Carolyn Carlson admet volontiers que Blue Lady et plus largement son art du solo constituent une part importante de son identité. Et, de fait, en 1983, ce grand solo autobiographique, miroir de la chorégraphe, alors figure incontournable de la danse contemporaine en ces années 1980, fit l’événement et eut une influence considérable.
Mais ce solo représente beaucoup plus que cela ! La reprise par le danseur finlandais Tero Saarinen, en 2008, a confirmé que cette œuvre portait un message universel qui dépasse l’aura pourtant considérable de Carlson ! Au-delà du solo, une réflexion sur le monde.
Joëlle Vellet, maîtresse de conférences honoraire en danse, est membre du laboratoire CTELA de l’Université Côte d’Azur.
Chefs-d’œuvre de la danse, une collection dirigée par Philippe Verrièle, publiée avec le soutien de Micadances.