; ses recherches évoluent à travers et entre les disciplines de l’histoire de l’art, l’histoire de la danse, l’étude de l’interculturalité et des civilisations. Doctorante allocataire, elle fait partie de l’équipe du programme de recherche « De Bordeaux à Saint-Pétersbourg, Marius Petipa (1818-1910) et le ballet “russe” : transfert, appropriation, réinterprétation d’un modèle culturel » à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, Pessac
Nordera Marina
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archives, danseuses, genre, historiographie, mémoire
Marina Nordera est danseuse, historienne de la danse et, depuis 2002, professeure et membre du Centre Transdisciplinaire d’Épistémologie de la Littérature et des Arts vivants (CTEL EA 6307) à l’université de Nice Sophia Antipolis (UNS). Au sein de l’UNS elle est actuellement responsable de la Section danse du Département des arts, du parcours Etudes en danse du Master Théories et pratiques des arts vivants. En outre elle coordonne les séminaires destinés à l’équipe des doctorants et enseignants-chercheurs en danse du CTEL. Parallèlement à une carrière artistique comme interprète en danse ancienne dans les compagnies Il Ballarino et Ris et Danceries, elle obtiens en 1990 une maitrise en Arts du spectacle à l’université de Venise et en 2001 un doctorat en Histoire et Civilisation à l’Institut Universitaire Européen (IUE) de Florence, où elle a été aussi assistante de recherche pour des projets sur l’identité culturelle européenne. Sa thèse, sous la direction de Luisa Passerini, porte sur danse et genre à l’époque moderne (15ème-17ème siècle). En 2001, avec un groupe de chercheurs italiens elle fonde AIRDanza, association italienne pour la recherche en danse, dont elle a été la première présidente. Elle est membre fondateur de l’aCD. Ses recherches et son enseignement portent sur l’histoire du corps et de la danse en Europe, en particulier à l’époque moderne et sur les méthodologies transdisciplinaires de la recherche en arts vivants. En particulier elle s’intéresse aux articulations entre les savoirs techniques, artistiques et théoriques et à la transmission et circulation de ces savoirs dans la société, entre les disciplines et entre les cultures. Elle explore les questions de l’archive et de la mémoire dans les arts du geste. Actuellement elle mène une étude sur les danseuses du XVIIe et XVIIIe siècle en Europe, s’intéressant aux aspects artistiques et socio-culturels de leurs carrières, en croisant les outils de l’histoire culturelle, des études de genre et des études en danse. L’ensemble de son activité de recherche est imprégné par son expérience artistique. Elle a communiqué et publié les résultats de ses recherches en français, italien, anglais, espagnol. Elle a dirigé avec Susanne Franco Dance Discourses. Keywords for Methodologies in Dance Research (Routledge, 2007) et Ricordanze. Memoria in movimento e coreografie della storia (UTET Università, 2010), avec Roxane Martin, Les Arts de la scène à l’épreuve de l’histoire (Honoré Champion, 2011) et avec Hélène Marquié, Perspectives genrées sur les femmes dans l’histoire de la danse, « Recherches en danse », n°3, 2015.
NOUVEAU Sarah
59
culture chorégraphique, danse, voix, expressivité, travail corporel
Sarah Nouveau a un parcours de danseuse contemporaine et de chorégraphe. Elle a également été clown et comédienne. Enseignante diplômée d'Etat en danse contemporaine, elle a également suivi un cursus universitaire en philosophie (Sorbonne-Paris IV) et en culture chorégraphique (CEFEDEM-Sud, sous la direction de Laurence Louppe). Elle enseigne la culture chorégraphique et anime des conférences et a publié aux éditions L'Harmattan : -Le corps wigmanien d'après "Adieu et Merci" (1942), en 2011, -Danser l'ailleurs, recueil de conférences, en 2014, -La culture chorégraphique au coeur de l'enseignement de la danse, en 2015.
Pages Sylviane
Paillet Camille
75
histoire contemporaine, fêtes et divertissements, mixité spectaculaire, pratiques et imaginaires sociaux
Camille Paillet est docteure en danse et chercheuse associée au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/CNRS). Elle s’intéresse à l’histoire sociale et culturelle de la danse, en contexte festif ou dans le champ du divertissement. En 2019, elle soutient sa thèse "Déshabiller la danse. Les scènes de café-concert et de music-hall (Paris, 1864-1908)" sous la direction de Marina Nordera à l’Université Côte d’Azur. En 2020, elle intègre le laboratoire Musidanse (UPL/Université Paris 8) dans le cadre d’une recherche postdoctorale intitulée "Le Cancan en héritage. Dynamiques patrimoniales et circulations des pratiques dansées sur les scènes du music-hall (Londres, Paris : 1860-1930)". Elle crée un premier cycle du séminaire Les Vendredis du music-hall à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord et met en place le carnet de recherche Hypothèses "Héritages, héritiers du music-hall". Elle a co-dirigé l’ouvrage "Pratique de la pensée en danse. Les Ateliers de la danse" (l’Harmattan, 2020) et est l’auteure d’une série d’articles, parmi lesquels : « Bâtir la catégorie du populaire au café-concert », Recherches en danse, 8, 2020 ; « Se déshabiller sur scène au tournant du siècle. Le Coucher d’Yvette (Paris, 1894) », Clio. Femmes, genre, histoire, 54, 2021; « Pratiques et imaginaires prostitutionnels dans les cafés-concerts et les music-halls parisiens au XIXe siècle », Revue d’histoire culturelle, 4, 2022. En 2021, elle poursuit ses travaux sur l’histoire des pratiques populaires et festives de la danse en qualité d’ingénieure de recherche à la Théâtrothèque Gaston Baty de l’Université Sorbonne Nouvelle(CollEx-Persée) où elle développe le projet de médiation scientifique "Paris s’amuse ! Mémoires du divertissement et du spectacle populaire". La même année, elle coordonne, avec Laura Steil et en collaboration avec le Centre national de la danse, les Journées d’étude "Fête dansante. Pratiques, imaginaires et cultures festives en danse". En 2022, elle obtient un contrat postdoctoral et intègre l’équipe du projet ANR "EnDansant. Pour une histoire des enseignant.es en danse". Lien vers sa page professionnelle : https://histoire-sociale.cnrs.fr/camille-paillet/
paillet camille
Palazzolo Claudia
69
Claudia Palazzolo est enseignant-chercheur à l’université Lumière-Lyon 2. Ses recherches portent sur l’histoire culturelle de la danse et l’étude des représentations en danse et de la danse. Elle a co-dirigé, Des Mains modernes : cinéma, danse, théâtre, photo, 2009. Parmi ses articles récents : « Sur les traces du jerk de la Messe pour le temps présent de Maurice Béjart. Une figure de la danse en 1968? » in Danser en Mai 68, 2014 ; « La nouvelle danse française dans la presse italienne », Actes des rencontres nationale danse de Vannes, 2014, « Entrer, d’un pas, dans le flux de ce monde. Une lecture d’Umwelt de Maguy Marin », Agon, 2013.
Panzani Ludivine
Université de Lille (UMR 8529 – IRHiS)
Histoire, danse, spectacle, circulations, artistes
Ludivine Panzani, est doctorante à l’université de Lille, au sein de l’Institut de recherches historiques du Septentrion. Elle mène actuellement une thèse d’histoire intitulée : « La danse de spectacle dans les provinces françaises : circulations et enjeux historiques d’une pratique scénique de 1684 aux années 1780 » sous la direction de Marie Glon et de Mélanie Traversier. Elle collabore également avec les projets ANR EnDansant, consacré à l’histoire des enseignant.es en danse en France du XVIIe siècle à nos jours, et AcadéC, portant sur les Académies de Concert en France au XVIIIe siècle.
Papin Mélanie
75
Doctorat débuté en 2009 sous la direction d' Isabelle Launay : "1968-1978 : construction et identités du champ chorégraphique contemporain en France".
Papotti Giulia
Pellus Anne
Laboratoire LLA CREATIS Université de Toulouse II Le Mirail
Perrin Julie
75
Esthétique, 20e siècle, Danse postmoderne américaine, danse européenne, in situ, Espace
Julie Perrin, maîtresse de conférences au département danse de l’université Paris 8 Saint-Denis depuis 2008, appartient au laboratoire Discours et Pratiques en danse (EA 1572 MUSIDANSE). Elle est membre de l'I.U.F (2016-21). En 2007, elle est boursière Fulbright et chercheuse invitée à la Tisch School of the Arts de New York University. Elle est secrétaire de l’aCD de 2014 à 2017 et membre du comité éditorial scientifique de la revue "Recherches en danse" à sa création et jusqu'en 2015 (elle co-coordonne les rubriques "Au fil de l'eau" de 2012 à 2014). RECHERCHE : Sa recherche porte sur les enjeux et l'esthétique de la danse contemporaine à partir de 1950 aux États-Unis et en France et s'intéresse en particulier à la spatialité. L’examen de la spatialité conduit à interroger la relation esthétique établie avec l'œuvre qu'elle soit présentée au théâtre ou dans d’autres lieux. Elle travaille actuellement sur la chorégraphie située (Danse et paysage, spatialité et relation). Depuis 2016, elle conduit avec Myriam Gourfink et Yvane Chapuis un projet de recherche soutenu par La Manufacture - Haute école spécialisée de Suisse occidentale à Lausanne intitulé : « La composition chorégraphique aujourd'hui. Quels outils pour quelle position artistique ? ». Elle enseigne et écrit, entre autres, sur l’histoire de la danse postmoderne américaine (Yvonne Rainer, Trisha Brown, Simone Forti, Lucinda Childs…). L’analyse d’œuvre est au cœur de sa démarche et la conduit à s’intéresser aux processus de création et de transmission (par l’entretien avec les artistes ou par le suivi de démarches ou processus de création). PUBLICATIONS : Elle a publié plusieurs ouvrages : "Projet de la matière – Odile Duboc : Mémoire(s) d’une œuvre chorégraphique" (CND / les presses du réel, 2007) et "Figures de l’attention. Cinq essais sur la spatialité en danse. Le Roy, Rainer, Mesa, Charmatz, Cunningham" (les presses du réel, 2012). Avec E. Huynh et D. Luccioni, "Histoire(s) et lectures : Trisha Brown / Emmanuelle Huynh" (les presses du réel, 2012) et avec F. Michel, "Odile Duboc. Les mots de la matière. Écrits de la chorégraphe" (Les Solitaires intempestifs, 2012). LIEN : http://www.danse.univ-paris8.fr/chercheur.php?cc_id=4&ch_id=10
PFISTER Béatrice
75
ballet pantomime, ballet de cour, théorie du ballet, Noverre, Angiolini
Béatrice Pfister est une jeune chercheuse spécialisée dans la théorie du ballet aux XVIIe et XVIIIe siècles, notamment dans les domaines français et italien. Elle a soutenu en 2020 sa thèse de littérature comparée intitulée "La danse à la conquête du statut d'art. Apologie et théorie du ballet dans les textes français et italiens de la fin du XVIe à la fin du XVIIIe siècle" (à la Sorbonne Nouvelle, sous la direction de Françoise Lavocat). Normalienne et agrégée de lettres modernes, elle participe régulièrement à des colloques internationaux en lien avec la danse et le ballet.
Philipart Marie
06
PIASECKA DOROTA
Pichaud Laurent
Piqué Muriel
hérault
recherche exploratoire, mise en partage des processus de composition du mouvement dansé, dispositifs participatifs et médiation expérientielle
Cette thèse, titrée « Espaces chorégraphiques et dispositifs participatifs : vers un renouveau du dialogue entre publics et artistes », s’inscrit dans le cadre du doctorat Pratique et théorie de la création artistique et littéraire, porté par l’École Doctorale 354 – Langues lettres et Arts au sein de la Maison de la Recherche d’Aix-en- Provence – AMU, sous la direction académique de Christine Esclapez, professeure en Sciences du Langage Musical, et la direction artistique d'Annie Abrahams, net artiste spécialiste de la performance en ligne, au sein du laboratoire CNRS – PRISM [perception représentation, image, son, musique]. Une recherche-création associée au projet de recherche scientifique pluridisciplinaire : «HUman at home projetcT» http://hut.edu.umontpellier.fr L'appartement HUT devenant à la fois médium et lieu propice à développer imaginaire et créativité, il s'agit de concevoir le prototype d'un outil de médiation expérientielle dédiée à l’art chorégraphique, ouvrant l'accès aux processus de création et de composition des œuvres chorégraphiques contemporaines (nationales et internationales), et offrant la possibilité à tout un chacun, même néophyte, de s'essayer à composer du mouvement dansé et créer de courtes danses. Cet outil novateur prend la forme d’une application web interactive et participative : « Compose & Danse ».
Pitoiset Emilie
Ile de France
resistance, epuisement, aliénation, crise, epidemie de danse
Émilie Pitoiset est artiste et chorégraphe. De la sculpture à l'installation en passant par la vidéo et la performance, son travail traite de la résistance des corps à travers la danse, le clubbing, le sport, la sexualité, l'argent… autant de symptômes aliénant et véhicules de nos fantasmes. En 2002, elle obtient un DEA en art philosophie / esthétique à Paris 8 et est diplômée en 2005 de l'ENSBA à Paris. En 2005-2006, elle intègre la résidence du Palais de Tokyo : Le Pavillon et reçoit le prix Audi en 2010. Son travail a été présenté dans plusieurs institutions en France et à l'étranger : Centre National de la Danse, Centre Pompidou, Palais de Tokyo, Witte de With, Shirn Museum Frankfurt, Kate Werble Gallery New York, Tai Kwun Contemporary à Hong-Kong… Ses œuvres font partie des collections du Centre Pompidou, FNAC, Frac Île-de-France, Frac Champagne Ardenne, Frac Paca, Musée Départemental de Rochechouart, AVN Sammlung Vienna, DZ Bank Sammlung Frankfurt, Philara Collection Düsseldorf, Pinakothek Lenbachhaus Munich.
Planeix-Crocker Madeleine
Ile de France
performance, danse, théâtre, communautés, rassemblement, politique, resistance
Originaire de Los Angeles, Madeleine Planeix-Crocker est, depuis 2018, curatrice des "Warm Up Sessions", cycle de rencontres autour des pratiques de training en danse et en performance. Parmi les invité•e•s des Warm Up, l’on compte (LA)HORDE, Marion Barbeau et Simon Le Borgne (Opéra de Paris), Maguy Marin, enfin Bolewa Sabourin. Après avoir été responsable de la communication par intérim de Lafayette Anticipations, Madeleine a réalisé son M2 recherche-création à l'EHESS Paris, sur la performance féministe et les « safe spaces » (espaces de protection), en partenariat avec l’association Women Safe. Elle entame son doctorat en 2019 à l'EHESS pour étudier des performances en commun contemporaines, programmées en institutions culturelles françaises. Ses intérêts se portent sur la production et la curation de performances féministes, queer et intersectionnelles. Madeleine a également contribué à des articles sur la démocratisation culturelle aux États-Unis et en Europe aux publications du Comité d’histoire du Ministère de la Culture, pour le Forum d’Avignon et pour la revue Citizens for Europe. Elle a enseigné à Sciences Po Paris, dans le cadre du cours « Cultural and Creative Industries » du master Affaires publiques. Diplômée summa cum laude de Princeton University, avec une spécialisation en politique culturelle, Madeleine a reçu un premier master en Médias, Art et Création de HEC Paris. Elle pratique la danse et le théâtre depuis l'âge de cinq ans et effectue des chorégraphies et mises en scène, intégrant ainsi la création artistique dans sa démarche de curatrice et de chercheuse.
Pogossian Sona
danse populaire, danse folklorique, culture diasporique
Née en Arménie, formée à la danse classique et contemporaine au Conservatoire de Lyon et au sein du Jeune Ballet de Genève, Sona est diplômée en Études de Danse populaire de l'Université d’État de Moscou d'Art et de Culture, ainsi que de l'Université de Paris 8, en Recherche en Danse. Son travail s'appuie sur les danses populaires et leurs réappropriations. En tant que corps migrant et Être féminin, Sona considère chacune de nos attitudes comme une éligible et une objection des regards discrétionnaires du pouvoir et des dichotomies historiques. Nos corps englobent la double signification du rituel : "relier" et "se recueillir".
Poli Antonella
Paris
analyse geste dansé, danse et mémoire
Randazzo Alessandra
06
improvisation, performance, danse, Philosophie, événement
Alessandra Randazzo est doctorante en thèse de philosophie, chargée d'enseignements à l'Université Côte d'Azur (Nice) (depuis l'année 2021-2022). Elle est membre et représentante des doctorants du CRHI (Centre de recherche en histoire des idées). Elle travaille actuellement sur une thèse, sous la direction du Professeur Grégori Jean, qui cherche à théoriser une philosophie de l'improvisation, en particulier dansée, en tant que les pratiques de l'improvisation en danse - telles qu'elles acquièrent un rôle prédominant et une certaine autonomie à partir des années 1950 aux Etats-Unis et à partir de l'avènement du postmodernisme en art - permettraient d'ouvrir la voie à une nouvelle philosophie des mouvements du corps, à une nouvelle philosophie du corps, à une nouvelle philosophie de l'intersubjectivité en tant qu'intercorporéité et à une nouvelle philosophie de l'événement qui se détacherait tant des approches poststructuralistes que phénoménologiques de l'événement. A terme, sa thèse a pour objectif de proposer un nouveau cadre paradigme pour penser la performance artistique sous le prisme d'un événement, plutôt qu'à travers la catégorie traditionnelle de l'objet ou de l'oeuvre d'art.
RAVEL Patricia
Puy de Dôme
danse, Shakespeare, Barker
Actuellement doctorante à l'HIRIM à l'Université Clermont-Auvergne, Patricia Ravel prépare une thèse intitulée "Les représentations du corps, de l’objet et du vêtement dans Hamlet et Gertrude, le Cri : De Shakespeare à Barker »,sous la direction de Mme Sophie Chiari, professeur de littérature anglaise à l’UCA. Ses thèmes de recherche sont: Les représentations du corps, du vêtement et de l’accessoire. Les représentations de la danse, la peinture et le dessin en relation avec l’espace scénique dans l’œuvre de Barker,La littérature de la Renaissance. Elle a écrit un article intitulé " ‘C’est égal, je trouve bien extraordinaire d’avoir tant de mémoire avec les jambes !’ : Le corps comme garant unique d’un art éphémère ?" dans Samuel Cuisinier-Delorme, éd., Écrire la danse dans l’Europe de la Renaissance aux Lumières, Coll. Dialogue des Modernités, Clermont-Ferrand : Presses Universitaires Blaise Pascal. (à paraître en 2020). Elle participera en 2020 au colloque « Strange Habits’ : Clothes, climes, and the environment in Shakespeare and his contemporaries », organisé par Sophie Chiari (Université Clermont Auvergne) et de Anne-Marie Miller-Blaise (Institut Universitaire de France, Université Paris-3 Sorbonne Nouvelle), Clermont-Ferrand/Moulins, 14-16 mai 2020. Titre de la communication : « ‘Good Hamlet, cast thy nighted colour off, / And let thine eye look like a friend on Denmark’ : Meteorological Climate, Political Atmosphere, and Clothing in Shakespeare’s Hamlet. » Enfin elle organise pour 2021 un colloque sur l’hybridation théâtre et danse sur la scène anglophone (XIXe-XXIe siècles) Elle est par ailleurs assistante d'enseignement artistique en danse classique au CRR de clermont-Ferrand, où elle enseigne aussi l'histoire de la danse. Elle fut responsable du groupe de coordination pédagogique des pôles de danse classique et claquette en 2014. Plus tôt dans sa carrière, elle fut danseuse pour le ballet de Londres à l'occasion du Ballet "songe d'une nuit d'été". Elle fut aussi danseuse soliste dans le ballet suite en Blanc de Serge Lifar. Elle sera jury de concours et participera avec ses élèves, à des manifestations telles que le "Happy from Clermont-Ferrand", les Parfums Repetto. Elle emmène ses élèves en concours pendant plusieurs années où elle sera récompensée aussi bien au niveau régional que national.
RAVEL Patricia
Puy de Dôme
Howard Barker, Shakespeare, danse, littérature britannique
Patricia Ravel est actuellement doctorante au laboratoire de l'HIRIM de Clermont-Ferrand. (Université Clermont-Auvergne) Elle enseigne par ailleurs la danse classique au conservatoire à rayonnement régional de Clermont-Ferrand, depuis les années 1980, ainsi que l'histoire de la danse. Elle s'intéresse à la littérature britannique du 16ème siècle à nos jours, et plus particulièrement sur l'oeuvre de Shakespeare et de Howard Barker. Ses recherches se portent aussi sur la danse, et à d'ailleurs présenté dans ce cadre une communication lors d'un colloque intitulé: « ‘C’est égal, je trouve bien extraordinaire d’avoir tant de mémoire avec les jambes !’ : Le corps comme garant unique d’un art éphémère ? » dans Samuel Cuisinier-Delorme, éd., Écrire la danse dans l’Europe de la Renaissance aux Lumières, Coll. Dialogue des Modernités, Clermont-Ferrand : Presses Universitaires Blaise Pascal. (à paraître en 2020). Elle organise pour 2020/2021 un colloque sur sur l’hybridation théâtre et danse sur la scène anglophone (XIXe-XXIe siècles).
REBAUD Dominique
Hauts de Seine
Du Décentrement Nikolaïen au Mouvement Participatif en Danse
Après des études de Lettres à l’Université Paris X Nanterre elle est formée en Danse par D.Buttaud et M.Zighera à Lyon, Carolyn Carlson à Paris et, en 1979, par Alwin Nikolais au CNDC d’Angers et aux Universités de Salt Lake City et Seattle (USA). Elle est ensuite interprète au CCN de Caen-Quentin Rouillier, puis co-fonde le Groupe LOLITA, collectif interdisciplinaire danse musique art plastique. Elle poursuit sa formation auprès du groupe japonais Sankaï Juku et pratique l’enseignement de la danse en France et à l’étranger. En 1992 elle crée la Compagnie CAMARGO, y effectue de nombreuses créations, résidences, tournées nationales et internationales. Puis elle invente l'Association Chorégraphique, un dispositif d'échanges et de connaissances au sein de la Compagnie Camargo dont une des déclinaisons sera la création du Festival « Danses Ouvertes », dédié aux nouvelles formes de la représentation en danses, participatives, immersives, interactives. Elle mène une recherche reconnue et innovante autour de la pédagogie, du développement de la culture chorégraphique. Elle est fréquemment sollicitée pour s'exprimer sur ces sujets lors de rencontres professionnelles, d'émissions radiophoniques, d'émissions télévisuelles. Elle est Lauréate du Prix Villa Médicis Hors les Murs 1994 pour la Corée du Sud et où elle y étudie le P’ansori, opéra traditionnel coréen et lauréate de la Fondation Beaumarchais pour sa recherche chorégraphique autour de l'œuvre d'Alfred Jarry. En 2002 elle co-fonde Le Prisme Nikolais avec un groupe d’élèves français du chorégraphe et théoricien américain afin de réfléchir à la continuité de cet enseignement et offrir une visibilité à ce courant de la danse. C’est à partir des réflexions menées dans ce groupe qu’elle décide d'entamer une recherche sur le concept de DÉCENTREMENT : en redéfinissant la danse comme un art du mouvement après la seconde guerre mondiale, Alwin Nikolais la projetait dans une modernité radicale. La technique du Décentrement qui fut l’un des véhicules de cette modernité délivra sa danse des styles, l’adapta à la société démocratique, l’arracha à l’interprétation freudienne du monde tout en la reliant à un fond archaïque universel que Nikolais qualifiait de mystique. Ces recherches ont pris la forme d’un tryptique (livret et film) et on été soutenues par le département à la recherche et au patrimoine du Centre national de la danse et la Nikolais/Louis foundation. Elles ont fait l’objet d’une exposition au CND en 2017 :En 2013 : « Le Décentrement Nikolaïen, définitions, transmissions, évolutions ». En 2015 : « Le Décentrement à l’œuvre dans la création collective des années 70/80 en France ». En 2019 : « Décentrements et Mouvement Participatif en danse ».
Reed Jenefer
75019
recherche, poésie, chorégraphie, pédagogie
Revest Magali
Signe, geste, dessin, répétition, origine
Riquier Camille
Chargée de recherches documentaires à l'Opéra Garnier, Chargée de cours à l'université de Strasbourg, Doctorante en littérature comparée sous la direction de Guy Ducrey Thèse en cours de préparation : Néoclassicisme et littérature en danse dans l’Europe de la seconde moitié du 20e siècle : Roland Petit et John Neumeier, parcours croisés.
RIVIERE Enora
Rizzi Marika
Robaldo Sylvie
Roquet Christine
Christine Roquet est maître de conférences au Département Danse de l’université Paris 8 Vincennes-St. Denis. Elle se consacre à l’enseignement et à la recherche en danse depuis le vaste domaine de « l’analyse du mouvement ». L’exploration du champ complexe de l’interaction constitue son domaine de recherche privilégié.
Rosa Primo
Universidade Federal do Ceará
http://lattes.cnpq.br/7819331617274706
Rousselot Maëlle
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ballets, versions, relectures, transe
Rupp Juliette
Bas-Rhin
Valeska Gert, Allemagne, Cabaret, danse moderne
Doctorante à l'Université de Strasbourg au sein de l'unité de recherche 1341 "Mondes germaniques et nord-européens", je travaille sur la danseuse et comédienne allemande Valeska Gert dont le travail est à la fois fondamental dans l'héritage de la danse moderne et original. Je suis également membre actif de l'association franco-allemande des jeunes chercheur.se.s GIRAF-IFFD et du comité de rédaction de la revue Recherches germaniques (Presses Universitaires de Strasbourg).
Saboye Laurence
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méthodologie de médiation de la culture chorégraphique, suspension et ancrage, corps et textile, Krump, notation Laban
Artiste de la danse, danseuse, chorégraphe, chercheuse, enseignante. Après avoir dirigé pendant près de dix ans la Compagnie Ombre & Parenthèses et créé dans ce cadre des pièces chorégraphiques et des dispositifs interdisciplinaires, elle travaille aujourd’hui en solo ou en association libre. Ses recherches se portent principalement sur la suspension, le corps et le textile, la transmission des œuvres et des états de corps. Elle écrit des textes sur la danse et fabrique des objets chorégraphiques qui sont à la fois des objets de création et des supports de médiation à l’éducation du sensible. Actuellement, elle dirige un projet de recherche-action sur le Krump : « Raw, expression brute de la rage » dans le cadre du dispositif ARPD du CND. Elle expérimente un dispositif de médiation de la culture chorégraphique : « la petite filature » dans le cadre du projet AMA. Elle enseigne : la culture chorégraphique et la cinétographie Laban (système d’écriture et analyse du mouvement), dirige des reprises de pièces et réalise des partitions. Diplômée du CNSM de Paris en Cinétographie Laban (Perfectionnement), diplômée du Cefedem-Sud en Culture chorégraphique. Formée en création textile à l’école Supérieure d’Arts Appliqués Duperré à Paris, et au Centre d’enseignement de la dentelle au fuseau au Puy en Velay. Œuvres emblématiques : La petite filature, CRATERE scène nationale Alès 2013, Rimbaud, la parole libérée, chorégraphie et mise en scène, Opéra Comédie Montpellier 2007, Contre l’imagination, ESBAMA Montpellier 2004, Mémoires d’empreintes CRATERE Scène nationale Alès 2002, La chute des anges rebelles Festival Musiques en Scène GRAME MAC Lyon 2000, Instants, rétrospective Nils Udo Centre d’Art Vassivière 1999, Blue Balls exposition Jean-Pierre Schneider Galerie Jacob Paris1998. Articles et ouvrages publiés: « Le corps du notateur » in Improviser dans la danse 1999, « Instant » in Explorer, habiter l’environnement 2001, « Sans titre » in La danse de l’humain 2002 éd. Le Cratère, Un atelier de l’invisible mémoire, éd. Cahiers de Sentiers n°4, 2016, L’atelier, un espace privilégié de transmission de la culture chorégraphique, revue ACD automne 2017, Eclats, l’artisanat poétique d’une œuvre, avec Isabelle Dufau, éd. Ressouvenances automne 2017. Membre des dormeuses, membre de l’ACD association des chercheurs en danse, membre expert de l’association l’Envol des signes et de l’espace notateur du CND.
Sachs Anne
Sage Marion
Modernités, exil, archives, critiques
Marion Sage mène actuellement une recherche en doctorat sur l'exil parisien de danseurs modernes de gauche. Elle suit également la formation chorégraphique à l'Abbaye de Royaumont sur le thème de la Citation. Après avoir obtenu un Master en danse à l'Université Paris 8, elle poursuit la formation doctorale en Tanzwissenschaft à la Freie Universität de Berlin. Parallèlement, elle performe dans différents projets de la plasticienne Lynda Amer Meziane. En 2011, elle obtient un contrat doctoral à l'Université Lille 3 où elle enseigne actuellement. Sa thèse, co-dirigée par Anne Boissière (Lille 3) et Isabelle Launay (Paris 8), se concentre sur les danses modernes de Julia Marcus et Jean Weidt, engagés à gauche et contraints à fuir l'Allemagne nazie dès 1933. Depuis 2013, elle accompagne le chorégraphe Thibaud Le Maguer et collabore avec la plasticienne Maria Montesi.
Saladain Lise
Gironde
corps, danse, épistémologie, pratique, politique, savoirs, transmission
Danseuse et pédagogue pendant près de vingt ans, Lise Saladain est actuellement secrétaire générale du Cuvier – Centre de Développement Chorégraphique d’Aquitaine. Par ailleurs doctorante en Sciences de l’Éducation à l’Université de Bordeaux dans le Laboratoire Cultures et Diffusion des Savoirs (CeDS), elle observe, eu égard à son engagement pour les questions éducatives et pédagogiques en danse, de quelle manière les connaissances se fabriquent et les savoirs se transmettent et se transforment dans divers situations structurant le champ. Après avoir, en master 1, examiné le processus de construction de l’œuvre en danse contemporaine, puis en master 2 recherche, étudié la pratique de spectateur en danse contemporaine, sa thèse porte sur une approche critique du « corps disponible » dans le champ chorégraphique : une contribution à l’étude des modes de structuration et recomposition du monde de la danse par l’entrée de la diffusion des avoirs, sous la direction de Marie-Pierre Chopin. La soutenance de cette thèse est prévue en décembre 2016. Bibliographie : Saladain L. (2016). – "Penser, vivre et faire le corps de la danse", in. Repères, cahier de danse, n°37, La Briqueterie – Centre de Développement Chorégraphique du Val-de-Marne Saladain, L. (2016, à paraître). – "Transmission du mouvement dansé en contexte professionnel et transformations des dispositions corporelles : approche critique de la notion de "corps disponible" dans le champ chorégraphique", 2e Congrès de l'Association française d'ethnologie et d'anthropologie, 1er juillet, Université Toulouse Jean-Jaurès. Chopin M.-P. & Saladain L. (2013). – "Diffusion de l’art chorégraphique et pratiques de spectateurs : contribution à une étude des "publics de la danse" en sciences de l’éducation", Communication pour le congrès international AREF 2013 (Actualité de la Rechercher sur l’Enseignement et la Formation). Montpellier, 27-31 août 2013.
Salvatierra Garcia de Quiros Violeta
75
somatique, improvisation, émancipation, pédagogie critique
Doctorante rattachée au Laboratoire Danse, geste et corporéité à l'université Paris 8, Violeta Salvatierra intervient depuis plusieurs années avec des outils somatiques et de transmission en danse dans des contextes liés à la précarité sociale, la captivité et le monde du soin. Avec un long parcours en diverses techniques de danse, improvisation, yoga Iyengar et somatiques, elle est depuis 2017 praticienne certifiée de Rolfing®, avec le tutorat de Hubert Godard. Elle prépare une thèse sous forme de recherche-action, ancrée dans des contextes d'accompagnement de la diversité psychique et mentale. Elle participe au groupe de recherche "Soma & Po : somatiques, esthétiques, politiques", initié par Isabelle Ginot en 2011.
Sanchez Carolane
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flamenco, recherche-création, esthétique des mémoires, anthropologie culturelle
Sa recherche théorico-pratique porte sur une étude esthétique des mutations de gestes et constructions de discours opérant au sein du panorama flamenco actuel. Le terrain du flamenco, ainsi que les concepts de tradition et d’innovation sont abordés à partir d’une réflexion sur l’usage épistémologique que l’on pourrait extraire de l’outil du palimpseste. L’enjeu d’une étude de l’esthétique des mémoires pour redéfinir les relations de gestes, discours qui tissent la toile de l’expression flamenco aujourd’hui l’invite à questionner dans sa recherche les notions de survivance, corps-archive, corps-palimpseste. La dimension du genre dans le flamenco à travers une étude des paradoxes de la construction moderne des corporéités flamenco est également abordée via une analyse des propositions artistiques du chorégraphe Juan Carlos Lérida. Son étude repose sur une enquête de terrain en Espagne (résidence de 2009-2012 à Séville, et de 2013-2015 à Madrid), ainsi que sur sa propre pratique de la danse flamenco. Conjointement à sa recherche, elle est directrice artistique de la compagnie flamenco contemporain Orkan, à partir de laquelle elle impulse des recherches-créations qui sont liées à ses objets de recherche. Ses collaborations en tant que danseuse, chorégraphe auprès de diverses compagnies («Carmen» pour la production Opéra Passion, «L’enfant et les sortilèges» au sein de la cie Jeune Opéra de France, Cie Yunna Long (en Chine), etc.), ainsi que ses enseignements universitaires, ou ateliers de flamenco dans diverses structures, tendent à investir le geste dansé, théâtral et musical flamenco à partir de l’articulation entre théorie et pratique.
Schiller Gretchen
Schwartz Elizabeth
SEROL Lucas
Bas-Rhin
danse moderne, écriture, littérature, comparaison, écrits de danseurs
Doctorant en Littérature comparée à l'Université de Strasbourg sous la direction du Professeur Guy DUcrey, ma thèse s'intitule "Les écritures de la danse moderne au début du 20ème siècle : récits de danseurs et danse en littérature". Le but est de réaliser un vaste panorama de l'écriture de la danse moderne lors de ses débuts, dans la première moitié du 20ème siècle, en comparant les écrits de danseurs et les écrits littéraire sur la danse, avec un corpus français (Valéry, Cocteau), russe (Nijinsky), allemand (Laban, Wigman), et américain (Fuller, Duncan, Graham), afin de distinguer les différentes approches de l'écriture de cet art nouveau, pour déterminer si ces différentes écritures s'opposent, se complètent, ou sont similaires, tout en recherchant les raisons à l'origine de ce croisement entre danse et littérature.
Servian Claudie
Sfeir Clara
Ile de France
Simunic Katja
Zagreb (Croatie)
danse contemporaine, Esthétique, transdisciplinarité
Katja Šimunić, ancienne élève de l’École de danse contemporaine Ana Maletić à Zagreb (Croatie), diplômée en dramaturgie de l’Académie des Arts dramatiques de Zagreb et titulaire du diplôme de master recherche en danse de l’Université Paris 8, elle aborde la danse depuis sa double posture de praticienne (danseuse, chorégraphe, réalisatrice radiophonique) et de chercheuse indépendante. Privilégiant une approche transdisciplinaire, elle analyse la danse en relation aux autres arts (littérature, arts plastiques et performance, en particulier). Interventions: Forum APEF 2017 : Corps, rythmes et voix, dans la littérature et dans d’autres pratiques de langage, Université d'Aveiro (Portugal), 2017; Colloque international : Le théâtre et les cinq sens/Théories, esthétiques, dramaturgies, Cité Internationale Universitaire de Paris, 13-14 juin 2016; Journée d’étude La performance narrative, Université Paris 3-Sorbonne nouvelle, le18 juin 2014; 3ème Colloque International d'Études d'Intermédialité à l'Instituto Superior da Maia (ISMAI) Porto (Portugal), les 6 et 7 juin 2013 ; Colloque international du Département d'Etudes romanes de l'Université de Sofia « Saint Clément d'Ohrid » : L'éloquence des gestes, Sofia (Bulgarie), les 5 et 6 novembre 2011 ; Colloque de la Société croate de philosophie (Hrvatsko filozofsko drustvo) : La philosophie et l’art, Zagreb (Croatie), 1-3 décembre 2011 ; Colloque international de University McGill et Concordia : Musique et danse : dialogue en mouvement, Montréal (Canada), 16-19 février 2011, etc. Bibliographie sélective : "Literary Dance" in Maska/Performing Arts Journal, double issue 183-184, Ed. Maska, Institut for Publishing, Production and Education, Ljubljana, 2017; " Sensiblement dansé vertigo: Variations sur le sensible chorégraphiées par Marjana Krajač“ in Itinera, Rivista di filosofia e di teoria delle arti, Université de Milan, n. 13, 2017; „Narration en mouvement : I AM 1984 de Barbara Matijevic et Giuseppe Chico“ in Danse contemporaine et littérature, entre fiction et performances écrites sous la direction de Magali Nachtergael et Lucille Toth, CND, Pantin, 2015; „After Trio A : la mobilisation du regard public“, Funambule, Revue de danse, no 11, Anacrouse, Saint-Denis, 2012.
Sini Alessandra
Rome, (IT)
analyse chorégraphique, histoire de la danse, recherche chorégraphique, création contemporaine, transmission et incorporation
Chorégraphe, pédagogue et danseuse, elle est doctorante en danse à l’Université de Nice Sophia Antipolis sous la direction de Marina Nordera. Après une formation à l’Académie Nationale de Danse de Rome, elle obtient sa maîtrise en Arts et Sciences du Spectacle à l’Université « La Sapienza » à Rome, avec un mémoire sur la danse italienne contemporaine. Son projet de recherche actuel met en œuvre une approche de recherche sur l’histoire de la danse et sur la performativité et l’esthétique des arts contemporains. Son regard se focalise sur le corps et sur ses transformations dans la recherche chorégraphique italienne récente (1995/2010), en articulant une méthodologie qui croise la pratique artistique et le champ théorique au travers des outils transdisciplinaires. Elle fait partie du Centre Transdisciplinaire d’Épistémologie de la Littérature et des Arts Vivants (CTEL EA 6307) - Axe 4 : Pratiques des arts vivants – Équipe danse de l’Université Sophia Antipolis, de l’association italienne pour la recherche en danse AIRDanza, de l’association de Chercheurs en Danse (aCD) et de l’équipe des Ateliers des Doctorants en Danse auprès du CND. Elle s’occupe depuis 1994, des diverses activités pédagogiques, artistiques et de création de Sistemi dinamici altamente instabili. Avec ce groupe de recherche chorégraphique elle élabore son écriture chorégraphique demeurant sur une singulière grammaire corporelle ainsi qu’un système de transmission/création tout à fait personnel. Articles soumis: « Transmission et incorporation dans une expérience de recherche chorégraphique. Quels corps pour quelle création ? », Rennes, Presse Universitaires de Rennes. « L’archaïsme fécond dans la recherche gestuelle de Fabrizio Favale : Mahâbhârata _Episodi scelti (2005-2007) », CTEL loxias-colloque, en ligne. « Transmettre et percevoir : "mise en présence" des enjeux d’incorporation dans une expérience de recherche chorégraphique », Recherche en danse, revue en ligne. Articles publiés: « Corpo indebito_pratiche di spaziamento nella ricerca coretica attuale », Schiavoni Massimo (éd), Creatori di senso. Identità, pratiche e confronti nella danza contemporanea italiana, Rome, Aracne editrice, 2013, pp. 63-75 « 2011 ancora », Schiavoni Massimo (éd), Performativi. Per uno sguardo scenico contemporaneo, Camerano, Gwynplaine, 2011, pp. 341-343 « Errore », Acca Fabio, Lantieri Jacopo (éds), Cantieri Extralarge. Quindici anni di danza d’autore in Italia, 1995-2010, Rome, Editoria&Spettacolo, 2011, pp. 51-53 avec D’Adamo Ada, « Corpo 10 <esatto>. Cronaca di un’esperienza itinerante », D’Adamo Ada (éd), Spazi per la danza contemporanea, Rome, Editoria&Spettacolo, 2009, pp. 163- 167 avec Sini Antonella, « Diversivo linguistico fra distanza e contiguità », Ruffini Paolo (éd) Ipercorpo. Spaesamenti nella creazione contemporanea, Rome, Editoria&Spettacolo, 2005, pp. 201-215
Sintès Guillaume
Strasbourg
histoire de la danse, analyse chorégraphique, politique culturelle, droit d'auteur, métier de chorégraphe, réglementation de l'enseignement de la danse
Maître de conférences en danse (EA 3402 - ACCRA, Université de Strasbourg) et chercheur associé au Laboratoire d’analyse des discours et des pratiques en danse (EA 1572 - MUSIDANSE, Université Paris 8). Ses recherches portent sur le métier de chorégraphe (droit d’auteur, politique culturelle et réglementation de l’enseignement) et s’intéressent plus largement à l’archive, la mémoire et l’histoire en danse. Il a cofondé, avec Sylviane Pagès et Mélanie Papin, le Groupe de recherche « Histoire contemporaine du champ chorégraphique » (MUSIDANSE), avec lequel il a engagé les projets « Relire les années 1970 (en danse, en France) » (de 2012 à 2014) et « Karin Waehner, une artiste migrante » (projet soutenu par le Labex Arts H2h de 2015 à 2017), en collaboration avec la BnF (département des Arts du Spectacle), le Centre national de la danse et l’Akademie der Künste (Berlin).
Sorin Claude
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archives orales, entretiens d'artistes, Histoire, Esthétique
Son parcours est construit d’aller-retour entre la scène et la recherche, dans un dialogue entre une activité d’artiste chorégraphique et des temps d’études, de réflexions et d’analyses. Elle enseigne actuellement l’histoire de la danse au conservatoire de Paris et dans d’autres villes ainsi que dans le cadre de la formation des professeurs de danse. Elle intervient pour différentes structures culturelles ou de formations professionnelles en tant que conférencière. Psychomotricienne de formation, Claude Sorin collabore avec plusieurs chorégraphes tel Alain Populaire, Louis Ziegler, Dominique Boivin, Michèle Ettori, Nathalie Collantes... Danseuse et assistante à la chorégraphie sur de nombreux projets, elle développe des projets personnels de soli et duos et chorégraphie des évènements in situ dans le cadre de L’atelier des plaisirs de la compagnie Le Grand Jeu crée par Louis Ziegler. Son intérêt pour la composition et l’improvisation l’amène à suivre les ateliers de Susan Buirge à la fondation Royaumont et ceux de Simone Forti qui l’initie à la logomotion, une pratique d’improvisation danse et paroles, et qui rejoigne son attirance des jeux entre mots et danse. Ces différentes expériences l’ont conduit à la nécessité d’ajouter une réflexion théorique à ses travaux et elle entreprend simultanément un Master de Recherches au département danse de Paris 8 et la formation supérieure de culture chorégraphique dirigée par Laurence Louppe au Cefedem-Sud d’Aubagne. Elle commence alors une recherche sur la parole des danseurs dans les archives radiophoniques. Elle crée Les Voix de la Danse, en partenariat avec l’Ina, montages d’archives radiophoniques conçus et présentés par Claude Sorin lors de « studios d’écoute » en France et en Europe. Chaque montage fait dialoguer des chorégraphes des années 1950 aux années 2000 et invite à entendre les évolutions d’un art contemporain, dont on dit trop souvent ne pouvoir parler. Ces voix, non seulement, restituent des parcours individuels, mais elles donnent à entendre l’intimité des corps à l’œuvre. Une parole qui laisse l’empreinte d’une danse au creux de l’oreille, à perte de vue. Elle élargit ces questionnements sur le document en danse et l’archive orale à travers des montages des fonds d’archives du Centre National de la Danse et lors de «La collection Lise B » : projet de recherche en vue d’une exposition performée des archives de Lise Brunel réunissant Fabrice Dugied, Ninon Prouteau et Claude Sorin, qui obtient l’Aide à la recherche et au patrimoine en danse du ministère de la Culture en 2011 et 2013.
SOUDY Laura
93, 44
danse contemporaine, littérature, processus de création, scène, collaboration entre écrivain et chorégraphe
Docteur en littérature française de l'université de Pau, sa thèse, soutenue en octobre 2015, s'intitule "Littérature et danse contemporaine : enjeux et modalités d'un dialogue renoué". Ses recherches s'intéressent à ces chorégraphes contemporains français qui se tournent de nouveau vers la littérature pour élaborer certaines de leurs créations chorégraphiques. L'objectif est alors de saisir les raisons de ce choix et d'observer comment la matière littéraire, aussi diverse soit-elle, est travaillée en portant l'attention aux processus de création, aux textes mais aussi à la réception des pièces chorégraphiques. De ce fait, elle traite également de la question de la collaboration entre un écrivain et un chorégraphe. Dominique Bagouet, Mathilde Monnier, Maguy Marin, Josef Nadj, Angelin Preljocaj, Jean-Claude Gallotta sont les principaux chorégraphes étudiés, mais une place conséquente est également faite à Dominique Dupuy, Marie Chouinard, Nathalie Pubellier ainsi qu'aux artistes, écrivains et chorégraphes, ayant créé dans le cadre du Festival Concordan(s)e. En avril 2017, elle a co-organisé, à la Maison de la Recherche de la Sorbonne, le colloque international "Ecrits pour le mouvement, écrits en mouvement. Formes, emplois et évolutions du livret de ballet de la Renaissance à nos jours." Parallèlement professeur de lettres dans le secondaire, elle a monté en 2011 une classe danse qui bénéficie d'un partenariat avec le Centre National de la Danse, le Festival Concordan(s)e et différents artistes (Dominique Dupuy, Alice Zeniter, Orin Camus...). Chaque projet annuel lui permet d'explorer les liens de la littérature, ou plus généralement de l'écrit, avec la danse, et ainsi d'envisager l'enseignement du français à travers l'expérience du geste et de l'espace. A l'issue de sa thèse, forte de sa pratique de la danse et des recherches personnelles qu'elle souhaitait réaliser, elle a fondé en 2016 au sein de l'association L'Air ivre le cycle danse et littérature où elle donne des conférences et mène des ateliers de pratique et des résidences de création. Ces dernières ont abouti à deux pièces : "Gestes à l'horizon des mots" (2016) et "(S') écrire" (2017).
Steil Laura
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Intervenante en anthropologie à l'université de Paris XIII, Département de la Santé, Médecine et Biologie Humaine.
Suquet Annie
Tanabe Wakako
Maurice Béjart, le kabuki, le nô, les transferts culturels, le kata
 Wakako TANABE est diplômée de l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (master en Cinéma et audiovisuel mention Très Bien) et licenciée d'histoire de l'art de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est actuellement inscrite en thèse à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction de Christophe Genin en Arts et sciences de l'art, ED279. Au mois de mai, elle a effectué une communication pour la journée d’étude organisée par l’institut acte Sorbonne Paris 1 - EA 7539. Par rapport au sujet de la journée d'étude, « l'engagement », sa proposition est la « Lecture du ballet Casta Diva de Maurice Béjart, au prisme de la controverse autour de l'engagement et des “académo-militants” ».  En plus de son activité d'enseignement de la langue japonaise, elle a effectué des stages à l'exposition au Palais de Tokyo, au théâtre du Nô et au musée préfectoral. ⬛ Sujet de la thèse : « Le ballet de Béjart et le théâtre japonais. Apport philosophique et esthétique du kata »  Nous souhaitons proposer d’analyser la rencontre entre le ballet du chorégraphe français Maurice Béjart (1927-2007) et le théâtre traditionnel japonais au prisme de la notion des transferts culturels de Michel Espagne. Béjart s'inscrit dans un courant qui établit des croisements entre le théâtre et le ballet occidentaux du XXe siècle et le théâtre traditionnel japonais comme Peter Brook, Paul Claudel, Ariane Mnouchkine, Roland Petit... Selon l’idée de Espagne, les dialogues collectifs entre ces cultures et leurs malentendus productifs créent une troisième culture, autrement dit le métissage. Nous nous penchons sur le « contresens fécond » et la transmission des codes culturels du théâtre traditionnel japonais (le kabuki, le Nô), comme des katas, dans la danse occidentale.  Nous analyserons huit oeuvres de Béjart où se trouvent des traces de la culture japonaise : Messe pour le temps présent (1967), Marteau sans maître (1973), Casta Diva (1980), Messe pour le temps futur (1983), Vie et mort d'une marionnette humaine (1983), Kabuki (1986 à Tokyo, 1988 à Paris), Dodoji (1988), Kurozuka (1988). ⬛ Bibliographie sélective Akovlev Aleksandr Evgenʹevič et Elisseeff Serge, A. Iacovleff et S. Elisseeff. Le Théâtre japonais, Kabuki, Paris, J. Meynial : [s.n.], 1932. Béjart Maurice, Un instant dans la vie d’autrui, Paris : Flammarion, 1979 (Mémoires / Maurice Béjart, 1), 289 p. Béjart Maurice, La vie de qui ?, Paris : Flammarion, 1996 (Mémoires / Maurice Béjart, 2), 279 p. Espagne Michel, Les transferts culturels franco-allemands, [s.l.] : Presses Universitaires de France, 1999.URL :https://www.cairn.info/les-transferts-culturels-franco-allemands--9782130500902.htm. Consulté le 6 janvier 2022. Livio Antoine, Béjart, [s.l.] : L’AGE D’HOMME, 2004, 316 p. Tschudin Jean-Jacques, L’éblouissement d’un regard : découverte et réception occidentales du théâtre japonais de la fin du Moyen âge à la Seconde guerre mondiale, Toulouse : Anacharsis, 2014 (Collection Essais, /1), 389 p.
TEIXEIRA QUEIROZ Sheyna
Hauts de France
Fondamentaux de la danse, danse contemporaine brésilienne, nouvelles technologies, vidéoperformance, vidéo-danse, ciné-danse, danse & santé, site specific
Chorégraphe et Chercheuse en danse et interdisciplinarité www.sheynaqueiroz.com www.sheynaqueiroz.fr
Thomas Cyril
CNAC
Développement d'un fond documentaire sur la danse au Centre de Ressources Documentaire du CNAC.
Thomas Margaux
République Tchèque
Après un parcours danse-études effectué à l’école supérieure de danse Rosella Higtower à Cannes, en parallèle de ma carrière de danseuse j’ai poursuivi un parcours universitaire. En 2014, j’obtiens une Licence Humanités, option littérature à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. En 2016, je finis termine mon Master Recherche Lettres-Littérature générale et comparée à l’Université Paris Sorbonne Nouvelle. Actuellement, je suis doctorante à l’Ed 267 Arts et Médias de la Sorbonne Nouvelle, mon unité de rattachement est THALIM (UMR 7172). Le titre de ma thèse est « Blanche-Neige de Preljocaj : quand les mots prennent corps. Processus de création et réception d’un ballet narratif contemporain » sous la direction d’Hélène Bouvier. En 2017, je participe à la conférence internationale « All about Cinderella : retellings in the cultural imagination », organisée par l’Université Bedfordshire ou je présente un article sur le ballet de Jean-Christophe Maillot Cendrillon. En 2019, j’interviens lors de la journée d’étude « Les Trois Petits cochons dans leurs expansions hypertextuelles », organisée par Université de Lille SHS Alithila. Ma communication s’intitule « Barbe-Neige et les Sept petits cochons au bois dormant de Laura Scozzi : trois petits cochons en robe rose et basket dansant du hip-hop et flirtant avec le loup. »
Thorel-Hallez Sabine
Danse(s), corps/genre/identités, espaces
Mes travaux concernent les identités de genre que j'examine par le biais du corps. La danse est à la fois un moyen d'identifier des indicateurs corporels de bien-être et des indices de genre sources d'égalité ou d'inégalités. Thorel-Hallez S. (2011). De la mixité à la coéducation en danse contemporaine au collège. Analyse de l’activité d’enseignant-e-s d’éducation physique et sportive. Paris : L’Harmattan. Thorel-Hallez, S. (2015). Les gestes professionnels de l’enseignant-e d’éducation physique en danse : entre intentions, croyances et interventions. In Gal-Petifaux N., & Roche, L.(coord.), Expériences corporelles et gestes professionnels, Recherches et Educations, 129-140. Necker, & Thorel-Hallez S. (2015). Des pratiques artistiques pour se rencontrer et coéduquer. Théâtre et danse, vers un « mieux-vivre » en milieu éducatif ? In Dugas E. , Montoya Y. & Ben Chaabane Z. (dir.), Oser l'autre : un défi pour une école bienveillante ?,International Journal of Violence and School, Hors-série, 16, 123-146. Thorel, S. & Necker, S. (2013). Violences symboliques au regard du genre : le cas de l’enseignement de la danse à l’école. Recherches et Educations, 9, 81-95. Thorel, S. & David, B. (2010). Enseignement de la danse contemporaine au collège : genre et coéducation. Revue Carrefours de l’éducation, 29, 39-57. Thorel, S. (2009). Impact de l’univers de danse pris en référence par l’enseignant.e d’éducation physique et sportive sur la coéducation des élèves en danse contemporaine. Journal électronique de recherche sur l’intervention en éducation physique et sportive 17, 37-54. Thorel, S. & David, B. (2005). La mixité en éducation physique et sportive : pluralité des approches, Journal électronique de recherche sur l’intervention en éducation physique et sportive,8, 103-121.  
Thuries Aude
théories de la danse ; théories du théâtre ; esthétique ; formes symboliques
Aude Thuries est membre associée du CEAC (Université Lille 3). Après avoir été danseuse et professeure de mathématiques, elle a soutenu en 2014 à l’Université Lille 3 une thèse intitulée L’apparition de la danse : construction et émergence du sens dans le mouvement. Ses recherches portent sur la création de sens dans la danse et dans différents arts du mouvement, en lien avec les philosophies du symbolique. Elle a contribué aux premières traductions en langue française des écrits de Susanne Langer, dans le cadre de l’ouvrage Vie, symbole, mouvement. Susanne K. Langer et la danse, dirigé par Anne Boissière et Mathieu Duplay, chez De l’incidence. Elle est également auteure de scénarios, et rédactrice en chef de la revue pluridisciplinaire sur la danse The Dancing Plague.
Tondereau Edouard
L’île et Vilaine
Signe, sens, geste, monde, être
Professeur de philosophie, danseur et doctorant à partir de la rentrée 2022 à l’UFR de philosophie de Nantes. Descriptif du projet de thèse: « Herméneutique et chorégraphie. L’idée de danse et l’histoire de l’Être », Image mobile de l’intelligible selon le mythe du Timée, le corps pourrait se voir considéré du fait de sa motricité comme condamné à danser (à la façon de Sartre : « nous sommes condamnés à être libres »). Le philosophe aurait la tâche de dessiner les contours de la danse « bonne » (Les lois, 816 a), en réglant les rapports de l’esthétique, de l’éthique et du politique. Le corps est à la fois sôma et sêma, garde et signe de l’âme (Cratyle, 400c). L’origine somatique du signe et la portée sémantique du corps mériteraient d’être questionnés à nouveaux frais, à l’heure de la globalisation et de l’arraisonnement par la technique des corps et des discours. La danse soulève une question herméneutique particulière : celle de la compréhension et de l’entente des corps par deçà, en travers, et par delà les techniques et les langues articulées. Si la langue est à l’âme ce que la danse est au corps, alors la chorégraphie hérite d’une tâche particulière : celle d’une physique de l’intercompréhension. Par ses gestes, le corps signe ; origine du signifiant et destination du signifié, il cesse d’être seulement le tombeau de l’âme (Phédon) dès lors qu’il est aussi le gardien du signe. En tant que technique du corps, savante ou profane, la danse est une médiation. L’éthique, qui est la « négociation de la distance entre soi et autrui » (Michel Meyer) ne peut faire l’économie d’une herméneutique de la danse, qui exprime le sens d’être des danses enfouies dans les corps. La danse, manifeste ou forclose, est lourde d’un dire qui contourne le langage, et depuis lequel pourrait être repensé l’universel. La tâche cosmopolitique à laquelle la nature a assignée l’Humanité selon Emmanuel Kant, s’est abîmée sur les lignes de front de l’incommunicabilité. C’est le langage (y compris « corporel »), sa traduction, son pouvoir de compréhension réciproque, qui est remis en cause. L’herméneutique pratique doit conceptualiser l’idée de la danse, afin d’éclairer la distinction des signes et des corps, des discours et des danses, et ouvrir ainsi par là sur une dimension négligée de l’Histoire de l’Être: celle de sa compréhension chorégraphique.
Toussaere Annaëlle
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En parallèle d'un parcours en littérature comparée, Annaëlle Toussaere découvre la recherche en danse en licence à l'université Paris 8, avant d'y consacrer un mémoire intitulé "Lecture kinésique comparée d'Henri Michaux et Valeska Gert, performeurs de la modernité" sous la direction de Marie-Françoise Hamard à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle et à la Freie Universität de Berlin. Elle poursuit ses recherches en anthropologie et lecture du geste au sein du Master de Danse de Paris 8. Elle a notamment participé à la table ronde “Style et kinésie: comment percevoir la 'dansité'des textes” aux Journées d'étude “Des gestes aux mots: Corps, intertextualités & méthodologies croisées”, organisées par Céline Gauthier, Marie Philipart, Alice Godfroy (CTEL) et Mélanie Mesager (EDESTA) à l'Université Côte d'Azur Sophia Antipolis de Nice en avril 2019. L'année suivante, elle propose une intervention consacrée à son mémoire sous la direction de Christine Roquet et Mahalia Lassibille, intitulée “La catégorie anthropologique d''acrodanse': étude de cas du collectif Femmes de Crobatie” à la Journée d'étude “Jeunes chercheur-se-s” au Centre National des Arts du Cirque, organisée par le Collectif des Chercheur-se-s en Cirque, Le CCCirque et la chaire IciMa, avec le soutien des laboratoires PSMS, CEREP, CETAPS et de la MSH (URCA), au Centre national des arts du cirque (Châlons-en-Champagne) en mars 2020.
vadori-gauthier nadia
Val de Marne
danse, performance, somatique, ecosophie, relation
Nadia Vadori-Gauthier est chorégraphe, docteure en esthétique, sciences et technologies des arts de l’université Paris 8, praticienne en Body-Mind Centering®, artiste associée au laboratoire 1573 : Scènes du monde de l’université Paris 8, qualifiée à la fonction MCF. Formée à la danse et aux arts plastiques, spécialisée dans diverses pratiques du mouvement, elle fonde ses recherches artistiques et théoriques sur son expérience somatique. Après huit années de compagnie chorégraphique, elle investit le champ de la danse-performance, questionnant les frontières entre l'art et la vie, le visible et l'invisible, en relation aux publics et aux environnements naturels et urbains. Son parcours transdisciplinaire en recherche-création se situe dans une perspective éthique et écologique qui place la relation et la résonance au cœur des processus. Sa pratique inclut un travail avec la sensation, l’émotion et l’inconscient, ainsi qu’avec une dimension vibratoire-énergétique qui l’engage à investir des états de perception modifiés. Ses spécialités de recherche-création impliquent des modalités théoriques et pratiques qui croisent différents champs (arts du spectacle- arts plastiques - danse, performance - pratique somatique - philosophie de l’art - poétiques et esthétiques, création artistique contemporaine, processus de création… ) Ses domaines de recherche, en art et esthétique, questionnent plus particulièrement la question de la perception et et de la représentation dans l’expérience dansée, l’imaginaire et l’inconscient dans les processus d’expression et de création du corps en mouvement, le lien entre les images du corps et les images du monde, le rythme et la forme, les esthétiques de la relation, le champs somatique et ses implications éthiques, l’écosophie, l’art et la vie, la réception et diffusion des œuvres. Elle dirige la publication des ouvrages : « La meute, un devenir du corps collectif » (2013) et « Danser Résister » (2018), aux éditions Textuel. Par ailleurs elle publie des articles dans des ouvrages collectifs tels que : « Danser, expérimenter » (2019), dans : Agencer les multiplicités avec Deleuze, Éditions Hermann ; « Alternatives transindividuelles et micropolitiques à la représentation »(2018), dans : Scènes en partage, L’être ensemble dans les arts performatifs, Éditions Deuxième époque ; « Danser trois tableaux de Paul Klee »(2019), dans : Créons au musée, Performances des arts vivants, Éditions Geuthner ; « Fluidités somatiques du Body-Mind Centering »(2019), dans : Écosomatiques, penser l’écologie depuis le geste, Éditions Deuxième époque. Elle mène, depuis 2015, un acte quotidien de résistance poétique : « Une minute de danse par jour ».
Van Dyk Katharina
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Katharina Van Dyk est doctorante contractuelle au département de philosophie de l’université Paris 8 et rattachée au LLCP (EA 4008). Elle est titulaire d’un Master et d’un Magistère en philosophie contemporaine (Paris 1 - ENS Ulm) et d’un Master en danse (Paris 8). Actuellement, elle fait une thèse sous la direction de Stéphane Douailler, en codirection avec Isabelle Launay, sur la notion d’extase en danse, dans l’Antiquité et dans la modernité chorégraphique. Son enseignement est mutualisé avec le département de danse de Paris 8 et elle fait également des interventions ailleurs (formation AFCMD du CESMD Poitou-Charentes). Dernière parution : « Les danses (in)actuelles de Nietzsche », in Cahiers critiques de la philosophie, Paris, Hermann, n° 12, 2013. Pour plus d’informations sur ses activités de recherche, de publication et d’enseignement : http://www.danse.univ paris8.fr/chercheur.php?cc_id=6&ch_id=282
Vassileva Biliana
Paris
danse, processus de création, Pratiques somatiques, art contemporain
Situation actuelle Maître de Conférences en Danse (qualifiée 18e section) à l'Université de Lille Nord de France, depuis 2009 Rattachement de laboratoire: CEAC - Centre d’études des arts contemporains, L’Université de Lille Biliana Vassileva est danseuse et enseignante-chercheuse (MCF), spécialisée en études chorégraphiques, pratiques somatiques et processus de création. Elle travaille actuellement sur le geste dansé autour des notions d'incorporation et de pratiques de subjectivation. Les autres thématiques abordées sont les idéologies du féminin, les théories de la réception, les perceptions, les sensations et les fictions en danse... Sur la base de ses thématiques de recherche, elle développe des projets de recherche-création dans le champs chorégraphique et performatif en collaboration avec des artistes- chercheurs en musique, théâtre ... , présentés dans le cadre d'événements socioculturels, de manifestations universitaires diverses et des festivals de danse et de video art. https://pro.univ-lille.fr/biliana-vassileva/
Vaysse Jocelyne
Vellet Joëlle
Alpes maritimes
transmission, discours en situation, danse contemporaine, tradition, anthropologie poïétique
Joëlle Vellet est maître de conférences en danse et membre du Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts Vivants (EA6307) de l’Université de Nice-Sophia Antipolis (UNS), docteure en Esthétique, Sciences et Technologie des Arts de l’Université de Paris 8. Les expériences de danseuse, de chorégraphe et de pédagogue sont importantes dans son parcours et dans la façon de poser les questions de la recherche. Ses recherches se situent au croisement de l’esthétique et de l’anthropologie de la danse (une anthropologie poïétique), étudiant la danse en fabrication à partir de l’analyse des situations de transmission, utilisant aussi les outils de l’analyse de l’activité. Les processus en jeu en amont de l’œuvre, les pratiques et les enjeux du travail artistique sont au cœur de ses questionnements d’enseignante et de chercheuse. Sa thèse l’a conduite à affiner la compréhension du tissage des gestes et des discours en situation dans la transmission de la danse. Elle étudie actuellement la danse dans la relation à la tradition et l’activité fine des différents passeurs. Elle a enseigné plusieurs années à l’université BP de Clermont-Ferrand, alors membre du Laboratoire d’Anthropologie des Pratiques Corporelles, elle a co-créé et co-dirigé le master professionnel en anthropologie de la danse. Elle dirigeait le secteur danse du Service Université Culture. «Expert danse à l’école», elle a participé à la mise en place et à l’accompagnement du bac Arts Danse, engagée dans les formations à l’éducation artistique et culturelle. Au sein de l’Université de Nice Sophia Antipolis, elle a été directrice de la section danse du département des Arts et responsable de la licence. Elle vient de créer le parcours professionnel « Métiers de la transmission et de l’intervention en danse » du master 2 Théories et pratiques des arts vivants. Elle est actuellement directrice du département des Arts. Membre fondateur de l’aCD, elle en actuellement présidente. Elle a contribué à plusieurs ouvrages collectifs et publié, parmi lesquels : «La bourrée, comme une évidence», in Les Musiques du Massif Central, Héritage et Création, E.Montbel (Ed.), Ed. Créer, 2014. «La fulgurance de l’instant, conversations entre danse et musique », in Ontologies de la création en musique. Volume 2 : des instants en musique. C.Esclapez (dir), l’Harmattan, 2013. «How the posture of researcher-practitionner serves an understanding of choreographic activity », in Fields in motion. Ethnography in the worlds of dance, D.Davida (dir.), Montréal, WLPress, 2011. « Relation praticien chercheur : une co- construction de savoirs. Repenser pratique et théorie », in Thirtieth annual conference, CND-CORD- SHDS, 2008. "Discourse in situation: tools of acquisition of dance knowledge", in Dance, narratives, Institute of Ethnology and Folklore Research, Zagreb, Croatia, 2015. « Les discours tissent avec les gestes les trames de la mémoire », Recherches en danse [En ligne], 2 | 2014. « Corps de l'interprète, signature du chorégraphe », Repères, cahier de danse, n° 24, Biennale nationale du Val-de-Marne, 2009. « La transmission matricielle de la danse contemporaine », Revue STAPS n° 72, 2006.
VERLINDEN Elodie
Université libre de Bruxelles / ReSIC
réception, semiopragmatique, communication, danse contemporaine, nouvelles technologies
Docteure en Information et Communication (Université libre de Bruxelles, 2010, direction : A. Helbo), elle mène ses recherches au sein de ReSIC. Privilégiant une approche sémiopragmatique, elle questionne les rapports entre la danse et la réception et étudie l’influence des nouvelles technologies et des nouvelles formes artistiques sur les modélisations classiques et logocentrées. Elle été co-coordinatrice du Master Erasmus Mundus en étude du spectacle vivant (2006-2014) et coordonne aujourd’hui le campus ULB – Charleroi-Ville Haute. A publié chez Peter Lang : Danse et spectacle vivant. Réflexion critique sur la construction des savoirs. Coéditrice, avec André Helbo et Catherine Bouko, de Interdiscipline et arts du spectacle vivant (2013) et de Performances et Savoirs (2011).
Vernozy Delphine
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ballet, littérature, poésie, théâtre, 20e siècle
Professeur agrégé de lettres modernes en lycée, Delphine Vernozy est docteur en littérature française de l'Université Paris-Sorbonne. Sa thèse s’intitule "Le livret de ballet, un objet littéraire ? Ecrivains et chorégraphes en France des années 1910 aux années 1960". Ses recherches se situent au croisement de la littérature et des arts du spectacle. Elle s’intéresse également aux rapports qu'entretient la danse avec d'autres médiums (sculpture, radio). Coordinatrice pendant deux ans des ateliers de doctorants au Centre national de la danse, elle a également co-organisé le colloque “Danse et littérature : usages de la métaphore” qui s'est tenu à Paris-Sorbonne et à Paris 8 en 2011. Depuis 2014, elle oriente ses recherches dans le domaine des humanités numériques avec le projet « Discours sur la danse » dont elle est responsable au sein du Labex Obvil de Paris-Sorbonne. Domaines de recherche : Littérature française du 20e siècle, théâtre du 20e siècle, poésie, collaborations entre écrivains et artistes, danse et arts du spectacle, radio, humanités numériques. Écrivains étudiés : Cocteau, Claudel, Cendrars, Picabia, Céline, Char, Genet, Prévert, Anouilh, Ionesco. Chorégraphes étudiés : Vaslav Nijinsky, Jean Börlin, Serge Lifar, Roland Petit, Janine Charrat, Wilfride Piollet et Jean Guizerix, Françoise Adret Résumé de thèse : Destiné à se métamorphoser en danse, le livret serait un texte transitoire, et par là même privé de valeur littéraire. Pourtant, des Ballets russes aux années 1960, les collaborations entre le ballet et les écrivains connaissent un essor sans précédent. Jean Cocteau, Blaise Cendrars, Paul Claudel, Louis-Ferdinand Céline, René Char, Jean Anouilh, Jean Genet ou Eugène Ionesco furent tous auteurs de livrets. Que cherchent les écrivains dans cette forme a priori éphémère ? S’agit-il de s’emparer du livret en poète, de le délivrer de son statut utilitaire pour en faire une œuvre littéraire, digne d’être appréciée pour elle-même ? Il semble aussi que le livret tire sa valeur de l’accès qu’il donne à un espace autre, celui de la création collective et du spectacle, d’une œuvre où la scène et le corps éclipsent les mots et où l’écrivain peut rompre avec la littérature pour se rêver chorégraphe. Cette double tendance place le livret au cœur des évolutions qui travaillent les champs littéraire et chorégraphique au 20e siècle. Tandis que la littérature voit son statut d’art dominant vaciller, la danse conquiert son autonomie et le chorégraphe s’affirme. Persistant à fonder la danse sur le texte, à rebours des recherches de la danse moderne, le ballet conserve à l’écrivain sa place dans la création chorégraphique pour mieux interroger la préséance du verbe. Qu’est-ce que la littérature ? qu’est-ce que la danse ? telles sont dès lors les questions fondamentales que pose le livret de ballet.
VEROLI PATRIZIA
Italie XX siècle; Duncan; famille Taglioni; Ballets Russes; genre
A conçu quelques expositions, parmi lesquelles "Les Sakharoffs" (1990) et "Five Hundred Years of Italian Dance" (New York Public Library, 2006). A écrit plusieurs volumes à partir de "Milloss. Un maestro della coreografia tra espressionismo e classicità" (1996), jusqu'à "Loie Fuller" (2001). A co-écrit entre autres des livres sur le ballet romantique et Marie Taglioni. A codirigé plusieurs monographies, entre autres sur les AID (2006), Isadora Duncan (2007, 2017), les Ballets Russes (2011 et 2013), danse et musique (2018). Est active dans le comité éditorial de plusieurs revues internationales.
vignals fanny
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danse contemporaine, danses afro-brésiliennes, candomblé, danses des orixas
Danseuse et chorégraphe française, elle se forme au Besso Ballet à Toulouse, au CNDC à Angers (2000-01) et auprès de chorégraphes tels que Susan Buirge ou Nigel Charnock/DV8. Interprète et assistante de chorégraphes en Europe, au Brésil et aux Antilles, elle crée tôt ses propres formes et sa pratique de la musique la mène à chorégraphier de nombreux ensembles musicaux. Elle est depuis 2016 chorégraphe de l’Académie de l’Opéra de Paris. Cherchant des immersions radicales dans d’autres cultures, elle découvre en 2002 les danses sacrées noires brésiliennes et mène depuis une recherche indépendante sur cet univers, étudiant en milieux rituels et artistiques dans différents États du Brésil. Elle crée la compagnie Ona Tourna en 2009. Ses créations interrogent le clivage tradition-contemporanéité, les codes et espaces de représentations, le rapport à la spiritualité, à la féminité et à la fête. Titulaire du diplôme d’État, elle mène de nombreux stages, actions artistiques et formations de formateurs. En 2017-18 elle est chorégraphe lauréate de la Fondation Royaumont (programme PROTOTYPE V dirigé par Hervé Robbe) où naissent les prémisses de sa prochaine pièce "Infinun.e".
Vionnet Claire
FNS suisse
Thèse sur le corps dansant chez les chorégraphes suisses Nicole Seiler et Massimo Furlan à partir d'une ethnographie des processus de création